Landry a écrit:
Mon grand-père mort à 65 d'un cancer de la plèvre et mon père toujours essoufflé à 67 et n'en ayant plus pour longtemps, seraient un exemple. Ouvriers à Condé-sur-Noireau, amiantés, voilà le sort de la plupart des anciens employés. Je rêve que des études soient faites sur l'espérance de vie dans un tel bassin industriel... Remarque le cigare ça donne le cancer et la pipe des infarctus...
Dans mon propos, je n'englobais pas bien sûr les maladies professionnelles. Ceci est un problème pour moi différent du problème de la pénibilité.
Heureusement pour les ouvriers, tous n'ont pas été exposé à des produits dangereux.
Alors certes les ouvriers sont bcp plus exposés au souffrance liés aux articulations mais ces souffrances ne font pas mourir. Au pire, elles handicapent.
A l'inverse, on peut penser qu'un cadre à qui on va exiger des objectifs insensés et un nomdre d'heures de travail énorme va être présenter un risque d'accident cardio-vasculaire important donc un risque mortel...
Bref, si on met de côté les scandales de l'amiante, des produits agricoles etc..., je pense en effet comme il a été dit que l'espérance de vie plus courte des ouvriers trouve une bonne partie de son explication dans une différence de culture sociale.
En gros, le cadre va bcp s'inquiéter dans sa santé au cours de sa vie (il faut dire aussi qu'il en a les moyens financiers) alors qu'en général il n'y a pas cette culture dans les milieux ouvriers.