HS : Littérature

[Abidbol]

Les éditions Point Seuil ressortent 9 polars dit "culte" :

Les Soldats de l'aube - Deon Meyer
La femme en vert - Arnaldur Indridason
La Cinquième femme - Henning Mankell
Pimp - Iceberg Slim
Romanzo Criminale - Giancarlo De Cataldo
La Griffe du chien - Don Winslow
Un sur deux - Steve Mosby
La Compagnie - Robert Littell
Nécropolis - Herbert Lieberman

Je viens d'acheter La Griffe du chien, j'ai déjà lu Nécropolis et peut être le Indridason voire le Robert Litell.
Et vous ?

[L'Richos]

Les éditions Point Seuil ressortent 9 polars dit "culte" :

Les Soldats de l'aube - Deon Meyer
La femme en vert - Arnaldur Indridason
La Cinquième femme - Henning Mankell
Pimp - Iceberg Slim
Romanzo Criminale - Giancarlo De Cataldo
La Griffe du chien - Don Winslow
Un sur deux - Steve Mosby
La Compagnie - Robert Littell
Nécropolis - Herbert Lieberman

Je viens d'acheter La Griffe du chien, j'ai déjà lu Nécropolis et peut être le Indridason voire le Robert Litell.
Et vous ?

Les Soldats de l'aube - Deon Meyer
La femme en vert - Arnaldur Indridason
Pimp - Iceberg Slim
Romanzo Criminale - Giancarlo De Cataldo
La Griffe du chien - Don Winslow
tous les cinq vraiment excellents,
et j'ai
La Compagnie - Robert Littell
Nécropolis - Herbert Lieberman
en version récup' de la bibal au fin fond d'une étagère. Il faudrait vraiment que je lise le Lieberman qui est paraît-il excellent, mais c'est un grand format tout crade, et... bon, on s'en fout l'richos.

[Abidbol]

le nouveau DOA fait 657 pages et se termine par "Fin du livre premier". je l'ai pas encore lu mais ça c'est déjà cool.

Sinon :

[Karibou]

Enfin !

[Abidbol]

Si vous lisez le forum et écoutez le masque et la plume, vous savez ce qu'est un zeugme. Or il y en a un très bien dans l'excellent livre mentionné ci dessus : la revanche de Kevin. Page 109 :
"Et, une fois à la maison, négligeant les restes du gigot de la veille ainsi que la belle-mère qui l'accompagnait de pommes de terre mijotées et de longues jérémiades sur les vertus du mariage, il se replongea effectivement dans son texte..."

[ajacques]

Sinon je suis en train de lire "Gagner la guerre" de Jaworski, suite au clic sur un lien contenu dans un lien contenu dans un message de Martin The Webmaster.

Bah c'est super bien.

Je me suis donc plongé dans quelques classiques de science-fiction/heroic fantasy ces derniers temps :

Gagner la guerre - Jean-Philippe Jaworski
Je ne suis pas vraiment fan de l'époque Renaissance italienne, j'aurais même tendance à fuir tout ce qui s'en rapporte (et je ne sais pas pourquoi). Heureusement donc que personne ne m'a prévenu avant ma lecture, j'aurais loupé quelque chose. Ce qui frappe en premier : l'écriture. Riche, soutenue mais jamais pompeuse, très agréable à lire. On suit les aventures du narrateur, Don Benvenuto, l'anti-héros parfait, tueur à gage devenu bras armé d'un politicien ambitieux. Le roman alterne les passages très immersifs de pure action avec des périodes un peu plus calmes et parfois un peu longues. Mais l'ensemble est très équilibré et les près de 1000 pages se lisent bien. Point (peut-être) important : c'est de l'heroic-fantasy mais la magie/le fantastique ne sont finalement là que sporadiquement, pour enrichir l'histoire.

Carbone modifié - Richard Morgan
On change complètement de registre avec un roman de SF pure, un polar sous stéroïdes. Dans une société où la mort n'existe presque plus (on sauvegarde régulièrement sa conscience et ses souvenirs pour les réimplanter dans un nouveau corps), Takeshi Kovacs est embauché par un milliardaire pour enquêter sur sa propre mort, déguisée en suicide. Le style est beaucoup plus brut que Jaworski mais on rentre bien dans l'intrigue, et les personnages sont attachants. L'enquête est prenante au départ, mais devient très complexe au fur et à mesure qu'on avance dans le livre. Il faut s'accrocher pour ne pas perdre le fil. Point (peut-être) important : y a du cul.

