Landry a écrit:
Isaac a écrit:
justement l'aspect humain est lié à une urgence économique qui necessite des initiatives.
Viking a une nouvelle fois mis le doigt sur ce qui fâche et qui est pourtant essentiel.
Après avoir prouvé à mille reprises pour qui ces réformes étaient pilotées, et le vent magistral déployé autour pour étendre le rideau de fumée, on pouvait espérer ne pas lire ce genre de choses.
Surtout de la part de gens qui se prétendent de gauche.
Nous sommes désormais exactement dans ça :
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Le travail qui tend à se généraliser le dimanche. Des bus à la place de trains... Putain mais ce n'est pas de la réforme économique, c'est la régression pure et simple !
L'économie ne se change pas à coup de "coups médiatiques" comme celui-ci pour laisser croire qu'on avance.
Je suis indépendant, je travaille le dimanche, je travaille tout le temps en fait. J'ai voulu ça. Le combat libéral (et non néo-libéral) c'est mon combat.
Là c'est pas ça, c'est un gigantesque mensonge.
Vivre dans ce grand marché sans limites, et bien c'est une galère. Je suis armé jusqu'aux yeux pour me battre, et pourtant tout demeure extrêmement compliqué. C'est le jeu. Connaissez-le jusqu'au bout.
Vivre sans savoir ce que tu auras le mois suivant (sans parachute, ni doré ni autre), subir des agressions permanente de boîtes nuisibles, de neuneus qui te prennent pour Crésus, de clients qui jouent sur leur poids pour te presser comme un citron, qui jouent sur le coût de la main d'oeuvre 4 fois inférieur au Sénégal ou à Madagascar (pays qui ont des gens remarquables et qui maîtrisent très biennotre langue), etc,.
C'est un
jeu sans fin où le moins disant triomphera toujours logiquement. Donc on fait quoi ? On affaisse l'ensemble.
Ce qui me fascine aussi c'est qu'on n'entend parler dans les médias que du MEDEF pour représenter les "patrons" et les intérêts "libéraux". Or cet organe ne représente surout les intérêts à long terme que des "grands patrons", des grands groupes, du "macro". Dont le bras intégré au gouvernement est Macron, c'est bon, vous suivez.
Un patron indépendant qui n'a pas même d'employé, une PME, ont des problématiques de survie face, justement, à ces "mastodontes". Mais il est assimilé, amalgamé à ces intérêts-là. Or ils sont aujourd'hui fortement antagonistes, les intérêts. Philosophiquement à 100% et économiquement sous de très nombreux aspects. Et ce sont les GROS qui vont apporter les solutions ? Depuis quand a-t-on vu des pyromanes pompiers ? Des bourreaux gardes d'enfants ? On a pas de loi anti-trust comme aux États-Unis. Et même elle se contourne. Le capitalisme aujourd'hui c'est le communisme des 1% et l'esclavagisme des 99.
Le combat des 1% contre les 99% il est aussi entrepreneurial. La somme des petites entreprises de France doit demeurer supérieure à la somme de 10 groupes géants français.
Le mouvement est totalement anachronique. Alors que la révolution d'Internet et de la mobilité a rendu possible l'éclosion de nombreuses activités en armant et en libérant les inerties "personnelles", "individuelles", on monte des usines à gaz pour pourrir la vie des "petits" qui sont
demain.
Une nouvelle fois toute une frange nauséabonde de Français baisse son froc face aux plus forts, et détruit la possibilité pour ses enfants de construire quelque chose à eux.
Et maintenant on va quasiment nous expliquer que c'est de la lutte sociale !
L'Allemagne est puissante grâce à ses indépendants, PME, un tissu qui est plus que la somme de ses individualités. Ce n'est pas en faisant toute la politique du CAC 40 qu'on va soigner structurellement la France. Qu'on va donner envie d'entreprendre à ceux qui partent de rien. Il faut avoir beaucoup pour réussir dans ce monde économique.
Le résultat ? Confirmation de ceux en place, gonflement permanent de ce qui est déjà gros. Ceux qui veulent percer, innover ?
Dans le cul, Lulu.
Et ce n'est pas du néo-poujadisme. C'est du pur bon sens, tout simplement.
Je comprends pas cette façon systématique que tu as de prendre cette posture mi-inquisitrice mi-victimaire (ton passage sur
Landry travaille le dimanche qu'est-ce que ça vient foutre là ?? ). C'est quand même dingue.
On a d'un côté quelque chose de factuel, à savoir la déliquescence d'une activité professionnelle.
Ce à quoi, toi et Viking14 répondaient "Ouai c'est scandaleux, elle est belle la France je l'avais dit, ils sont beaux les bobos, c'est la mort du petit commerce et des petites gens".
S'il serait naïf de nier que la gauche de Macron profite de l'aubaine pour avancer ses pions, il n'en reste pas moins que donner la possibilité aux libraires de bosser le dimanche (non-obligation) peut permettre de parer dans une mesure incertaine mais potentielle à la concurrence d'internet.
Ce à quoi, toi et Viking14 répondaient "Ouai c'est scandaleux, elle est belle la France je l'avais dit, ils sont beaux les bobos, c'est la mort du petit commerce et des petites gens" (vient alors le grand passage de théorie, pardon de LEçON économiquenculage de mouche).
Ben OK, dans ce cas proposez des solutions, des alternatives, qui permettraient de les sauver sans
baisser son froc face aux plus forts, et détruit la possibilité pour ses enfants de construire quelque chose à eux. J'attends, j'écoute. C'était même à la base, ma démarche en postant le lien ici.
Etonnamment aucun de vous n'a rebondi sur l'aspect que j'ai pointé comme étant intéressant, à savoir le rôle repensé du libraire, l'objectif d'un (ré)investissement de lieux de culture le dimanche. Vous savez la culture, le truc que le gouvernement est en train de démembrer ? (z'avez vu c'est sympa le cynisme condescendant hein

)