pascal francois a écrit:
ARRETONS de pleurés,si on voulait mieux,on avait qu'a mieux bosser à l'école et aussi savoir se lancer ,pas dire "oh lui il a de la chance,il fait çà",mais plutot se dire"tiens je vais me lancer,et je verais bien"
Juste une petite chose, Pascal, aujourd'hui, les diplomes ne donnent pas de travail, ma femme (et moi même) avont modestement en Bac+4 (Histoire) et en aucun cas, cela nous donne un emploi. Pire, ma femme a été reçu à un concours de la fonction publique (800 participants pour 20 places) et depuis 2 ans, après plus de 200 réponses à des annonces de collectivités, personne ne veut la prendre. Pourtant, elle a fait les stages demandés, exécuté toutes les démarches possibles et imaginables et elle s'est rendu compte que la plupârt des fonctionnaires des collectivitès avaient non seulement un niveau d'étude plus bas (quand ils ont le bac c'est déjà formidable) mais pour beaucoup, sont rentrés sans concours... Et puis dans le fond, ils n'ont pas tant de boulot que ça. Aujourd'hui elle est dégoutée et a tiré un trait sur son concours et a décidé de devenir Assistante maternelle.
Par contre je suis d'accord avec toi, au lieu de pleurer, il faut mieux construire son projet et se lancer. On espère créer notre pizzeria d'ici deux ans.
En ce qui concerne l'EN que je connais relativement bien, pour moi le plus chiant reste le sysème de mutation, nous avons refusé de passer le Capes pour cette raison. J'ai un profond respect pour les jeunes profs qui acceptent de mettre 5 à 10 ans de leur vie entre parenthèse pour travailler en banlieue parisienne. J'ai enseigné pendant un an (prof vacataire dans la Manche), en toute évidence, c'est un metier passionnant, mais bon, on a certainement qu'une vie, alors le sacrifice me parrait trop important.