rix a écrit:
bigdudu a écrit:
bigdudu a écrit:
Et au fait, comment on fait avec l'immense majorité d'enfants bien français dont les aieux n'ont pas combattu voire ont collaboré avec l'ennemi ? On les entasse dans des classes de 50 ?
C'est vrai que j'ai omis de préciser que je parlais ici de la période de l'occupation ce qui me semblait implicite avec la suite sur la collaboration. Mais tu as raison, on n'est jamais trop précis.
Et bien sûr que ce soit pour la première ou la seconde guerre mondiale la quasi-totalité des hommes appelés, y compris ceux vivant à des milliers de km, ont combattu et très peu ont déserté.
Parce que chez moi, je ne sais pas si c'est complètement représentatif, il y a 14 morts en 14/18 pour 1 en 39/45 sur le monument aux morts. Donc quand on parle des familles dont les noms sont gravés sur le monument, c'est bien à ceux de la Première Guerre auxquels on fait référence.
Sur de nombreux monuments, c'est le cas à Epron par exemple, figurent aussi les victimes civiles en nombre parfois plus important que les poilus dans nos régions bombardées. Et pendant les cérémonies, auxquelles j'accompagnais les élèves qui voulaient bien y consacrer une heure de leur dimanche matin, tous, combattants comme civils étaient nommés et la population présente répondait " mort(e) pour la France ".
Il va sans dire qu'il n'y avait parmi la foule quasiment pas de descendants des personnes citées. Et que les enfants d'origines diverses se sentaient concernés, que leurs aieux aient été normands, bretons, italiens, africains, sud-américains, roumains ... pour citer quelques origines qui me viennent en mémoire.