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Répondre en citant le message  MessagePosté: 12 Jan 2010 12:56 
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Diogene a écrit:
Les bibliophiles avertis


C'est quoi cette espèce là ? C'est le niveau au dessus des simples lecteurs ?


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 12 Jan 2010 12:57 
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Oui, et le niveau en dessous des simples lecteurs, c'est moi.

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I never forget a number. Names? In one ear and out the other. Places? Nope. Faces? That's rich. But, numbers? I have a gift. I guess that's why I'm an accountant.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 12 Jan 2010 13:44 
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merlinenchant a écrit:
ajacques a écrit:
Hier soir j'ai lu le premier chapitre du Déchronologue (c'est peu je vous l'accorde mais j'avais aussi envie de regarder Arrested Development) et bah je sens que ça va me plaire.

Merci à celui, celle ou ceux qui l'ont conseillé !

(et je sens que les tempêtes de Saint-Aubin vont être un bel environnement pour le bouquin)



Je ne suis pas un fervent de la lecture, d'ailleurs jusqu'à présent j'ai du lire que 2 livres en intégralité:
Le grand Meaulne
et la nuit des temps de Barjavel

Mais la ton livre Déchronologue me tente bien. Le thème a l'air plaisant.

Fonce !
Benoît Cauet a écrit:
Sur les conseils de je ne sais plus qui, j'ai lu Les chroniques de l'oiseau à ressort.


J'ai trouvé excellent, je le recommande vivement.

Mais ui ! Un de mes préférés entre tous, peut-être tout juste dépassé par Cent ans de solitude (et encore...).

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 12 Jan 2010 15:45 
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Plein de choses excellentes, pas forcément toutes récentes.

Le recueil de mini-romans Thanatopolis de Lucius Shepard. 4 grosses nouvelles ou petits romans qui décapent. Certaines se passent dans un futur à court-terme, mais toutes lorgnent vers le fantastiques. Que du bon !
Le rockn' roll est réellement la musique du diable ; la frontière Mexique-USA est physique mais déchaîne toujours les fantasmes d'une vie meilleure (finalement illusoire) ; une ancienne base militaire sur une île est le coeur générant une illusion globale et flippante (celle-là est une nouvelle proprement stupéfiante) ; une république bananière d'Amérique centrale héberge une ferme expérimentale où de cupides gringos jouent au Dr Frankenstein sur les locaux (celle-là est proprement jubilatoire, le "héro" (hmm) est un correspondant de guerre désabusé qui plaira beaucoup aux adeptes de Ken Bruen, de James Crumley et de Jim Thomson...).
Les 4 sont très variées, toutes excellentes, mais je trouve que les deux dernières sont des textes... parfaits.

La magnificence des oiseaux de Barry Hughartest une fantasy burlesque bien plus drôle et subtile que Pratchett qui se déroule dans l'empire chinois fantasmé (et fantastique) des Tch'ang. C'est très érudit, poétique, bien écrit, très drôle et proprement jouissif. C'est la première aventure de l'improbable duo Maître Li - Boeuf numéro dix dont la résolution de l'enquête passera pas la résurrection d'un mythe oublié (10ème fils virilement bâti de sa famille, le narrateur), il y en a deux autres. Chouette !

Le fameux Ken Bruen, avec son poivrot irlandais Jack Taylor dans Delirium tremens. Ne cherchez pas une enquête à la Conolly, il n'y en a pas, ou peu. Par contre on suit au travers de chapitres ultra-courts, pêchus et parfois elliptiques ce looser de Taylor dans sa vie de faux enquêteur non-assermenté entre bars, potes louches et illusions fugaces de petits bonheurs vains. Le type est attachant et on a envie de le suivre, bien aidé par l'humanité suintante du récit et l'écriture simple et alerte de Bruen.
Très bon. Dans le même style, en aussi désabusant et attachant, mais plus long et moins alerte, il y a James Crumley (Dernier baiser) avec son privé américain encore plus poivrot et presqu'aussi désabusé. On y croit un tout petit peu moins, mais c'est pas mal, il y a un peu plus d'enquête.
Dans la série des poivrots (australien, là), il y a également Derniers verres d'Andrew McGahan dans la chaleur de Brisbane, excellent, vraiment, avec plus d'enquête et un poil moins d'humanité.
Avec plus d'humanité et de psychologie, mais moins d'alcool, il y a le fabuleux Ville noire Ville blanche de l'américain Richard Pearce: immanquable puzzle.
En encore plus désabusé, mais plus froid, il y a l'effroyable 1275 âmes. Glaçant.

