Après un bref travail d'analyse de texte, je vous soumets une comparaison des propos de STB avec ceux d'un vrai réac', le Maréchal Pétain, en m'appuyant essentiellement sur le discours du 11/10/1940 censé dresser les grands traits de la politique de la Révolution (oui, un terme de gauche !) Nationale.
Voici les références du plus grand homme de gauche du Forum, qui ose nous donner des leçons d'histoire :
Simply the Best a écrit:
Les syndicats devraient être unis derrière tous les patrons pour sauver notre économie.
Le Maréchal Pétain le 11/10/40 a écrit:
Asservi [l'Etat] de diverses manières : successivement, et parfois simultanément, par des coalitions d’intérêts économiques et par des équipes politiques ou syndicales prétendant, fallacieusement, représenter la classe ouvrière.
Simply the Best a écrit:
Le capitalisme à papa était très bien.
Je suis un admirateur des familles qui ont sur des dizaines d'années batis de véritables empires industriels.
Cette richesse avait une vraie base (des usines, des magasins etc...) et je ne pense pas que les salariés de ces dynasties familiales étaient malheureux.
...
La richesse n'était que le résultat de son travail et son expansion et personnellement cela ne me choque pas.
Le Maréchal Pétain le 11/10/40 a écrit:
Le régime nouveau sera une hiérarchie sociale. Il ne reposera plus sur l'idée fausse de l'égalité naturelle des hommes, mais sur l'idée nécessaire de l'égalité des « chances » données à tous les Français de prouver leur aptitude à « servir ».
Seuls le travail et le talent deviendront le fondement de la hiérarchie française.
Simply the Best a écrit:
En prenant des décisions énergiques et en renouant avec le goût de l'effort, les hommes peuvent surmonter cette crise sans précédent.
Le Maréchal Pétain le 11/10/40 a écrit:
Tous les Français, ouvriers, cultivateurs, fonctionnaires, techniciens, patrons ont d'abord le devoir de travailler, ceux qui méconnaîtraient ce devoir ne mériteraient plus leur qualité de citoyen. Mais tous les Français ont également droit aux travail. On conçoit aisément que, pour assurer l'exercice de ce droit et la sanction de ce devoir, il faille introduire une révolution profonde dans tout notre vieil appareil économique.
Simply the Best a écrit:
1) Pas de récompense sans effort ni travail.
Le Maréchal Pétain le 11/10/40 a écrit:
nous pourrons, dans une économie organisée, créer des centres durables d'activité où chacun trouvera la place et le salaire que ses aptitudes lui méritent.
Simply the Best a écrit:
Je rejette ce monde de la satisfaction immédiate, du profit sans travailler, de la perversion et de la décadence de la jeunesse. [...]
D'où la perversion du système basée sur la satisfaction à CT sans contrepartie.
Je ne nie cependant pas la resposnablité de certaines banques qui n'ont pas réalisé les contrôles nécessaires car elles aussi étaient interessées par un profit (financier celui-ci) de court terme.
Simply the Best a écrit:
Sinon concernant la condition des travailleurs du 19ème siècle, elles étaient bien entendues plus durs que maintenant mais dans mon message je parlais des patrons qui à l'époque étaient de vrais industriels et non pas des spéculateurs de CT.
Cette dégradation du libéralisme économique s'explique d'ailleurs aisément.
Le Maréchal Pétain le 11/10/40 a écrit:
La libre concurrence était, à la fois, le ressort et le régulateur du régime libéral. Le jour où les coalitions et les trusts brisèrent ce mécanisme essentiel, la production et les prix furent livrés, sans défense, à l'esprit de lucre et de spéculation.
Je poursuis en citant des passages que STB a pratiquement écrit mot pour mot ici ou ailleurs :
Le Maréchal Pétain le 11/10/40 a écrit:
Nous devons nous y engager à notre tour et, par notre énergie et notre foi, regagner le temps perdu.
Le Maréchal Pétain le 11/10/40 a écrit:
Que la classe ouvrière et la bourgeoisie fassent, ensemble, un immense effort pour échapper aux routines de paresse et prennent conscience de leur intérêt commun de citoyen, dans une nation désormais unie.
Le Maréchal Pétain le 25/06/40 a écrit:
« N'espérez pas trop de l'État. Il ne peut donner que ce qu'il reçoit. Comptez, pour le présent, sur vous mêmes et, pour l'avenir, sur vos enfants que vous aurez élevés dans le sentiment du devoir. »[...]Notre défaite est venue de nos relâchements. L'esprit de jouissance détruit ce que l'esprit de sacrifice a édifié. [= critique de la politique du Front Populaire : semaine de 40h, congés payés, hausse des salaires...] C'est à un redressement intellectuel et moral que, d'abord, je vous convie. Français, vous l'accomplirez et vous verrez, je vous le jure, une France neuve sortir de votre ferveur. »
La rhétorique simpliste joue sur les mêmes ressorts que la rhétorique de Pétain, qui n'est pas, à ma connaissance, la référence absolue des hommes de gauche
