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Ah.
Ben le Moore n'est peut-être pas pour toi, alors.
Dans l'genre "je m'accroche à chaque mot tel Stallone dans Cliffhanger", c'est une référence.
Après, moi j'adore, comme j'adore lire du Pierre Bordage ou du Dan Simmons, purs page-turners.

J'ai fini il y a quelques jours "Black cherry blues" de ce génie de James Lee Burke. Une vraie claque de plus de cet auteur de grand talent qui alterne de magnifiques descriptions de paysages, des ambiances poisseuses ou dépaysantes et des dialogues châtiés du meilleur goût

Lisez Burke, c'est bon

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

Diable ! Ce topic était au bord de la L2... euh, de la deuxième page, veux-je dire
Bon, terminé la relecture du deuxième opus de la trilogie martienne de Kim S. Robinson, ben c'est long mais c'est bien bon (certes, quelques longueurs qui peuvent faire tomber le livre des mains aux plus impatients, mais les aspects terraforming, politique et psychologiques sont sacrément bien rendus). A lire.

Là j'en suis à la moitié d'un recueil de nouvelles (L'Aleph) de Jorge Luis Borges, génie argentin sévissant dans la perte des repaires dans la réalité, une distorsion du temps et de l'espace fascinante, un tango avec la mort magistral. En plus les nouvelles sont chacune extrêmement courtes, et pourtant signifiantes. Belle maîtrise, un vrai classique pour l'instant.

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

Yop, je rebondis puisque tu parles de Borges.

Pour ma part, j'ai lu dernièrement "les falsificateurs" d'Antoine Bello.
J'avais déjà été scotsché par "éloge de la pièce manquante" et une nouvelle fois je reste sur le cul.

Les falsificateurs, c'est un pavé où s'enchevêtrent la dimension géopolitique, une réflexion sur le réel, la théorie du complot/parano (mais pas à la Thierry Meyssan), le pouvoir des médias et de l'écriture. Le style est fluide et précis. Bref, Bello ne m'a jamais déçu.

A noter que "les éclaireurs" qui vient de sortir et la suite des "falsificateurs".


Sinon je voue depuis 2/3 ans une passion véritable pour le roman noir. D'abord aiguillé dans mes lectures par Abidbol et Natza, j'me suis forgé ma petite bibliothèque polar en consultant quelques sites de références tels que Pol'Art Noir ou 813.

Si je crois pouvoir dire que je commence à avoir une culture honnête du roman noir, il me manquait un truc pour corriger mes lacunes et parfaire ma connaissance des classiques afin de mieux dénicher les perles rares chez les bouquinistes.

C'est chose faite grâce à la "brêve histoire du roman noir" de l'idole JB Pouy.

Pouy l'annonce d'entrée, sa brève histoire sera subjective et il s'excuse par avances des oubliés. Alors ouais, Connelly n'est pas chroniqué, Vargas non plus, pas même Lehanne ou Mankell. Mais c'est pas plus mal car cela libère la place aux "classiques" ou "petites perles" passées sous silence.

Du coup, j'ai de quoi orienté mes recherches, notamment dans la série noire.

Je retiens Antoine Bello, dont j'ai juste entendu parlé.
"Les falsificateurs" me tente bien.
Juste le temps de lire les 50 livres qu'il me reste...

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

Un p'tit post que j'aurais très bien pu caser dans la section "podcast".
Vous commencez à la savoir, j'suis assez amateur de romain noir. Au rayon des dernières acquisitions, du Marc Villard, du Ken Bruen et du Caryl Ferey. (Auteur Caennais dont les romans sont salués de toutes parts, pour l'essentiel Haka, Utu et Zulu)


Bref, tout ça pour dire que je viens de découvrir le podcast des Habits noirs. C'est du "Made at Home" du coup le son chuinte un peu mais les émissions y gagnent en dynamisme et liberté de ton. Surtout, le programme est porté par Caryl Ferey, Marc Villard et Jean-Bernard Pouy. C'est assez enthousiasmant de recueillir l'avis éclairé de ces mecs.

En fouinant, vous verrez que les habits noirs proposent d'autres sections (podcast vidéo entre autre).

Niveau Podcast romain noir, si vous souhaitez un truc plus propre, y a le cercle polar de Télérama, plus court, plus propret mais sympa aussi.

Une équipe de la Fac de Rouen vient de terminer et de mettre en ligne la numérisation et la transcription du manuscrit original du "Madame Bovary" de Gustave Flaubert.
Travail titanesque réalisé entiérement par des bénévoles sur plusieurs années et gratuitement consultable en ligne.

