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Répondre en citant le message  MessagePosté: 18 Mar 2011 22:36 
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Ah oui, ils devraient essayer le même concept avec ça:

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 19 Mar 2011 00:34 
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udinese a écrit:
En France, c'est sexy le nucléaire.


C'est pas pour lui casser la gueule qu'ils lui courent tous après ?


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 19 Mar 2011 12:27 
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Un article de Mediapart sur Tepco

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Vendredi, la NISA, l'Agence de sûreté nucléaire japonaise, a annoncé qu'elle classait l'accident de Fukushima au niveau 5 de l'échelle internationale INES (graduée de 0 à 7), soit un accident comparable à celui de Three Mile Island en 1979. L'évaluation de la NISA contredit certaines déclarations du gouvernement japonais qui a parlé de «rejets très importants» à l'extérieur de la centrale. Elle s'oppose à l'avis de l'ASN, l'autorité de sûreté nucléaire française, qui parle d'une catastrophe, classée niveau 6, «accident grave». Et à celui du secrétaire d'Etat américain à l'énergie, Steven Chu, pour qui Fukushima est «plus grave que Three Mile Island». Sans parler de certains experts américains qui estiment que l'accident est plus grave que Tchernobyl, le seul événement de niveau 7 de l'histoire du nucléaire civil.

L'optimisme volontaire de la NISA illustre l'opacité du système nucléaire japonais dont Tepco, l'exploitant de la centrale de Fukushima, est le principal pilier.

Premier producteur privé d'électricité nucléaire au monde, Tepco a été l'une de ces entreprises japonaises qui, dans les années 1990, trustaient les dix premières places du classement des 100 premières firmes mondiales établi par le magazine Forbes. En 2004, son revenu annuel approchait 60 millions de dollars et elle employait plus de 50.000 personnes. S'appuyant sur son assise financière et sur le soutien sans faille du gouvernement, Tepco ne redoute guère les remontrances d'une autorité nucléaire, la NISA, qui dépend du ministère de l'Industrie. Revers de la médaille, Tepco a aussi une longue histoire de dissimulation et de désinformation quant à la sûreté de ses installations. Sa culture d'entreprise, de longue date, ne fait pas de la transparence une priorité, c'est le moins qu'on puisse dire.



En 2002, un scandale retentissant a contraint le PDG et le président du conseil d'administration de la firme à démissionner. La NISA avait découvert que Tepco avait falsifié des rapports d'inspection concernant ses trois installations nucléaires: celle de Kashiwazaki-Kariwa, la plus puissante centrale atomique au monde, et les deux unités de Fukushima, dont l'une, Fukushima Daiichi, est aujourd'hui au centre de l'actualité. La firme avait purement et simplement dissimulé 29 incidents ou avaries survenus dans ces trois centrales pendant les années 1980-90. Le problème le plus grave ainsi occulté était un ensemble de fissures affectant les enceintes de 13 réacteurs, sur les 17 exploités par l'entreprise.

Tepco fut obligé de fermer temporairement tous ses réacteurs afin de contrôler qu'ils pouvaient fonctionner de manière sûre. De plus, aux termes d'un accord conclu avec le gouvernement, la firme dut mener une enquête sur la «mauvaise conduite» de ses ingénieurs. L'un des dirigeants de l'entreprise, Hiroyuki Kuroda, rédigea un rapport intitulé «La leçon du scandale nucléaire de Tepco». Sa lecture est édifiante. Kuroda décrit une installation nucléaire dans laquelle la «culture de sûreté» est absente: «Les membres de la Division nucléaire avaient tendance à considérer la fourniture stable de courant électrique comme l'objectif ultime, et prenaient des décisions individuelles basées sur leur conception personnelle de la sûreté.»

Une conception assez particulière, comme l'illustre un exemple de «conduite inappropriée» rapporté par Hiroyuki Kuroda, qui concerne les agents chargés d'inspecter l'un des réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi: «Pendant les tests de fuite menés en routine dans cette centrale en 1991 et 1992, des travailleurs ont [...] injecté de l'air dans l'enceinte de confinement, de manière à faire baisser artificiellement le taux de fuite de cette enceinte.»

