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Chers Amis du livre, bonjour.


Ca fait un moment que je cherchais un moyen de répertorier tout ce que j'ai comme bouquins en tous genres.


Je viens de découvrir un petit logiciel génialissime qui s'appelle Book'In. Son concepteur s'est d'ailleurs intéressé globalement aux composantes d'une bibliothèques puisqu'il a mis au point des freewares capable de gérer les films, CD et bouquins donc.

Book'In permet de créer une base de données de livres avec une somme d'informations allant des données aux physiques à celles de l'édition, bio de l'auteur, etc.

Mais surtout, il offre la possibilité de retrouver n'importe quel livre grâce à son code ISBN et à une connexion internet. Vous tapez le code, vous lancer la recherche de 2 secondes et là tous les champs ou presque sont remplis, avec en prime la 1ère de couverture !

Exemple :


On peut ensuite profiter des champs recherche et tri, et de l'aperçu général par couvertures :


Bref, c'est génial, interactif, évolutif, et surtout gratuit. Il y a la possibilité d'importer et exporter du Excel.

C'est une bonne alternatif à la soluce proposée par Karibou pour ses BD, BD'Gest, qui est payant.

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Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres.

Je crois qu'Abidbol est Messin, il pourra nous faire un cr.

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L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.

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Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres.

Tiens un truc intéressant pour changer.

Le site Google Ngram est un outil servant à réaliser des études historico-linguistiques.

Grâce à cette outil vous pouvez visualiser l'utilisation d'un mot, d'une expression dans un panel de 5 millions de livres publiés entre 1800 et 2000.

A quelle époque à t'on commencé à utiliser les mot "sous-race" ?

Quelle a été la marge de progression dans l'utilisation qui en a été faite dans les livres ?

- Peut on comparer le graph de "sous-race" avec celui de "Übermensch" ?

Mais oui madame Claude on peut.

Un jeu Nathan.

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« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.

Je vais essayer avec fistinière.

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Kikapété de platine

Faut pas mettre de tiret en fait pour les recherches comportant plusieurs mots, on peut chercher dans toutes les langues évidement.

J'ai l'impression que les trucs les plus droles sont en anglais

A partir de 1930 il me semble qu'on ne peut pas séparer le glory hole de la crème nivea.

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« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
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Si jamais ce message devait être copié/collé un jour sur un autre forum, je déclare que j'ai été victime d'une usurpation d'identité et que c'est pas moi

J'avais pas vu, mais on perd le trophée des normands.

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Make Le Forum great again !

Hein ?

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http://hion.skyblog.com

Silence radio depuis quelques temps, je n'ai pas beaucoup plus de temps maintenant, mais voici en vrac quelques pistes de lecture :

Polars subtils et sensibles : hé oui, il n'y a pas que des durs à cuire burnés dans ce type de littérature. J'ai commencé les premiers tomes des séries suivantes, et elles valent toutes le coup, plus par la profondeur, l'atmosphère et la qualité de l'écriture, que par l'intrigue, intéressante mais simple :
- Le faucheux, de James Sallis (dont vous connaissez sans doute Drive, mais sous forme de film) : ; premier tome des enquêtes de Lew Griffin (détective, journaliste, écrivain) à La Nouvelle Orléans. Complète parfaitement bien le visionnage de Treme et l'écoute d'un bon vieux Jazz ou Funk.
- Laidlaw, de William McIllvaney : ; premier tome des enquêtes de l'inspecteur Laidlaw dans un Glasgow où pègre, mafia et corruption rappellent furieusement Chicago, la pluie en plus.
- Harjunpää et le fils du policier : ; premier tome des enquêtes du commissaire Harjunpää dans une Helsinki poisseuse et désespérée, nihiliste et grise, parfaitement réjouissante ; une atmosphère qui me hante encore après plusieurs semaines et malgré une intrigue ténue.

En polar burné, je ne sais pas si je vous ai parlé de Pike, de Benjamin Whitmer. La blogosphère et les libraires en sont très fans. Personnellement, ça n'a pas été le coup de foudre attendu : certes, c'est un bel objet, c'est très noir, très désespéré, très urbain-crasseux, il y a une intrigue et des personnages intéressants, ç'aurait donc dû me plaire, certes... mais tout m'a paru un peu forcé, un peu surenchère, avec une peu trop de cendre ajouté au rimel pour faire plus hard-boiled. Et au final, je n'ai pas complètement accroché, même si j'ai quand même aimé et qu'il ne mérite pas un [Marc Lévy]. Mais un seul pour moi. Par contre, il plaira sans doute à Diogène s'il sait encore lire. Dans mes dernières lectures noires, j'ai préféré Balancé dans les cordes.

Un petit Harry Crews très réussi, La malédiction du gitan, avec une galerie de freaks et de fous de la fonte à faire frissonner les poils pubiens ; et toujours une fin incroyable, ça vaut un bon .

Encore un superbe western, Lonesome Dove épisodes 1 et 2, de Larry McMurtry. Une sacrée fresque traversant l'Amérique du nord au sud, de la frontière mexicaine au Texas jusqu'au Montana (peut-être) en passant par les grandes plaines, où indiens et bisons se font rares (mais piègeux), mais où les mauvais choix, bassesses, manques de bol et trahisons foisonnent. Absolument génial : . Complète parfaitement ma collection de westerns aux côtés notamment des excellents Warlock et Deadwood.

