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Beckett sortait chez Minuit.
Robbe-Grillet aussi tu me diras.

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Sous l’Iris, sous la peau
Sous les ongles et dans l’étau

Je crois que tu parles de moi Effectivement Murakami j'en ai lu un paquet... et j'accroche moins sur les derniers (Kafka sur le rivage par example). En ce moment je relis "La course au mouton sauvage", c'est vraiment bon. J'ai du mal a décrire, c'est dans un sens tres "banal", l'histoire d'un mec qui a une vie assez chiante a qui il arrive une histoire a dormir debout. Mais la ou j'apprécie Murakami, c'est que son écriture fait super bien passer le cote fantastique, on y croirait presque et du coup on se retrouve dans un monde onirique et parfois poétique, parfois burlesque ou grave, qui reste tres proche de notre quotidien.

Ce que j'apprécie également c'est que son oeuvre, qui décrit la société japonaise et dénonce certains de ses aspects, arrive a faire passer son message "au dela" de son pays (ce qui n'est pas toujours le cas de romans dont l'histoire se déroule au Japon).

"Chroniques de l'oiseau a ressort" est assez "étrange" dans le sens ou tout une partie de l'histoire se passe durant le massacre de Nankin (si je me rappelle bien), ce qui donne un aspect different.
"La fin des temps" est centré sur la dualité entre deux univers (theme assez récurrent chez Murakami d'ailleurs). J'ai moins accroché.
Sinon son bouquin plus récent et autobiographique sur la course a pied est vraiment sympa. Pas vraiment passionnant, pas de scénario ou autre histoire super accrocheuse mais encore une fois une description d'un quotidien dans l'effort auquel on peut comprendre un peu mieux le personnage...

Au passage, je remercie tous ceux qui participent a ce topic et qui ont garni ma bibliothèque ces derniers mois (j'ai été bluffé par Le bruit et la Fureur par exemple).

PS : désolé si certains accents manquent, je suis sur clavier anglais.

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If you know the enemy and know yourself, your victory will not stand in doubt; if you know Heaven and know Earth, you may make your victory complete. - Sun Tzu

Photo des chemises, sinon fake.

En relisant ton mail, je pense que c'est Céline qui m'a fait dire que je n'aimais pas tout.
Moi aussi j'ai énormément de lacune en Classiques, et j'avoue humblement que certains que j'ai pu lire récemment ne me touche pas.
Céline, outre l'aspect vomitif du personnage qui n'a rien avoir avec son potentiel talent littéraire, me laisse froid. Ces alignées de bouts de phrases entrecoupées de points d'exclamation, même si je comprends qu'on puisse crier au génie, m'ont plus fait l'impression d'un effet de style vain et franchement illisible.
Mais, encore une fois, je ne suis pas une référence et probablement que celui qui supporte une telle écriture heurtée peut être subjugué.

Les autres que tu cites, à part Pelecanos et Buk, je ne connais pas.
Je ne sais pas si tu apprécies Borges, mais si c'est le cas, tente-toi Danielewski. C'est fort.

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

je plussain évidemment

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Malherbe in a coma, I know, I know - it's really serious
Do you really think it'll pull through ?

Je vais pas en faire des caisses sur Céline.

Pour une entrée en matière, tente du livre audio ou de l'archive sonore.

Par exemple, la semaine dernière le "ça peut pas faire de mal" de Guillaume Gallienne était consacré à LF Céline et plus particulièrement son Mort à Crédit.

Le spectacle "Voyage au bout de la nuit" de Luchini est très bien. Qu'on aime ou pas l'Fabrice, il a le rythme Célinien.

Il y a aussi une "[url=http://www.amazon.fr/Anthologie-Céline-Artistes-Divers/dp/B00004UFCE/ref=pd_rhf_p_t_1]Anthologie Céline[/url]" chez la belle maison Fremeaux&Associes.


Si je trouve 2 minutes, j'claque un Rest In Peace (smiley clin d'oeil, t'as compris?)

Dans mes bras ! Je n'aime pas son écriture mais alors pas du tout. Enfin Je vais pas en faire des tonnes dessus, mais j'aime pas. Reste que "Ça a commencé comme ça" est effectivement un coup de génie. Sans suite.

Le père de Céline était havrais, il n'y donc rien à ajouter.

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Prions l'atome.

C'est vrai que ce bug est étrange. J'ai Natza à l'heure Moscou (+2) et personne n'arrive à écrire après lui.

Edit : Et puisque certains se servent de ce topic comme d'une outre à conseils, je vous invite à lire ce roman argentin : http://www.zulma.fr/livre-argent-brule-555.html Il ressort en avril, mais il a été publié en 2001 chez René Dimanche. La note du traducteur est juste.

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Make Le Forum great again !

Bienvenue dans la 4e dimension.

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L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.

