Landry a écrit:
Mollo: il devenait un mythe, c'était le fou du kop, capable de galvaniser le public, l'équipe, à coups de moments épiques complètement cultes. Fortin plus malin = opération de reconquête de d'Ornano.
Le gars, il est absolument explosif, mais c'est une évidence qu'il ne marche qu'à l'émotionnel. Tu lui dis qu'on l'aime, tu le choies, tu lui fais une statue, et je suis certain que c'était Ribéry dans deux ans.
Alors non, ne pas céder au prix de Monaco dans un premier temps. Mais lorsque Monaco est pris à la gorge, et commence à considérer que le brader 1M est jouable, pan, retour dans les plumes. Dossier bâclé. Personne n'est ingérable, faut juste trouver un équilibre, donnant-donnant. Pour ce type-là, comment faire était une évidence. Se passer de lui est un luxe insensé.
Mais +100 000 mon Landry !
Le je m'en-foutisme sur ce dossier ne fait aucun doute. Mais moi, il y a autre chose que je ne comprends pas. Comment expliquez-vous qu'un au auparavant, Fortin et Dumas martèlent qu'ils feront tout pour garder Steeven Langil une fois sont prêt terminé ? Souvenez-vous, à les entendre, ils se sont battus et ont négocié férocement pendant 6 mois pour l'arracher à Auxerre.
Et Langil c'était quoi ? 15 premiers matchs superbes, puis plus rien. Ça ne vous rappelle personne ? Un Langil méritait-il plus qu'un Mollo qu'on se batte pour sa sauvegarde ?
Et j'ajouterais même qu'il y a avantage au monégasque, en terme de classe, de hargne, de talent quoi (selon-moi).
Alors oui, Mollo parait fragile dans sa tête, mais en même temps, il a l'air de tout sauf d'un fouteur de merde. Je suis persuadé que bien entouré par Dumas, Seube... quelques cadres, il reste parfaitement gérable.
Face à Lens, quand il met deux plombes à sortir et que Seube lui met un coup de pied au cul pour qu'il se grouille, il ne bronche pas, il obéit.
J'insiste encore sur Mollo car je rejoins également Arthur, je ne suis pas pessimiste sur l'ensemble de l'effectif, mais pour notre milieu de terrain, oui.
En gardant Mollo (pour 1million si on fait confiance à l'Equipe), Frédéric Bulot devenait d'autant plus utile, car ce dernier peut évoluer à gauche, à droite et au centre, et là le milieu créatif était selon-moi étoffé.