Là j'attaque la deuxième moitié du recueil de nouvelles Volume 1 de JG Ballard (et y a le vol. 2 qui vient de sortir ! cool !). C'est vraiment bourré de pépites. Ballard est un pur génie littéraire.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 17 Jan 2010 14:42 
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Bon, j'ai terminé le Shutter Island de Lehane et c'est vraiment du bel ouvrage. Je suis pas un spécialiste du thriller mais je conviens que l'architecture de l'intrigue est bien ficelée et les dialogues percutants. Le talent de l'auteur réside dans sa capacité à glisser des éléments éparse de compréhension de ce qui se trame. Aussi, si l'on parvient à pressentir ce qui se joue (dès les premières pages à vrai dire mais je ne veux pas spoiler) il faut vraiment attendre le dénouement final pour que le puzzle se recompose. Dénouement magistral d'une grosse noirceur. Le livre mérite une seconde lecture pour analyser les détails et voir comment Lehane joue avec nous à chaque moment.
J'espère que l'adaptation sera à la hauteur du roman, mais Scorcese et DiCaprio, ça peut le faire.

Je reviens au polar français avec un Picouly : Les Larmes du Chef. Avec l'approche du Superbowl, c'est nickel.

Quand on s'appelle les "Chief Tears" et qu'on pratique le football américain en plein XIXème arrondissement, on manque un peu d'adversaires pour se juger à sa juste valeur.
Heureusement que le sort, toujours complice des audacieux, fait atterrir l'avion des "Dallas Cowboys" à Orly… Il suffit d'amener les Texans au bord du canal Saint-Martin et de ne pas semer trop de cadavres en chemin.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 18 Jan 2010 19:40 
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+1 pour Shutter Island.
Je frémis d'impatience pour l'adaptation.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 26 Jan 2010 18:24 
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Abidbol a écrit:
Les amateurs de littérature noire ( il y en a) et les accrocs du kikapença ( ils sont nombreux) pourront lier leur deux passions en lisant Hérésie du grand Charles Willeford chez Rivages. C est l'histoire d un jeune critique d'art, sans doute le meilleur critique des USA, donc sans doute le meilleur du monde entier. Notre héros est psychopathe. Heureusement, pas de psy, de flic, ou de profileur pour nous le faire comprendre. C'est un beau héros.



J'ai trouvé ça tantôt chez Gibert. Dans ma besace, du même auteur Miami Blues et Une seconde chance pour les morts.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 31 Jan 2010 10:52 
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Si vous avez envie de vous lire un livre de Bukowski je vous recommande Le postier, il y a son style incroyable qui s'exprime à chaque page, ça donne un bouquin hilarant nourri d'anecdotes sur le monde du travail salarié et les relations conjuguales. C'est court et bon, ça fait du bien et ça donne envie de se bourrer la gueule avec lui pour dire et entendre plein de conneries qui donnent un sens à la vie de chien.

Bukowski a écrit:
« Ca a commencé par erreur.
C'étaient les fêtes de Noël et j'avais appris par le pochard en haut de la côte, qui faisait le coup à chaque Noël, qu'ils embauchaient quasiment n'importe qui, alors j'y suis allé et sans avoir le temps de réaliser je me suis retrouvé avec une sacoche en cuir sur le dos à cavaler comme bon me semblait. Parlez d'un boulot, que je pensais. Peinard ! Ils vous donnaient juste un ou 2 pâtés de maisons à faire et si vous arriviez à finir, le facteur titulaire vous en donnait encore un autre à distribuer, ou alors vous pouviez rentrer et le chef vous en donnait un autre, mais surtout, vous preniez bien tout votre temps pour fourrer ces cartes de Noël dans les fentes. (…) »

« (…) Alors le vieux a fait un gros chèque à Joyce et ça y était. On a loué une petite maison sur une colline, et puis Joyce s'est mise à me sortir toute cette morale stupide.
« On devrait trouver un travail tous les deux », disait Joyce, « pour leur prouver que tu cours pas après leur argent. Leur prouver qu'on peut se débrouiller tout seuls. »
« Baby, c'est de la gaminerie. N'importe quel crétin est capable de mendier un boulot quelconque ; mais faut être un sage pour l'étaler sans travailler. Ici on appelle ça "la démerde". J'aimerais être un bon démerdard. » (…) »