L'analyse que fait Hiroyuki Kuroda des causes de tels comportements est révélatrice : «Les ingénieurs avaient une telle confiance en leur connaissance du nucléaire qu'ils en sont venus à la croyance erronée qu'ils n'étaient pas tenus de rapporter un problème aux autorités dès lors que la sûreté était maintenue. Finalement, les ingénieurs en sont arrivés à penser qu'ils pouvaient s'abstenir de rapporter des défaillances tant qu'elles ne constituaient pas une menace immédiate sur la sûreté et, en conséquence, ils ont été jusqu'à détruire des données factuelles et à falsifier des rapports d'inspection ou de réparation.»

Ainsi, c'est leur certitude de maîtriser le fonctionnement de leurs installations qui a conduit les ingénieurs de Tepco à la fraude. Cette attitude a sans doute aussi contribué à la catastrophe actuelle, en particulier le fait que la centrale ait été aussi vulnérable au séisme. Mediapart a relaté dans un article précédent (lire notre article «La catastrophe avait été prévue») qu'un sismologue de Kobé, Ishibashi Katsuhiko, avait dès 2006 averti que les normes anti-sismiques étaient insuffisantes pour garantir la sécurité des centrales japonaises. Membre du comité d'experts chargé de renforcer ces normes, Katsuhiko en avait démissionné en août 2006 pour protester contre le laxisme de ses collègues.



L'année suivante, un séisme de magnitude 6,8 provoquait une cascade d'incidents dans la centrale de Kashiwazaki-Kariwa: une cinquantaine de fuites d'eau, incendies et autres problèmes, retransmis en direct par la télévision dans le monde entier. Selon Katsuhiko, Tepco n'avait pas pris en compte l'activité des failles sous-marines dans la zone de la centrale. Et le sismologue estimait que si le séisme avait été un peu plus fort et son épicentre plus proche de l'installation, une catastrophe se serait produite. C'est ce qui est arrivé aujourd'hui sur une autre centrale de Tepco, celle de Fukushima Daiichi.



En 2007, Tepco avait aussi été critiqué pour s'être trompé dans les calculs sur l'événement et pour avoir tardé à annoncer les problèmes. La leçon de 2002 n'avait pas vraiment été tirée... Et sans doute pas davantage en 2011. Le tremblement de terre du 11 mars était certes hors norme. Il n'en met pas moins en relief la grande vulnérabilité de la centrale japonaise. Non seulement, elle n'a pas été dimensionnée pour résister à une telle secousse, mais les systèmes de secours ne semblent pas avoir le degré de redondance exigé par la sûreté nucléaire: ainsi, les diesels qui auraient dû maintenir le refroidissement des réacteurs après la secousse sont tombés en panne à la suite du tsunami; or, en principe, ces diesels sont dédoublés, de manière qu'en cas de défaillance de l'un d'entre eux, qu'un autre reste en fonction. Là, les deux dispositifs de secours ont été mis hors service d'un coup, ce qui a amorcé l'engrenage de la catastrophe.



La gestion de la crise par Tepco ne semble pas non plus à la hauteur de ce qu'exigerait une sûreté nucléaire digne de ce nom. Les informations diffusées par la firme sont insuffisantes. On ne comprend pas, par exemple, pourquoi Tepco a évacué la quasi-totalité de ses employés au moment où la crise s'intensifiait. Selon un expert américain cité par ABC News, Tepco aurait eu besoin de ces travailleurs sur le site: «Les évacuer est une manière de reconnaître que le sauvetage de la centrale est devenu une mission suicide», estime cet expert.

