Si j'ignore le moisi de service et que vous le quotez, ça va pas m'aider à pas marcher dans la merde... Alors, y dit quoi, l' autre ?
eldorado a écrit:
Depuis, je n'ai plus aucune considération pour les fonctionnaires, que ce soit le rectorat qui recrute n'importe qui, comme les profs, qui se plaignent tout le temps alors qu'ils font 18H / Semaine et qui ont des vacances à n'en plus finir.
Ben t'es jalouse, ma grosse ? Frustré de pas avoir pu rester plus longtemps dans ce monde merveilleux de la paresse et de la fainéantise qu'est l' enseignement ? Ah ah ah, bien fait pour ta gueule ! Moi j'y suis, j' y reste et je t'emmerde.
Sinon, une question ? T'envisages d'avoir des gosses ? Si ça arrive, je te rappelle que l'école n'est pas obligatoire, c'est l'instruction qui l'est. Je te dis ça parce que logiquement, si tu es fidèle à ce que tu racontes, tu ne les enverras pas dans les griffes de ces gros branleurs de profs mais que tu choisiras plus volontiers de les instruire toi-même, en acceptant l'obligation que les services sociaux viennent jeter régulièrement un oeil sur ton oeuvre, n'est-ce-pas ?
Ou alors, comme tous ces eunuques donneurs de leçon, ces messieurs je-connais-rien-à-rien mais je sais-tout-sur-tout, ces bons gros beaufs hypocrites, tu les inscriras quand même à l'école, qu'est quand même une garderie bien peu onéreuse (ça veut dire chère) et vachement plus pratique, tout en continuant à déblatérer tes certitudes moisies. Dans ce cas, faire vivre un tel enfer à de pauvres gosses, ça relève de la non-assistance à personne en danger. Mais bon, ça te permettra de pas les avoir dans les pattes pour pouvoir continuer à gérer tranquillou ta fulgurante carrière de rock star internationale dont les compositions mémorables auront fait depuis longtemps le tour de la planète.
Pour conclure : je suis prof, je dépasse allègrement les 30 h de travail par semaine, je travaille à mes cours et à mes préparations la moitié de chacune de mes vacances (même celle d' été) et je considère que mon salaire mériterait d'être valorisé (comme tout le monde). Si tu ne me crois pas ou si ça te défrise, rien à foutre. Au moins, je parle de ce que je connais, tu devrais essayer d'en faire autant.
Et bien sûr, tout mon mépris dans ta gueule (à défaut de mon poing).