C'est un tôlard qui aura peut-être pesé dans la décision américaine d'aider les ukrainiens.
https://www.washingtonpost.com/opinions ... n-ukraine/Étonnant tout de même de quitter précipitemment la présidence du Conseil de Réforme Ukrainien pour son pays, à la veille d'élections, où l'attendaient 8 ans de prison, en octobre 2021 il y a 3 mois.Le confort d'élu vaut bien celui des prison géorgiennes , mais l'inverse...Un virus très virulent français se prétendant penseur-rappeur est aussi revenu, affrontant un procès pour violence peu après son retour. Il fréquentait certains de ses soldats ukrainiens, suisses et plus généralement de toute l'Europe.
Je reviendrai au besoin sur les signes précurseurs évidents.Et qui n'auraient pas échappé aux observateurs, pas dupes mais prompts à ne pas alerter l'opinion, afin de susciter une prise de conscience.À commencer par le cas du Tu-160 : souvent intercepté au large de notre Normandie, la prise en charge de sa chronologie par Poutine lui-même est éloquente.Ces vecteurs étaient basés en Ukraine, bien sûr. Évident, désormais, en hâtant la mise en service de ce bombardier lourd supersonique et sortant il y a à peine plus d'un mois le premier exemplaire de sa version renouvellée pour une autonomie accrue de 1000km.
Il. viennent souvent (nombre de journaux le rapportent : (google avion russe au dessus de la Manche).
J'avais déjà écrit la même chose ici :
https://www.forumsmc.com/forum/viewtopi ... g#p1409731https://www.google.com/amp/s/www.lavoix ... amp?espv=1https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Tupolev_Tu-160le calendrier de mise en service de nouvelles versions, les dates de passages et d'escortes.
Saakachvili a raison : Poutine ne connait que le rapport de force.Et une frontière directe réchaufferait, même en cas de cesser le feu, l'intensité de contact de façon durable.Jusqu'au faux pas.Je pense aux pays baltes aussi.
Les guerres, dans un contexte bi-polarisé en blocs nationaux comme la guerre froide, étaient souvent délocalisées.(Afghanistan, Vietnam ...)
Ce n'est pas le cas aujourd'hui...
Il est question de la définition de la limite Russie/Ouest qui devient dramatiquement critique.
Si on ne fait rien on a donc un accès à l'escalade de façon durable et donner raison à ça pourrait résulter en une situation encore plus ingérable au prochain incident.Ou encore une annexion, sans réaction.
Les USA pourraient bien, et c'est aussi l'intérêt de l'UE car l'armée rouge voudra loger au pied des frontières de la Roumanie, afin d'obtenir des conditions favorables, le jeu du drapeau, faire parvenir un peu de logistique afin d'y sécuriser une tête de pont , voire un corridor qui pourrait être utile à des fins humanitaires aussi.
Imaginons que l'Ukraine gagne, c'est peu probable le coup d'éclat ukrainien fera gagner du temps , la Russie leur appartiendra, ou presque.
Après ils veulent être européens. Bien bien.
La Russie se gouvernerait mal par le Centre, qui est la tendance de l'UE et même des USA.Le Centre ou le barycentre, sorte de moyenne pondérée, pour autant qu'on puisse imaginer une somme d' axes gauche-droite issus d'une centrale d'inerties. A l'infini, dans une associations d'États, on tend vers le Centre.La Russie est vaste et contrastée et a besoin de gouvernements fédérateurs ou forts pour l'unité.
L'Ukraine se veut européenne, j'espère et je pressens de plus en plus que le maquis n'est pas improvisé et qu'il y en a qui ont fini par apprendre de leurs échecs depuis longtemps.
Mais des 2 bords le problème de frontière se traduit fatalement par des éléments nationalistes.De degrés divers.
Les russes ont cassé , avant 2014, les velléités pro-européennes à l'aide de ce type d'éléments. Il se murmure que le ministère dont dépend les armées russes sont liés aux Wagners, bras de la société qui emploie les Trolls qui manipuleraient certaines opinions sur les reseaux sociaux au moment des élections, payés au % de puits de gaz syrien repris aux intégristes, et qui naviguent entre Centrafrique et récemment le Mali.La France n'apprécie pas, par la voix de son Président.Les Wagners ne son pas tant nationalistes que prétendument néo-nazis (bourrage de crâne glavanisateur, idéologies slaves et pureté etc...).
Côté ukrainien des néo-nazis, parfois avec un élu au Parlement, sont utilisés , et composante de mouvement pro-européens paradoxalement, pour contenir les abords de Fédérations Autonomes et Mariupol, avec des financements publiquement affichés privés, et qui seraient ou plutôt sont très efficaces.Le vivier politique peut annoncer ne pas être xénophobe, antisémite mais soucieux de ses frontières et de sa nationalité. Le contexte n'est pas le nôtre.À quelqu'un qui se sert de syntaxe de haine, la syntaxe de haine débouchera sur un conflit.Sans haine, autre chose est possible.
Des éléments du Shaktar Donetsk, Dinamo Kiev aussi...
Depuis les événements de la Place Maïdan, EuroMaïdan en 2013-2014 il y a de fait dans la zone d'activité proche de la frontière russe une guerre.
Une vraie guerre.Avec de vraies troupes.
La corruption qui bloque tout (enchère puis surenchère) a élu au 3/4 de voix au 2nd tour (30% au 1er) un Président qui n'a pas finalement convaincu mais qui a l'air d'énerver Poutine, qui s'applique à rester inamovible et calme.Un contraire qui ne peut que s'attaquer à lui, de façon passive.Qui , en fait, va réussir là où il avait un handicap : il n'est pas de la politique, il est de la TV.Mais, face à la guerre, quand la politique est inutile, les médias sont utiles.Quand personne ne croit Itar-Tas, on est au courant.Et si c'était compris depuis longtemps? La comédie , une couverture idéale pour ceux qui savent déjà comment se servir des deux.
Je pense peu probable, vu l'embrigadement assez profond de néo-nazis de 2 bords qu'ils fraternisent lors d'une guerre et prennent le Kremlin, mais la nécessité de ne pas , non plus, laisser des troupes qui pourraient au final peser sur des conditions d'un cesser le feu, centrer le débat et injecter via les frontières de l'OTAN toutes les aides humanitaires, militaires et doctrinaires possibles afin de sauver les meubles.Le maire de Kiev est un boxeur respectable, la tactique asymétrique peut affaiblir Poutine, il faut alimenter le rapport de force.Le mal est déjà fait : quand tout un pays , ou presque, prend les armes dans ces circonstances, c'est soit que le plan est déjà ficelé, soit que le malheur est déjà derrière lui.
L'Ouest est un symbole de liberté (et de richesse on est pas Tartuffes) face à un Poutine flatté d'oligarques.Ils en connaissent déjà une poignée (cherchez foot ,TV, etc..) mais la stabilité politique non autocratique semble leur convenir.Les nationalistes ont les mêmes pôles que les nôtres, parfois justifié par les limites du territoire seulement et plus chrétiens que paiens..Leurs principes moraux s'y réfèreraient , potentiellement.Un milieu violent fait résonner ces pôles de façon violente.Poutine pourrait même y laisser sa veste.Je préconise un retour de Gorbatchev, ou du moins de quelques pragmatiques ayant connu l'URSS et gouverné un État indépendant à la suite de la chute de URSS, qui composeraient un gouvernement de transition afin d'avoir l'occasion de ne pas livrer, comme cela devrait se passer, la Russie au bébé tigre de Poutine ou un oligarque un peu plus dominant que les autres.
IIIWW.
P.S.: penser à se relire...merci bigdudu.