Spin - Robert Charles Wilson
Quatrième de couverture : Une nuit d'octobre, Tyler Dupree, douze ans, et ses deux meilleurs amis, Jason et Diane Lawton, quatorze ans, assistent à la disparition soudaine des étoiles. Bientôt, l'humanité s'aperçoit que la Terre est entourée d'une barrière à l'extérieur de laquelle le temps s'écoule des millions de fois plus vite. La lune a disparu, le soleil est un simulacre, les satellites artificiels sont retombés sur terre. Mais le plus grave, c'est qu'à la vitesse à laquelle vieillit désormais le véritable soleil, l'humanité n'a plus que quelques décennies à vivre... Autant dire que ça donne envie d'en savoir plus. Le roman est vraiment prenant, scientifiquement plausible ce qui le rend plus "science" que "fiction". Certaines parties de ce livre sont jubilatoires, j'ai vraiment pris mon pied en le lisant. Juste un bémol, l'alternance des paragraphes entre deux périodes de l'histoire qui est pour moi un artifice un peu éculé. Bien sûr la frustration du lecteur ("mais que va-t-il se passer après ?") permet de le tenir en haleine, mais finalement l'auteur en abuse un peu et ça dessert le récit. Point (peut-être) important : il y a 2 suites, Axis et Vortex.

[L'Richos]

+1 sur les trois et leur note.

[ajacques]

+1 sur les trois et leur note.

Est-ce que tu as lu les suites de Spin ? J'ai un peu peur d'être déçu.

Sinon je vais commencer De bons présages de Terry Pratchett. Du coup j'ai plus rien après, t'as des trucs dans le même genre qu'il ne faut pas que je rate ?

[L'Richos]

Axis est un peu plus anecdotique, mais se lit bien (si tu aimes le style Wilson, un peu lent). Vortex est plutôt pas mal.
Mais Spin est le meilleur des trois.
Pour la suite de Carbone modifié, j'ai été déchu par Anges déçus (ou l'inverse). Je n'arrive pas à me motiver pour lire le dernier, qui m'attend pourtant dans ma pile...

[Abidbol]

Pour ceux qui aiment le genre et l'époque, le journal de Maurice Garçon de l'académie française, avocat, 1939-1945 est excellent. Je n'ai lu que l'année 1939, mais "on s'y croirait". Le paratexte est juste comme il faut.

[Martin - Webmaster]

Merci de m'avoir fait repenser à Jaworski et réaliser que le tome 2 du cycle "Roi du Monde" est paru il y a quelques jours.

[Abidbol]

Samedi, alors que j'achetais Perfidia, (ça fait une éternité que j'ai pas lu de Ellroy), y avait en dédicace, Guillaume Long que je ne connaissais pas mais qui semble avoir son petit succès.
Bref en faisant la queue pour payer j'entendais la discussion entre le dessinateur et une "fan". Déjà ça m'est jamais venu à l'idée de faire la queue pour se faire dédicacer un ouvrage, je suis pas du tout fétichiste. Mais là je plaignais le dessinateur, car en bd, on demande pas un quatrain à l'auteur, mais un dessin. Et un dessin faut un minimum de temps, et c'est là que la "fan" se sent obligée de parler. Et quand on comble du vide avec de la vacuité c'est l'horreur.
Apparemment la bd cause cuisine, vu que c'est à la mode. Mais quand on vient à la cuisine par la BD c'est qu'à la base on ne sait pas cuisiner (oui je suis réactionnaire.) Donc le monologue tournait autour de la cuisine :
" Et donc, depuis que je vous lis je fais attention à gouter mes pâtes avant de les égoutter"
*coup de crayon*
"Et vous avez raison, on peut faire plein de chose avec les poireaux"
*coup de gomme*

Ça donnait envie de taper 3615 SonderKommando

[sigur]

Samedi, alors que j'achetais Perfidia, (ça fait une éternité que j'ai pas lu de Ellroy), y avait en dédicace, Guillaume Long que je ne connaissais pas mais qui semble avoir son petit succès.
Bref en faisant la queue pour payer j'entendais la discussion entre le dessinateur et une "fan". Déjà ça m'est jamais venu à l'idée de faire la queue pour se faire dédicacer un ouvrage, je suis pas du tout fétichiste. Mais là je plaignais le dessinateur, car en bd, on demande pas un quatrain à l'auteur, mais un dessin. Et un dessin faut un minimum de temps, et c'est là que la "fan" se sent obligée de parler. Et quand on comble du vide avec de la vacuité c'est l'horreur.
Apparemment la bd cause cuisine, vu que c'est à la mode. Mais quand on vient à la cuisine par la BD c'est qu'à la base on ne sait pas cuisiner (oui je suis réactionnaire.) Donc le monologue tournait autour de la cuisine :
" Et donc, depuis que je vous lis je fais attention à gouter mes pâtes avant de les égoutter"
*coup de crayon*
"Et vous avez raison, on peut faire plein de chose avec les poireaux"
*coup de gomme*

Ça donnait envie de taper 3615 SonderKommando

Il a son blog invité sur Le Monde depuis quelques années maintenant, mais depuis la sortie des 2 premiers tomes il ne postait plus trop, j'ai lâché il y a un certain temps déjà. Il avait fait une petite histoire sur une visite en Normandie sinon : http://long.blog.lemonde.fr/2013/05/10/ ... re-partie/
J'ai déjà fait un festival BD dans mon coin, assez petit et familial du coup ce n'est pas la foule et des auteurs en profitent pour se lâcher vraiment en dédicace, j'ai pu voir Philippe Luguy (Percevan) faire un dragon en aquarelle sur la double page du début, assez bluffant. Bon, je n'y connais rien en BD par contre, du coup j'ai rien demandé

Sinon je suis en train de lire "Gagner la guerre" de Jaworski, suite au clic sur un lien contenu dans un lien contenu dans un message de Martin The Webmaster.