« (…) Je sais pas comment ça arrive aux gens. J'avais une gosse à nourrir, besoin de boire quelque chose, y'avait le loyer, les chaussures, chemises, chaussettes, tous ces trucs. Comme tout le monde j'avais besoin d'une vieille voiture, quelque chose à manger, tous les petits aléas.
Comme les femmes.
Ou un jour aux courses.
A vivre au jour le jour et sans porte de sortie, vous n'y pensez même pas.
Je me suis garé en face du Federal Building et j'ai attendu que le feu passe au vert. J'ai traversé. Poussé les portes à battants. C'était comme si j'avais été un morceau de fer attiré par un aimant. Je n'y pouvais plus rien.
C'était au 1er étage. J'ai ouvert la porte et ils étaient là. Les employés du Federal Building. J'ai remarqué une fille, la pauvre, un bras seulement. Ca faisait une éternité qu'elle était là. C'était comme être un vieux pochard comme moi. Enfin, comme disaient les gars, faut bien travailler quelque part. Alors ils acceptaient ce qu'il y avait. C'était la sagesse de l'esclave.
Une jeune noire s'est approchée. Elle était bien habillée et contente de sa situation. J'étais content pour elle. Avec son job, moi, je serais devenu cinglé.
« Oui ? » elle a dit.
« Je suis préposé aux postes », j'ai dit, « je veux démissionner. »


J'aime bien le commentaire d'un lecteur posté sur amazon:

Tieum a écrit:
Ce roman est peut-être mon préféré du vieux Hank. Ceci doit tenir à la verve dont on sent animée cette oeuvre de sa 'jeunesse' littéraire.
Un bref retour sur le contexte : ecrit à 50 ans, ce premier roman revient sur les années les plus sombres de la vie de Bukowski : écrivain misérable de poêmes scandaleux, ivrogne notoire, baggareur impénitent, il se lance, un peu par hasard, dau service des nobles postes américaines, avec la ferme intention de tout plaquer une fois avoir réuni suffisemment d'argent pour boire et jouer aux courses un bout de temps. Il y restera 20 ans, avant de tout plaquer, non seulement pour boire et jouer, mais aussi pour écrire.
On y retrouve toute la sombre poésie maudite, le fiel tiède et indolent qui caractérise à mes yeux chaque livre de Bukowski. Désabusé, humilié, confronté aux chefaillons, aux crèves la faim à mi-temps, mais surtout à lui-même, ses déceptions, ses abandons, ses échecs, sa libido galopante et son ventre mou.
Crade, pauvre, malodorant, humilié, écoeuré...j'ai parfois presque des scrupules à aimer ce livre en imaginant les forces qui ont pu le faire accoucher de la grosse panse de Buk.

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« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
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Répondre en citant le message  MessagePosté: 02 Fév 2010 11:38 
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Bukowski... un des écrivains qu'un jour, il faudra vraiment que je lise...

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 02 Fév 2010 12:20 
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Karibou a écrit:
Si vous avez envie de vous lire un livre de Bukowski je vous recommande Le postier, il y a son style incroyable qui s'exprime à chaque page, ça donne un bouquin hilarant nourri d'anecdotes sur le monde du travail salarié et les relations conjuguales. C'est court et bon, ça fait du bien et ça donne envie de se bourrer la gueule avec lui pour dire et entendre plein de conneries qui donnent un sens à la vie de chien.

J'exige l'audio lu par Denis Lavant.

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Alors Baliballon, quelle est votre analyse ?


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 02 Fév 2010 12:23 
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Ça c'est une idée, ça m'ettonerait qu'ils aient du bukowski en audio à la bibli mais c'est un truc à faire en tout cas.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 05 Fév 2010 18:42 
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Allez, des ptits CR du Richos (qu'avait un peu disparu d'la circu m'direz-vous... et vous n'auriez pas tord, mon brave).

Alors d'abord Dennis Lehane, un auteur franchement apprécié depuis Shutter Island dont s'est récemment réjoui le (Ptit blanc-) Dio récemment : Un dernier verre avant la guerre.
on s'immerge dans l'enquête menée par un duo de privés arrachés d'un quatier sordide de Boston et réfugiés, pour bosser, dans le clocher d'une église désaffectée. Le démarrage est un tout petit peu poussif, mais une fois l'enquête enclenchée (vers la 100ème page : un mort - un blessé), c'est alors un vrai bonheur. L'intrigue en elle-même suffirait à en faire un excellent bouquin, mais si on y ajoute une réelle épaisseur des persos, de leur histoire, de leur psycho qui leur bâtissent un charisme hors norme, on tient alors un pur polar noir de la meilleur engeance.
Le ton qui, dans les premières pages ne semble guère se démarquer d'un Crumley ou d'un Bruen, prend alors son envol et donne une saveur empathique aux aventures de Patrick Kenzie et Angie Gennaro.
Y a du politicard nauséeux, du macreau bien pourri, un meneur de bande bien impitoyable, tous aussi machiavélique. Y a du racisme anti-noirs, anti-blancs, anti-irlandais, anti-pauvres, anti-riches, anti-cons... Un traitement de ces épineuses idéologies sur le fil du rasoir, mais toujours bourré d'humanité.
Au final, je l'ai préféré à Crumley et il est largement au niveau de Bruen, même si le traitement littéraire-populaire est plus marqué chez Bruen. Incontournable.

