Apres
2006
Apres
2007
Apres
2008
(Tiens ? y a pas eu 2009 ??)
Une annee 2010 au cinoche donc.
Numerologie : 64 toiles dans l'annee, en 11 mois en fait puisque avec l'offre tripleP depuis le 2 decembre, c'est pu trop possible.
Dont 53 films estampillés "2010" (ou 2009), et 11 vintages.
Parmi ces 11 anciens, j'ai decouvert le déchirant
Gens de Dublin de John Huston et revu les planantes
Moissons du Ciel, littéralement donc les 2 plus belles experiences au cine en 2010.
53 "nouveautés" c'est beaucoup pas mal, mais il y a beaucoup plus de quantité que de qualité. Paradoxalement il y a quantité considérable de films que j'ai loupés et que j'aurais voulu voir, car la vie moderne impose que je maitrise de moins en moins le "quoi" voir au cinoche, qui est sournoisement imposé par le "quand" aller au cinoche. Autre paradoxe, quand un film ne me satisfait pas, j'ai tout de suite envie d'y retourner pour passer a autre chose...
Donc relativement peu d'enthousiasme retrospectivement sur les meilleurs films de l'annee, surtout que ca triche le NickP d'or etait sorti en 2009.
NickP d'Or
Le ruban blanc: j'ai toujours adoré l'idée des coups de regles sur les doigts ou la fessée aux orties, meme si je suis malheureusement toujours passé a coté. Ces gamins aussi adorent, meme si pour ca ils doivent faire des crasses aux grands. Ah les gosses...
NickP d'Argent
L'illusioniste : lumineuse animation, qui a reussi a faire revivre Tati -dont je suis assez fan- pour tourner un dernier film dans l'Ecosse de Tintin et l'Ile Noire, j'ai beaucoup bouleversé avec la bouboule dans la gorge.
NickP de bronze
Poetry : Sans doute la plus douloureuse histoire cette année : faites des gosses pour qu'apres ils vous assassinent des jeunes filles entre 2 sms et un post sur facebook. Ah les jeunes...
(La, je vous offre la bande annonce VO sans sous-titre, sublime de beaute comme ca, car la crasse de bande-annonce francaise balance absolument toute la sauce. Si par malheur je voyais des bandes-annonce de films au cine, je crois que je n'irais quasiment jamais.)
Ensuite dans le désordre, j'ai aimé :
Gainsbourg vie heroique : completement improbable avec sa baudruche-gainsbarre
Shutter Island : sans aucun a priori sur l'histoire ni le theme, j'ai marché a fond
Copie conforme: Kiarostami s'est translaté en Italie sans rien perdre pour moi de l'intelligence incroyable de ses montages... contrairement a tout ce qui s'est dit dans la presse
Mother : dont le souvenir s'est malheureusement completement fait bouffer par le superieur Poetry, mais c'etait bien quand meme.