allezcaen14 a écrit:
Sur la forme, je pense que tu devrais tout mettre au présent. Voici le texte légèrement modifié par mes soins, sans en changer l'esprit :
Encore trois points dans l'escarcelle pour le Stade Malherbe. Après une performance très mitigé
e face au rival havrais en milieu de semaine, les Rouge et Bleu
(sans "s") se sont parfaitement relancés face à une désolante équipe de Nantes, battue dans tous les secteurs du jeu.
Pris à la gorge dès les premières secondes, les Canaris
concédent l'ouverture du score après une petite minute de jeu : le long ballon de Leca
est récupéré par Savidan qui n'
a aucun mal à prendre de vitesse la défense. Le duel avec Alonzo
n'est qu'une formalité pour Savigoal auteur ici de son deuxième but de la saison. Celui-ci fait taire les critiques nées après son match décevant en Coupe de la Ligue. Nantes
est venu à Caen pour se rassurer et chercher le point du match nul. Désormais,
les Nantais doivent attaquer et se découvrir. Da Rocha tente plus ou moins de se révolter, mais sa frappe en pivot pass
e à côté (3e). Mais le « jeu à la nantaise » n'est vraiment plus ce qu'il était. Une défense pachydermique, un milieu de terrain sans inspiration et un attaquant comparable à un constri-foot (c'est quoi ça ?), cela donna une deuxième occasion pour le Stade Malherbe de Caen : un corner mal renvoyé profit
e à Eluchans, qui
voit Deroin démarqué côté gauche. Le petit magicien caennais
prend son temps pour ajuster son centre au deuxième poteau. Ben Khalfallah surgit et
reprend le ballon de volée pour le deuxième but du SMC. Deuxième but en deux matchs à d'Ornano pour Ben Khalfallah, qui est vite devenu indispensable et est en passe de faire oublier Yoan Gouffran dans le cœur des supporters normands. Impressionnants offensivement, Caen peut aussi compter sur un gardien de grande classe. Planté le prouve encore en sortant une frappe de De Freitas qui prenait le chemin de sa lucarne (12e). Mais le Stade Malherbe
continue le forcing, et Ben Khalfallah
met Alonzo à contribution du gauche. Celui-ci
repousse des poings, mais dans la continuité, ce même Ben Khalfallah
rate le but du 3-0 en expédiant un ballon à bout portant dans le kop caennais (18e). Eluchans
veut lui aussi participer à la fête : il
profite d'un excellent service dans le dos de la défense signé encore et toujours Ben Khalfallah, mais sa balle piquée
est trop courte pour éviter la bonne sortie d'Alonzo (22e). En face, toujours rien de nouveau, si ce n'est De Freitas, seul joueur à éviter le désastre côté nantais :
décalé côté droit, il voit sa frappe repoussée par Planté, puis
profite de la clémence de la défense pour retenter sa chance, mais le gardien normand
est une nouvelle fois impérial. Mais le Stade Malherbe ne s'
arrête pas en si bon chemin : Ben Khalfallah
trouve difficilement Nivet, qui profita du contre favorable face à Gravgaard pour aller se présenter seul face à Alonzo, et là encore, le milieu caennais
fusille le malheureux gardien nantais. 3-0, score logique au vu de la
pléiade (pléthore ?) d'occasions normandes. Avec cette confortable avance, Malherbe
peut tranquillement gérer l'heure
restant à jouer. Mais Savidan
continue de pousser la défense à la faute, et sa frappe enroulée, excentré côté gauche,
fait encore passer des frissons à Alonzo. Même le tireur de coups francs Barzola
tente sa chance à plus de 30m, et
, là encore, le gardien nantais ne
prend pas de risques et
dégage la frappe puissante des deux poings (39e). Le festival d'occasions se
poursuit avec Savidan, qui
, une nouvelle fois
frappe d'une position excentrée, et sa tentative
rase la transversale du but adverse.
Mécontent, et on le comprend, de la prestation de son équipe, Baup
donne des consignes plus offensives à ses joueurs, et Bagayoko
tente de les mettre en application en s'extirpant du marquage de Barzola pour servir en retrait Da Rocha. Mais la frappe de l'emblématique capitaine des Canaris
manque de puissance et de précision pour inquiéter Planté (48e). Ben Khalfallah, toujours aussi insaisissable qu'en première période,
sert Savidan à vingt mètres. Mais une nouvelle fois, sa frappe
passe de justesse au
-dessus(51e). Forts de leur avance de trois buts, les Caennais
préférent laisser venir les Canaris pour les prendre en contre. L'inconvénient
est que ces Canaris restent dans leur moitié de terrain. Le spectacle laisse donc logiquement place à l'attente de possibilités
de contres côté caennais. Celles-ci ne
viennent pas ou presque : d'un extérieur du pied lumineux, Lema
ître trouve Eluchans côté gauche, qui
centre fort devant le but, Savidan surgit de la défense mais son coup de tête
est capté en deux temps par Alonzo (63e). Le rythme
retombe encore plus devant le manque de réaction des visiteurs. Même mené 3-0, aucun esprit de révolte ne
parvient à motiver les troupes nantaises, cela ajouté à la grève de leurs supporters, joyeux en début de match puis de plus en plus silencieux. En fin de match, Nantes
inquiète Vincent Planté uniquement sur coups de pied arrêtés : d'abord par une charge douteuse de Da Rocha sur le gardien bas-normand qui avait mal assuré sa prise de balle (
but refusé par l'arbitre à la 70e). Puis par une tête décroisée de Bekamenga que Planté, nettement plus serein,
détourne du chemin des filets (85e). Mais l'addition aurait également pu être plus lourde dans les arrêts de jeu : Barzola, monté aux avant postes,
tente une frappe puissante dégagée par Alonzo (91e). Après une ola du public caennais, les joueurs
rentrent au vestiaire avec trois points mérités et une provisoire troisième place au classement.