Ban nan, je n'ai jamais lu Borges...d'ailleurs j'ai pas dû lire des masses d'hispanophones, je sais pas pourquoi mais je connais très mal...c'est sans doute la prestation putride d'Anthony Delon dans 100 ans de solitude qui me bloque inconsciemment...

Sinon, dans ce que j'ai cité, Vian si tu connais pas (je sais pas quel âge t'as) c'est un petit peu tard je le crains...autant ça m'avait retourné à 17 ans autant quand j'ai tenté de le relire j'avais pas été en joie.

Tu peux te ruer Maïakovski, un poète russe, dramaturge aussi, mais principalement sur les débuts (1913 - 1921, les deux premiers tomes) après c'est plus indigeste. Fuis la traduc de cette conne de Triolet.

Fante fait partie des écrivains américains importants, un des derniers de l'âge d'or de la litt américaine du XXème...pour info, c'est en lisant "demande à la poussière" le dernier de la trilogie Bandini de Fante que Buk prétend avoir eu envie d'écrire. Dos Passos c'est fabuleux, ça a la même légèreté que Faulkner mais en plus narratif.

Tom Sharpe c'est une lecture d'été, un anglais hilarant qui n'y va pas avec le dos de la cuillère, tu peux lire les deux premiers Wilt sans problème. (d'ailleurs je le conseille aussi aux Ajacques et autres Ridan qu'ont envie de lire mais qui savent pas trop quoi)

Dans mes lectures plus récentes, E.Loe c'est un norvégien contemporain, hyper poilant, qui raconte des histoires d'une déceptitivité joyeuse..."Autant en emporte la femme" et "Naïf ! Super" sont incontournables.

J'en ai déjà parlé ici mais tout un chacun se doit d'avoir lu "Mendiants et Orgueilleux " ou "la Violence et la dérision" d'Albert Cossery, un égyptien francophone que j'aime beaucoup.

Sinon, dans les trucs lus y a pas longtemps, un peu dans le même cynisme que l'autobio de Sanders, je conseille Oblomov, de Goncharov qu'est l'histoire d'un bourgeois russe rêvant de ne jamais quitter son appart et d'y demeurer en robe de chambre.

Voilà pour la blanche, je taperai dans la noire ultérieurement.

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ayet c'est bon faisez péter les liv

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Ouch !
Dans ta liste, je n'ai lu que Vian, y a un bail. Souvenir neutre.
Y a Fante qui me tente, le reste, plus tard.
(PS : j'ai 35 ans, toutes mes dents sauf 5, va savoir pourquoi 5...?)

Lus récemments : Les seigneurs de l'Instrumentalité de Cordwainer Smith(recueil de nouvelle dans un univers cohérent, de la SF à papa, mais poétique et intelligente) et le très bon Fatherland de Robert Harris.

Bon, l'instrumentalité, à part pour ceusses qui ont envie d'un bon Space Op' pas bourrin, je ne développe pas.
Par contre, Fatherland, ça risque d'en intéresser plus d'un.
C'est une uchronie (il existe un point de divergence dans l'Histoire) qui voit l'Europe, en 1964, dominée par le grand Reich qui s'étend de la Lorraine à l'Oural. C'est un polar (avec une intrigue, donc) mais dans un environnement nazi (architectures, lois eugéniques, propagande). C'est plutôt bien foutu, et même si la chute (et la "Révélation") sont quand même convenus, j'ai tourné les pages avec grand plaisir, rien que pour l'ambiance.
C'est écrit "Ceci est un Frileur" sur la couv'. C'est des conneries, jamais on a peur, jamais il y a un suspens insoutenable. Et d'abord, j'aime pas les frileurs.
Une bonne lecture, assez rapide qui plus est.

Là je plonge dans l'anticipation, avec un Andrevon, Le travail du furet, que certains ici ont probablement lu. Ca part avec un hommage à Manchette, et c'est écrit comme un roman noir.

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

Un ptit week-end dehors, mais un peu dans les bouquins aussi.

Fini Le travail du furet de Jean-Pierre Andrevon. Un roman noir d'anticipation. A partir du moment où l'on accepte la gouaille vulgaire du narrateur, un exécuteur qui régule la surpopulation pour l'Etat, c'est du bonheur.
Y a d'l'action, de l'argot, de la réflexion. Un bon Andrevon que je conseille, notamment à ceux qui baignent dans les romans noirs.

Là, j'ai commencé la trilogie berlinoise de Philip Kerr, du polar sous l'allemagne nazie qui va enterrer Fatherland dans les limbes de mes souvenirs. Clairement, Fatherland a sous-exploité le postulat uchronique (alléchant) et Philip Kerr est encore plus saisissant dans sa description de la mise en place du système nazi en Allemagne qu'il cale, lui, dans la vraie Histoire. La trilogie débute en 1936 au moment des jeux de Munich. C'est de la balle. Je vous tiens au courant, amateurs de polars !

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

Génial, c'est noté

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