ajacques a écrit:
Chuis d'accord avec Guigui. Là le problème c'est qu'on a l'impression que les joueurs ont des doutes sur Furlan. On ne sent pas vraiment un esprit d'équipe, la fameuse union sacrée qui est censé sauver toutes les équipes en difficulté. Mais s'il est aussi bon dans le vestiaire qu'il l'est en conférence de presse, comment leur en vouloir ?
C’est bien le problème. C’est, a priori, pas plus brillant dans le vestiaire qu’à l’extérieur.
Furlan, quand tu l’écoutes parler pour la première fois, c’est plutôt intéressant, c’est plutôt pertinent. Les principes de jeux qu’il prône, c’est pas révolutionnaire, mais ça marche et ça correspond a du beau jeu. C’est peu ou prou ce que Pascal Théault avait mis en place en son temps, avec la circulation, le ballon qui roule, les paires.
C’est impossible de dire sincèrement que c’est naze.
Quand tu entends ça, Je comprends que tu puisses être séduit. Parce que objectivement, c’est bon. Ça marche toujours la première fois. Le problème c’est le deuxième, la troisième, la quatrième fois parce que clairement il radote. Il passe son temps à toujours expliquer les mêmes choses à raconter toujours les mêmes anecdotes. Aujourd’hui on est tous plus ou moins capable de finir les phrases qu’il a commencé. Le problème vient de là, c’est qu’au final ça manque cruellement de profondeur. Surtout si c’est pour derrière raconter qu’il ne connaît pas les joueurs. Je vous laisse imaginer comment ils peuvent le prendre au bout de quatre mois de travail commun.
Après, il est très critiqué sur cette obsession qu’il a de l’âge des joueurs, parce que les chiffres montrent que c’est faux et surtout parce qu’il s’arc-boute sur cet argument de mauvaise foi, sans jamais penser une seconde à une remise en question. Mais, deux choses : premièrement, il ne fallait peut-être pas choisir un entraîneur qui prône des solutions qui sont contraires au projet du club. Et deuxièmement, Stephan Moulin, avec plus d’intelligence, d’élégance et de finesse, disait plus ou moins la même chose et lui, on lui en a pas tellement tenu rigueur.
Tout ça pour dire que Mathieu Billeaud a parfaitement raison. L’échec de Furlan n’est pas que le sien, les dirigeants jusqu’a l’actionnaire doivent prendre leur part. Et les joueurs aussi, évidemment. Mais de là, à aller absoudre un Furlan victime de quelque chose qui le dépasse comme le font certains ailleurs, c’est un peu gros.
Mais qu’attendre de plus, quand on nomme coach, le vieux tonton bourré et un peu gênant ?
L’ennui, c’est que c’est clairement une erreur de casting, mais que cette erreur de casting, elle était peut-être prévisible.