Ces derniers jours, Tepco a dû faire appel à l'armée et à la police pour aider son équipe à arroser les réacteurs et leurs piscines, au moyen d'hélicoptères et de canons à eau. Ces opérations ont suscité un regain d'espoir dans les médias, mais elles ressemblent à des tentatives désespérées pour retarder l'inéluctable catastrophe. Tepco et les autorités japonaises affichent un optimisme incongru, exprimé par le reclassement de l'accident au niveau 5 de l'échelle INES. Mais il ne suffit pas de faire baisser artificiellement le thermomètre pour refroidir les réacteurs.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 19 Mar 2011 12:42 
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Sauf que depuis plus d'un an, c'est plus les mêmes chiens au gouvernement. C'est pas encore Byzance, mais je pense que ce coup-ci le gars Naoto Kan va pas leur faire de cadeaux.


J'espère qu'ils vont morfler ces enculés.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 19 Mar 2011 14:53 
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Akage a écrit:
Sauf que depuis plus d'un an, c'est plus les mêmes chiens au gouvernement. C'est pas encore Byzance, mais je pense que ce coup-ci le gars Naoto Kan va pas leur faire de cadeaux.


J'espère qu'ils vont morfler ces enculés.


Il y a un article du monde qui parle précisément de ça, ils ont pas l'air très optimistes.

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Pourquoi aucun débat réel sur le nucléaire n'a-t-il encore eu lieu au Japon ? La réponse tient essentiellement à la puissance d'un lobby aux ramifications multiples, mais dont le coeur se situe au sein du ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie (METI), selon Philip White, du Centre d'informations sur le nucléaire pour les citoyens, une organisation japonaise. Le ministère s'est vu confier ce secteur stratégique dans l'objectif d'assurer l'indépendance énergétique du pays.

Taro Kono, député du Parti libéral démocrate (PLD, opposition), critique envers la politique nucléaire du gouvernement actuel, précise que ce lobby fonde sa puissance sur "la relation extrêmement étroite entre le METI et les compagnies d'électricité". Des liens tissés notamment par le recours à l'amakudari, le "pantouflage", qui voit des dirigeants de l'Agence japonaise de l'énergie atomique (JAEA), qui dépend du METI, rejoindre les compagnies d'électricité quand ils arrivent à la retraite.

Illustration de la puissance du METI sur le dossier nucléaire : c'est lui qui conduirait les négociations avec l'Inde en vue d'une coopération bilatérale. La division en charge du nucléaire au sein du ministère des affaires étrangères - une entité qu'a dirigée Yukiya Amano, l'actuel gouverneur de l'Agence international de l'énergie atomique (AIEA) - n'aurait pas de réel pouvoir de décision sur le sujet.

La structure bicéphale constituée par le METI et la Fédération japonaise des compagnies d'électricité (FEPC) peut également compter sur des relais dans le monde politique et s'appuyer sur des organisations chargées de promouvoir le nucléaire, comme le Forum japonais de l'industrie atomique (JAIF), une organisation à but non lucratif créée en 1956, année qui a suivi l'adoption de la loi fondamentale sur l'énergie nucléaire. Le JAIF, très lié à la FEPC, est notamment chargé de "forger un consensus national sur l'usage de l'énergie nucléaire".

Plus généralement, le secteur dispose d'importants moyens financiers, les neuf compagnies d'électricité, à commencer par Tepco, dégageant généralement de confortables bénéfices. Cet argent permet de lever les réticences locales envers des projets de nouvelles centrales. La pratique est ancienne : en 1982, la municipalité de Kaminoseki, dans le centre du Japon, s'était vue proposer un milliard de yens (8,8 millions d'euros) pour accepter la construction d'une centrale par la Compagnie du Chugoku.

De grandes campagnes sont aussi financées dans les médias. "Les compagnies d'électricité sont les principaux annonceurs à la télévision, précise M. Kono. Alors, quand il y a un problème, la couverture reste limitée." Une impression partagée par M. White, pour qui le problème concerne l'ensemble des médias : "Dans les journaux, il semble que les journalistes qui traitent des questions nucléaires fassent partie du très fermé Club de la presse du METI. Ils ont intérêt à soigner leurs relations. En cas de scandale, ils en parlent, mais ne remettent jamais en question la politique menée."

La situation ne favorise pas le débat. "Au sein même de l'administration, il est très difficile d'aller à l'encontre des volontés du METI, ajoute M. White. La tendance reste à la poursuite de la politique actuelle, et personne n'ose s'y opposer."