Bah c'est super bien.

Je me suis donc plongé dans quelques classiques de science-fiction/heroic fantasy ces derniers temps :

Gagner la guerre - Jean-Philippe Jaworski
Je ne suis pas vraiment fan de l'époque Renaissance italienne, j'aurais même tendance à fuir tout ce qui s'en rapporte (et je ne sais pas pourquoi). Heureusement donc que personne ne m'a prévenu avant ma lecture, j'aurais loupé quelque chose. Ce qui frappe en premier : l'écriture. Riche, soutenue mais jamais pompeuse, très agréable à lire. On suit les aventures du narrateur, Don Benvenuto, l'anti-héros parfait, tueur à gage devenu bras armé d'un politicien ambitieux. Le roman alterne les passages très immersifs de pure action avec des périodes un peu plus calmes et parfois un peu longues. Mais l'ensemble est très équilibré et les près de 1000 pages se lisent bien. Point (peut-être) important : c'est de l'heroic-fantasy mais la magie/le fantastique ne sont finalement là que sporadiquement, pour enrichir l'histoire.

Bah samedi, alors que j'achetais le recueil d'un Odieux Connard, je me suis laissé tenter par un coup de coeur de Le Forum. Mais bon, avant faudra que je finisse le Kovacs-T3 de Morgan comme évoqué page précédente, pour l'instant je ne suis pas dedans, je lis une dizaine de pages puis ronflllzzzz.
Entre deux j'ai lu le pavé des Piliers de la Terre, c'était bien pendant la moitié mais j'ai trouvé ça très convenu au final.

[sigur]

Mais bon, avant faudra que je finisse le Kovacs-T3 de Morgan comme évoqué page précédente, pour l'instant je ne suis pas dedans, je lis une dizaine de pages puis ronflllzzzz.

Ayé, j'ai profité de l'été pour venir à bout des Furies déchaînées de Morgan. C'est un peu long pour se mettre dedans, le début lance différentes intrigues sans réellement en choisir une, puis ça part enfin. Un peu dur à suivre entre les multiples trahisons, les morts et disparus, mais ça se tient. Mieux que le T2, des vrais bouts de Quellisme qui feront plaisir aux gauchistes et feront réfléchir les autres, un peu d'anti-extrémisme religieux aussi (la religion porte ici le doux nom de Nouvelle Apocalypse, mais ça décrit des hommes barbus et des femmes voilées *smiley pièce dans le bouzin*), du sang, de la sueur, des larmes, et bien évidemment du sexe.
Pas le chef d'oeuvre du siècle mais ça clôt le cycle de bonne manière, en faisant réfléchir et imaginer.

[L'Richos]

Mais bon, avant faudra que je finisse le Kovacs-T3 de Morgan comme évoqué page précédente, pour l'instant je ne suis pas dedans, je lis une dizaine de pages puis ronflllzzzz.

Ayé, j'ai profité de l'été pour venir à bout des Furies déchaînées de Morgan. C'est un peu long pour se mettre dedans, le début lance différentes intrigues sans réellement en choisir une, puis ça part enfin. Un peu dur à suivre entre les multiples trahisons, les morts et disparus, mais ça se tient. Mieux que le T2, des vrais bouts de Quellisme qui feront plaisir aux gauchistes et feront réfléchir les autres, un peu d'anti-extrémisme religieux aussi (la religion porte ici le doux nom de Nouvelle Apocalypse, mais ça décrit des hommes barbus et des femmes voilées *smiley pièce dans le bouzin*), du sang, de la sueur, des larmes, et bien évidemment du sexe.
Pas le chef d'oeuvre du siècle mais ça clôt le cycle de bonne manière, en faisant réfléchir et imaginer.

Pas très difficile.
Merci pour ton avis, en tout cas. Ca donne envie de lui donner sa chance.
Dans un tout autre style, Une vie française de Jean-Paul Dubois est très bien. Surtout si on est un peu gaucho.
L'auteur narre la vie d'un militant anarcho-communiste sous De Gaulle, jusqu'à sa fin de vie sous Chirac (2). C'est sociologique et politique (d'ailleurs, le chapitrage correspond aux mandatures des différents présidents de la Véme République). Y a des pavés, de la musique, des engueulades familiales et du sexe. Très bon.