Be Conscious a écrit:
NickP a écrit:
Faut qu'il y ait qqchose de particulierement "vendeur" dans l'agression pour en faire parler.
justement, ce qui est vendeur, ce qui fait sensation, c'est l'agression du français autochtone par le méchant français d'origine étrangère. et pour moi ça n'est pas que pour faire vendre, ça découle d'une réelle volonté de créer une image négative du noir, du maghrébin ou du serbe.
Quoi de plus surprenant dans un pays ou les discriminations se font plus fortes à mesure que tu gravis l'échelle sociale ?
Et c'est là que je rejoins ce que je disais avant, c'est bien de la volonté d'une minorité conservatrice (politiques, patrons médias etc.) que vient cette attitude. Parfois c'est de la non-information, parfois de la désinformation et parfois même de la propagande.
Au contraire, ce genre de fait divers extrêmement courant est complètement occulté par la télévision et certains journaux, justement par la faute de l'idéologie antiraciste. Libération par exemple, travestit cette réalité en changeant les prénoms étrangers en prénoms français lorsqu'ils relatent des faits divers. Les statisticiens refusent pour les mêmes raisons idéologiques les statistiques dites ethniques, qui laisseraient voir une réalité pourtant bien connue de tous : la surreprésentation des étrangers ou des personnes issues de l'immigration dans la commission certains crimes et délits.
Il est difficile de dénouer les motivations racistes des autres motivations dans une agression. Par exemple, il y a quelques années les manifestations lycéenne avaient été attaquées avec une violence inouie par des jeunes de banlieues. Quelques uns des agresseurs avaient tenus des propos racistes anti-blancs, mais pour les autres, comment savoir quelles étaient leurs motivations, hormis le vol et la violence? Quelle part de racisme?
Tout ce qu'on peut dire sans trop de risque de se tromper, mais les restrictions statistiques ne permettent pas d'étayer ce propos, c'est qu'il y a plus de "blancs" agressés par des "non blancs" que l'inverse. Et le fait de le cacher, c'est le principe de tout refoulé, n'empêche pas cette vérité de ressortir au moment où ne l'attend pas. Jospin a été une victime collatérale de cette volonté de cacher une réalité d'autant plus pénible pour une part de nos concitoyens qu'elle ne peut pas se dire. Dire qu'on a été agressé, en précisant l'origine ou la couleur de peau de son agresseur, c'est immédiatement de victime se transformer en coupable de racisme.
Chirac en 2002 a trés bien su utiliser à son profit ce phénomène, tout comme Le Pen pendant des années. La gauche est victime de l'idéologie antiraciste depuis des années lors des élections, idéologie raciste qui veut que le "blanc" soit raciste et le "noir" une victime. C'est le genre de discours à ne pas tenir devant des citoyens qui vivent une réalité qu'ils perçoivent comme opposée, si on veut les ralliers à son hétairie.
Pour moi les races n'existent pas, il n'ya pas les noirs, les blancs, les uns qui seraient comme ceci par essence, les autres qui seraient comme cela par essence. Par exemple, s'il y a plus, en proportion, de détenus issus de l'immigration en France, c'est tout simplement pour des raisons sociales, ni parce que les "noirs" sont tous des voyous, ni parceque les juges sont tous des sales racistes. Et s'il est injuste en effet que les jeunes issus de l'immigration (on ne sait jamais quel terme utiliser) subissent des discriminations de toutes sortes, cela ne doit pas conduire à énoncer des contre vérités et à travestir la réalité, en considérant que c'est pour la bonne cause.