Même le changement de majorité, qui a mis fin, en août 2009, à plus de cinquante années de pouvoir du PLD, ne semble pas de nature à changer les habitudes prises, car le Parti démocrate du Japon (PDJ, au pouvoir) s'appuie pour une large part sur les syndicats. Or les centrales syndicales du secteur de la production d'électricité sont très puissantes.

Dans un tel contexte, il est peu probable que soient véritablement posées les questions de la densité du nombre de centrales nucléaires sur un territoire soumis à de forts risques sismiques, du retraitement des déchets radioactifs qui s'accumulent au centre de retraitement de Rokkasho, dans le nord du pays, ou encore de la volonté de s'engager dans la production de plutonium, voire tout simplement celle de savoir si le Japon doit renoncer au nucléaire. Sauf si le pire survenait à la centrale de Fukushima... Même dans ce cas, juge Philip White, "la remise en cause viendra d'une pression populaire, pas de la bureaucratie".

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 19 Mar 2011 22:57 
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Une interview d'un responsable de MSF en mission au Japon, il tient des propos encourageants sur l'évolution de la situation pour les sinistrés.

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MÉDECINS SANS FRONTIÈRES, qui dispose d'une antenne au Japon, intervient depuis le 12 mars, avec une équipe de onze médecins, dans le nord de la préfecture de Miyagi, une des plus touchées par le séisme et le tsunami. A rebours d'autres témoignages, le coordinateur " terrain " de l'organisation non gouvernementale, Emmanuel Goué, estime que la situation s'améliore.



Comment intervenez-vous ?

Nous sommes présents dans deux villes : à Minami Sanriku, dont près de la moitié de la population est portée disparue, et à Kesennuma. Nous prodiguons des soins de santé primaire dans les centres d'hébergement, mais nous sommes surtout confrontés à des personnes - souvent âgées - qui ont besoin de suivre un traitement et n'ont plus ni médicaments ni ordonnance. Beaucoup souffrent d'hypertension, de problèmes cardiaques, mais aussi de diabète. Nous essayons de reconstituer l'histoire du malade, voire de retrouver son médecin dans les centres médicaux avec lesquels nous sommes en contact.



Quelle est la situation, une semaine après le séisme ?

La situation s'améliore très vite dans la région. S'il reste encore des " poches " isolées, un travail astronomique a été fait par l'armée pour dégager des voies d'accès. Certains villages qui étaient coupés du monde il y a une semaine ont retrouvé l'électricité et le téléphone mobile. Les autorités locales sont bien organisées et il existe un énorme mouvement de solidarité. Les médecins qui n'ont plus de voitures viennent à pied de toute la province pour aider. Ils sont dispersés dans les centres médicaux en fonction des besoins.

Tout est fait pour faciliter notre travail. Après la phase d'extrême urgence, les hôpitaux commencent de nouveau à être approvisionnés en médicaments. Le nombre de personnes dans les centres d'hébergement se stabilise, car certaines parviennent à repartir dans leur famille ou chez des amis.



La région dans laquelle vous travaillez se trouve-t-elle en situation de crise humanitaire ?

Non, je ne peux pas dire cela. Il fait froid, il y a des pénuries, mais le pays a eu une réponse rapide, puissante et efficace pour une catastrophe de cette ampleur, à laquelle s'est ajouté un accident nucléaire majeur. Dans un autre pays, l'impact sur les populations aurait été bien plus important.



Allez-vous renforcer vos équipes ? Pensez-vous être là pour longtemps ?