Ensuite, un bouquin mythique trop peu épais de Régis Messac (idéologue pacifiste d'avant-WW2 probablemant mort à Sobibor... les nazis n'appréciant que moyennement son militantisme) au nom improbable : Quinzinzinzili.
C'est du post-apo désabusé, lucide sur l'incapacité humaine à se remettre en question et à rebondir une fois le fond atteint, sans aucune complaisance envers les travers humains que la civilisation ne parvient pas à dompter (alors quand y en a même plus, de civilisation...). C'est cynique, ultra-lucide et follement drôle. La plume de messac est étonnante de modernité (c'est écrit en 1938, je crois).
In chef-d'oeuvre, un vrai. Incontournable (bis). Et si vous aimez pas, m'en fout ! Quinzinzinzili ! Quinzinzinzili !

J'eus cité par le passé World War Z de Max Brooks(fils de Mel), mais ne vous en fis aucun CR. En voici un court : Incontournable (ter).
Pourquoi ? me direz-vous. D'abord on dit s'il te plaît mon Richos. Ensuite, parce que vous en connaissez beaucoup des bouquins qui vous narrent au travers de témoignages de survivants à travers le monde et les conditions sociales, allant croissant dans l'intensité, la Guerre totale que l'humanité, bien arrogante et incapable d'anticipation, a mené aux Zombies ? Les Zombies (ou Z ou Zacks ou Goules ou G) qui sont issus de l'infection virale qui a contaminé la planète et qui sont en fait des morts revenus à la vie, ces cons, au lieu de mourir paisible. Du coup, chaque fois qu'un Zack dégomme un sain, ça fait -1 chez toi et +1 chez lui, par contre toi, quand t'en dégommes un, ben faut bien viser. Si tu manques la tête, genre s'il saute sur une mine et perd ses deux jambes, sa queue et ses bras, ben il va continuer à ramper, se planquer (incidemment d'ailleurs, leur intelligence est oligonesque) dans les hautes herbes et te bouffer le tibia quand tu ne t'y attends pas.
Bref, coriaces ces Goules.
Foncez, mes cocos, accumulez de l'expérience et munissez-vous du Guide de survie (vendu par ailleurs), car bien sûr, le virus est déjà parmi nous.

Là, j'attaque DOA et ses Citoyens clandestins que Dio, je crois, apprécie. Le départ est en boulet de canon. Si DOA tient ce rythme sur les 700 pages, ça va être mythique !

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 06 Fév 2010 10:37 
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Bonjour,

Excusez-moi au niveau littérature je suis en dessous du niveau des simples lecteurs comme SegArkO. Je ne vais donc pas causer d'auteurs qui finissent en "Kowsky" ou "Ovitch", pour les bouquins je me suis arrêté à Pennac et Agatha Christie.

Je voulais juste savoir ce que vous pensez de Marc Levy (oui je sais, avec un peu de chance rien que son nom doit provoquer la nausée aux "bibliophiles avertis"), notamment de "Et si c'était vrai" et de "Vous revoir"? (Je ne parle évidemment pas du film de merde mais des livres.

C'est de la littérature de comptoir, de gare, de latrines, ou ça vaut le coup d'y jeter un oeil?

Tant que vous y êtes si vous avez un avis sur les bouquins qui ont suivi, je prends aussi.


Ah et ultime requête, vous en pensez quoi vous de Houellebecq et notamment de "La possibilité d'une ile"?

Merci et pardon d'avance.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 06 Fév 2010 11:53 
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Euh c'est Lévy quand même ... Même ton torse de rêve ne peut pas te racheter ce coup-là.

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Prions l'atome.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 06 Fév 2010 12:02 
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Je crois que j'ai un bouquin de Levy qui traine dans une bibliothèque, je le trouve, je vais le lire au toilette et puis je te dis ça.

Sinon hier soir, j'ai lu le Grd Meaulnes, c'est un peu désuet mais j'ai vraiment été passionné par ce livre. En fait c'est surtout horrible comme histoire je trouve, qu'un mec puisse s'abandonner totalement à son honneur pour le bonheur des autres, quitte à se foutre en l'air lui-même. Ca m'a un peu déprimé.

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Malherbe in a coma, I know, I know - it's really serious
Do you really think it'll pull through ?


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