Citation:
Ils savent s'adapter à l'équipe en face, ont étudié en profondeur leur jeu, le travail se voit. Ils ont battu Barcelone et le Bayern en contrant leurs spécificités. Ils sont hyper disciplinés, solidaires, ont des couilles grosses comme des coucourdes et un plaisir réel à faire des efforts les uns pour les autres. Ça n'est pas un réel catenaccio, mais une version moderne et belle à voir.
"Hyper disciplinés, solidaires, font des efforts les uns pour les autres."
Ben heureusement, c'est du foot, toutes les équipes, quelles que soient les tactiques choisies, devraient avoir au minimum ces trois éléments, non?
Les couilles grosses comme des coucourdes, par contre, j'ai pas vu, sur l'ensemble de la compétition (que je prends en route à partir des huitièmes), j'ai trouvé Naples bien mieux pourvu en la matière.
Je rappelle également puisque tu parle de Catenaccio, que ce système de jeu inclue dans sa forme traditionnelle 2 attaquants, 1 libero et du marquage individuel. Heureusement que Chelsea ne s'est pas lancé dans un
"réel catenaccio". La version d'hier, si on tient vraiment à l'appeller "catenaccio", est donc plus moderne, mais plus belle à voir, je ne suis pas d'accord. Les contre nucléaires menés en une ou deux touches de balle par 5 joueurs de champs m'ont dans ce cas manqué.
Pour le reste je suis d'accord, les comparaisons Chelsea 2012 = Grece 2004 n'apportent pas grand chose, on nous annonce à chaque victoire d'une équipe un peu triste la mort du foot, mais finalement ces victoires régulières n'empêchent pas les évolutions dans l'autre sens. Et réciproquement, les victoires du Barça et de l'Espagne ne condamnent pas à jamais les tactiques plus défensives... et heureusement.