Nous n'avons pas encore tranché. Tout dépendra des besoins des autorités locales, mais nos interventions évoluent déjà du médical " pur " vers un soutien psychologique et logistique. Nous allons distribuer des " kit hygiène ", car il faut veiller à améliorer les conditions d'hygiène des sinistrés qui ont passé une semaine dans la précarité des centres d'hébergement. Combien de temps resterons-nous ? Je ne sais pas. Pour l'instant, je ne me projette pas au-delà d'un mois. Mais peut-être devrons-nous rester plus longtemps.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 20 Mar 2011 00:10 
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Localisation: Zoranie
les Yakuzas sont sur le coup, pour l'entraide, et le code d'honneur

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Organized crime. Police aren't the only ones on patrol since the earthquake hit. Members of the Yakuza, Japan's organized crime syndicate, have also been enforcing order. All three major crime groups—the Yamaguchi-gumi, the Sumiyoshi-kai, and the Inagawa-kai—have "compiled squads to patrol the streets of their turf and keep an eye out to make sure looting and robbery doesn't occur," writes Jake Adelstein, author of Tokyo Vice: An American Reporter on the Police Beat in Japan, in an e-mail message. "The Sumiyoshi-kai claims to have shipped over 40 tons of [humanitarian aid] supplies nationwide and I believe that's a conservative estimate." One group has even opened its Tokyo offices to displaced Japanese and foreigners who were stranded after the first tremors disabled public transportation. "As one Sumiyoshi-kai boss put it to me over the phone," says Adelstein, " 'In times of crisis, there are not Yakuza and civilians or foreigners. There are only human beings and we should help each other.' " Even during times of peace, the Yakuza enforce order, says Adelstein. They make their money off extortion, prostitution, and drug trafficking. But they consider theft grounds for expulsion.

That's not to say that a culture of reciprocity and community doesn't play a role in the relatively calm response to the quake. It's just that these characteristics are reinforced by systems and institutions. Adelstein quotes an old Japanese saying that explains the reciprocal mindset: "Your kindness will be rewarded in the end. Charity is a good investment." But there's a flipside, too: Unkindness will be punished.


source

http://www.slate.com/id/2288514/

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Comme dirait l’autre, « ça durera ce que ça durera » mais comme disait ma grand-mère, « ce qui est pris n’est plus à prendre ».


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Messages: 10196
l'evolution du panache de fumée


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Messages: 16378
Localisation: Paris
Un article du Wall Street Journal à propos de la différence de traitement de l'actualité autour du nucleaire au Japon.

On peut le résumer à cela:

Hiroshi Ishikawa, le boss du club national de la presse au Japon, indique qu'au fond la différence tient au fait que les médias japonais traitent la perspective que la crise va être résolue.
Les médias étrangers se concentrent sur l'autre aspect, la perte de contrôle de la situation.

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Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
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Inscription: 31 Aoû 2005 22:06
Messages: 15978
Localisation: MontP
Je suis rentré du fin fond des montagnes, toute une semaine sans un ternet, mais une seule question en tete, que fait la section Tofu du forum ?

Quoique vous fassiez on vous soutient, ce qui ne mene a pas grand chose mais enfin.

Revenez nous quand vous le voudrez, mais en bon etat et avec les bonnes couleurs. J'ai toujours pas constaté de visu si Akage est aussi roux qu'on le pretend... j'aimerais bien voir un jour.

En attendant, les precautions de base s'imposent pour eviter les retombees, donc pas de chichi, le parapluie est o-bli-ga-toire!

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Sortez couverts !

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Si jamais ce message devait être copié/collé un jour sur un autre forum, je déclare que j'ai été victime d'une usurpation d'identité et que c'est pas moi


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Messages: 16378
Localisation: Paris
Une bonne grosse dose de documentation sur le site de France Cul

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 21 Mar 2011 01:30 
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Messages: 9631
Localisation: à la limite de tout.
toujours à Kyoto Akage ?

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Livio is inside Me - We're Together - For Life - Keep the Peach

Rejoignez le Groupede libérationde Livio Nabab du banc de touche


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Ouaip, je vous fais un petit CR dans quelques heures, avec des photos si vous voulez.

Là, je vais aller boire une bière.

*perd pas le nord*


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Messages: 30330
Localisation: DTC
Akage a écrit:
Là, je vais aller boire une bière.


Les bières japonaises sont pas dégueulasses.
Asahi, Kirin ou autre ?

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Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.


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Elles vont bientot etre fluo en plus, la classe 8)

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