Une grande réussite d'anticipation par le très grand Ian McDonald, auteur du chef d'oeuvre Le fleuve des dieux (entre autres) : La maison des derviches : . Toute à fait dans la même veine, moins technologique, plus fantastique, et toujours aussi foisonnant, c'est une belle réussite, mais pas tout à fait un chef d'oeuvre. Il est parfois un peu long, nous perd un peu plus dans les méandres de sa complexe intrigue, en gros, nous fait un peu trop mariner dans notre jus en attendant le somptueux dénouement final. Ca reste un must.

J'en ai peut-être lu d'autres dont je me souviens moins, là, maintenant.

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

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Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres.

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Amis du rock, je vous invite à dévorer le diabolique roman suivant :
Le chanteur, de Cathi Unsworth, dans lequel un journaliste musical un peu piteux et loser va déterrer de bien sombres instincts en voulant écrire l'histoire d'un groupe de punk-gothique dont les membres, surtout son chanteur, et ceux qui gravitent autour sont barges au plus haut point. C'est bien construit, bien écrit, drôle, percutant, passionnant, chaud comme la braise et bourré de références musicales (rock, punk et un peu jazz). Un très bon roman, sublime si un est un adepte des années punk. ( ) (dans le lien ci-dessus, notez le très bon commentaire de Thomas Bauduret : j'adhère)

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

Je suis un peu déçu que personne n'ait rebondi sur mon dernier conseil de lecture, vu le nombre de rockophiles sur Le forum...

Bref, sinon :
Harjunpää et les lois de l'amour, de Matti Yrjänä Joensuu, deuxième aventure de l'inspecteur Harjunpää après Le fils du policier ; polar procédural fin et sensible ; 288p.

Thème :
"Harjunpää est heureux en ménage, jamais chez lui et amoureux sans se l'avouer de sa collègue Onerva. Il est l'un des inspecteurs surmenés, perclus de fatigue, de la brigade criminelle d'Helsinki. Les affaires irrésolues s'accumulent. Une femme est retrouvée morte chez elle sans qu'il soit possible d'affirmer qu'il s'agisse d'un
meurtre. Harjunpää, sur une intuition, ne classe pas le dossier. En quelques jours, ce qui aurait dû n'être qu'un constat de décès va devenir une vraie chasse à l'homme..."
Moins d'atmosphère que le précédent qui traitait des ados désoeuvrés d'Helsinki, mais une intrigue plus solide et une approche psychologique rare des personnages font de ce roman une vraie réussite, originale et très bien écrite. Ici, on a affaire à un arnacoeur (l'erreur lexicale est voulue) psychopathe qui profite de la naïveté et du désir de plaire de thons féminins aisés. C'est vachement bien trouvé et la manière dont il s'y prend pour que ces femmes soient aveuglées au moment où il trait leur compte en banque est magistral. Harjunpää est un policier toujours aussi décalé (émotif, sensible, honnête et loyal) et redonne foi en l'âme humain, parce que ce n'est ni manichéen (ce n'est franchement pas un héro) et qu'il reste réaliste comme être humain (malgré sa tolérance et sa loyauté, il a quand même bien envie de dérouiller un ou deux collègues machistes, intolérants ou crétins). Vraiment pas un thriller, mais par contre vraiment une série de qualité.

Mauvais Karma, de Jason Starr ; un roman noir sur la chute du piédestal à boire cul-sec ; 305 p.
( )
Thème :
"Richie Segal est dans une mauvaise passe. A 34 ans, sa carrière pourtant prometteuse de commercial semble sur la pente descendante : ses résultats sont en baisse et la pression à son travail est sur le point de le faire craquer. Richie a surtout de plus en plus de mal à supporter le regard de ses amis new-yorkais, naviguant tous dans un milieu social aisé. Il recommence à boire et fait des crises de jalousie à sa compagne Paula ; le plus humiliant est que sa carrière à elle est en pleine expansion.
C'est alors que Richie croise par hasard, dans le quartier des affaires de Manhattan, un homme qu'il pense reconnaître ; comme dans un flash, un souvenir refoulé lui revient lorsqu'il était enfant, [spoil]. Richie va commencer à traquer cet homme, à le harceler et à tenter de lui faire avouer la vérité. Cette obsession le conduit progressivement à laisser se dégrader autour de lui tout ce qui faisait son existence, pour se venger de cette humiliation originelle. Jusqu'à commettre l'irrémédiable... "
J'ai bu ce Jason Starr en deux gorgées (i.e. soirées). Complètement hapé par la glissade en enfer de ce jeune loup en col blanc très typé Bret Easton Ellis (American psycho). C'est fort, efficace, délectable car on se marre bien à le voir faire des mauvais choix systématiques (par exemple, tout le monde ment à tout le monde, la dedans : excellent !). Et puis c'est bien écrit/traduit, et la construction conduit sans coup férir à une chute qu'on pressent, mais qui se révèle bien pire encore. Ce n'est pas du Victor Hugo dans le style, mais c'est un vrai coup de maître.

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

Je viens de le voir en fait, et je pense que je vais me laisser tenter.

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Sans Pellegrino
"Southampton : Pellegrino limogé." (lequipe.fr)