On vient de m'offrir Zulu de Caryl Ferey, sans savoir qu'il était caennais. ça a l'air glop.

Pendant les vacances, j'ai lu Unica d'Elise Fontenaille, court roman sur un CyberFlic qui tombe amoureux d'une nana dont l'âge est "bloqué" artificiellement à 12 ans. Etonnant et très bon (et pas cher).

Là, je suis dans un bon gros pavé de fantasy, Gagner la guerre de Philippe Jaworski dont j'avais lu l'excellent recueil Janua Vera. C'est dans le même univers, extrêmement bien écrit, très coloré, mais avec quelques petites longueurs. A lire quand on a bcp de temps, et là, c'est le pied.

Sinon, de passage à Caen, j'ai déniché chez Mémoranda quelques vieilleries de SF (du Pelot, du Curval, du Jouanne et du Ballard... qui vient, Ô horreur ! de clamser ), classiques que j'ai hâte de découvrir.

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

Je viens de finir "Le fils de l'homme invisible" de François Berléand. J'avais quelques réticences au début vu le battage médiatique fait autour, mais j'ai bien fait de ne pas m'arrêter à ça car c'est limite indispensable comme lecture.

Aprés avoir terminé "Aucune bête aussi féroce" d'Edward Bunker roman sur la possibilté de reinsertion d'un braqueur en conditionnelle qui se prolonge en un roman sur le braquage à main armé, je m'attaque à son autobiographie "l'éducation d'un malfrat", je n'avais jamais lu une description de la vie criminelle et carcérale américaine aussi convaincante, on comprend le degrès de justesse dès les premières pages de l'autobiographie.
L'auteur a connu toutes les formes d'emprisonnement disponibles dès l'age de 9/10 ans, foyer, camp de redressement militaire, foyer de delinquants, hopital psychiatrique, dans une cellule du quartier des gros bonnets là ou se trouve les "monstres" condamnés à mort dès ses 15 ans...
C'est bien écrit, de la bonne littérature de L.A que d'aucuns comparent à Ellroy.

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« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.

J'vais t'tuer.

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ampli-reglage de la vis de tension de surface de la grille d'une anode comme la phase bias, obligé en tension tout autant que comme mécaniques de transport-déroulement de bande

Mais tu t'es fais violer là bas ou quoi ?

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Malherbe in a coma, I know, I know - it's really serious
Do you really think it'll pull through ?

Presque. Et j'en redemande en plus.

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ampli-reglage de la vis de tension de surface de la grille d'une anode comme la phase bias, obligé en tension tout autant que comme mécaniques de transport-déroulement de bande

Détrousser la djeule par une bande de noirs ?

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Malherbe in a coma, I know, I know - it's really serious
Do you really think it'll pull through ?

Ceux-là ?

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Tel est mon bon plaisir.

Hop, j'rattrape le topic par la peau du cul avant qu'il ne sombre dans les méandres du fofo.




J'me suis donc envoyé Haka et ouha, faut s'en remettre. Une p'tit claque dans la gueule, du genre les dernières pages qui raisonnent encore dans les tripes. Vivement que j'enchaine avec Utu, une suite ou extension d'Haka.




En attendant, j'entame un cycle de romans à statut particulier dans la série noire parce qu'ils sont drôles, barrés bref, en dehors des canons du "policier classique".

Je lis de front Londres Express et La Bouffe est Chouette à Fatchakulla !






Londres express est une énigme. Parait que c'est Frédéric Dard qui l'a écrit (d'autres disent que c'est Duhamel - la patron de la série noire à l'époque) en imaginant la suite du classique Ulysse de James Joyce.

La bouffe... est vraiment hilarant. Ca se passe dans un trou paumé de Floride où les habitants sont tout droit sortis du film Délivrance.

Dans le même genre, j'ai programmé aussi La Santé par les Plantes de Francis Mizzio (il participe aussi au podcast des habits noirs) et Cosmix Banditos.





Plus classique, j'ai mis la main en occas' sur The Long Good Bye, chef d'euvre de Chandler à l'époque massacré par la série noire (titre pourri - sur un air de navaja- et 1/3 du texte original de sucré). Mais aussi le sabbat dans central park duquel fut adapté l'un de mes films préférés : Angel Heart.




Puisque j'ai parlé de Ferey, 2 auteurs français de la série noire qui montent et qui tiennent un blog :

- DOA
- Antoine Chainas