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ca va être compliqué, étant en principe contre ce genre de privatisation

Il y a aussi un juste milieu entre dire "il y a beaucoup de mensonges (in)volontaires dans cette privatisation" et la défendre.
Merci à Bajkusa de ramener la complexité (réelle) dans le débat.

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Tel est mon bon plaisir.

Il existe aussi quelques nuances avant d'utiliser l'argument du "prêt à penser" à l'encontre d'un forumiste qui s'est déjà pas mal engagé dans nombreux débats, venant de la part d'un autre forumiste qui n'a jamais fait la preuve d'une quelconque once de fulgurance dans une pensée critique, argumentée et référencée.
Je n'avance pas masqué, me semble-t-il. Ce qui est certain, c'est que l''ensemble de ces relations était inconnu avant 2017. Les électeurs ne se sont pas exprimés de manière éclairée.

France Culture (L'étrange obstination à vouloir privatiser "Aéroports de Paris") aussi mettait en avant Bernard Mourad dans cette histoire, avant son démenti...Tu m'étonnes, le mec connaît Macron depuis plus de 10 ans et il est évident que personne n'a aucune relation avec personne dans ce microcosme. Le fait est que cette privatisation est une obsession qui relève du seul fait du Prince et que les intérêts sont patents. C'est un hasard que le jackpot puisse échoir dans d'aussi innocentes mains. Bernard Mourad, le banquier d'affaires qui avait déjà réussi à introduire Patrick Drahi à l'Elysée par l'intermédiaire du nouveau ministre Macron, alors que Montebourg s'était opposé à la cession de SFR à Altice par Vivendi pour un montant de 13,5 milliards d'euros.

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L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.

C’est intéressant ce débat sur les références; là où tu penses qu’elles sont indispensables, je les crois au contraire responsables de ce « prêt à s’indigner » et d’un appauvrissement d’une pensée originale.

La politique, si elle a besoin d’un récit et d’une forme de tradition intellectuelle, est ancrée dans l’aujourd’huis pour penser le demain; c’est la rencontre d’une théorie intemporelle et de la réalité du monde. A cet égard, elle a aussi besoin d’evoluer; si les combats sont éternels, leur approche change en permanence.

Ensuite, toutes ces références, c’est bien joli, ça ancre dans un imaginaire qui est indispensable en politique; c’est l’absence de récit dans la proposition politique de Macron qui est la moitié de ses problèmes. Mais que voit-on ? Des « penseurs » qui pérorent seuls pendant des heures, sans contrepoints ni contradictions. La principale particularité étant que toutes ces personnes construisent des argumentaires sur une vision du monde, qui n’est jamais interrogée.
Et surtout, si c’est un exercice plaisant que de sélectionner ses références en fonctions de ses opinions, c’est surtout une vision très hémiplégique.

Est-ce que, par exemple, répéter l’avis d’un autre relève d’une forme de « fulgurance de la pensée critique » ?

Ça nous produit des « documentaires » d’opinion qui ne présentent les faits qui sont plus des opinions que sous un seul angle, dans des constructions intellectuelles d’autant plus limpides qu’elles excluent toute forme de contradiction.

Moi, ce n’est pas parce que Je crois à quelque chose que Je pense que c’est la vérité parce que Je n’oublie pas que Je parle d’un point de vue.

Ensuite, toutes ces références sont purement théoriques, or la politique ça n’est pas que ça. On le voit bien sur ce forum, où on parle beaucoup politique, mais jamais pratique. Comment on fait une loi « en vrai » ? Pourquoi on la fait ? Comment fonctionne le processus de prise de décision politique et sa mise en œuvre ? Quels délais ? Quels acteurs ? Quelles interactions ? Moi Je suis convaincu que c’est davantage ce de côté là que sont les solutions.

C’est bien les références, mais Moi Je préfère les sources; sur un problème donné, plutôt qu’écouter les gens qui pensent comme Moi, Je préfère écouter tout autant ceux qui pensent l’inverse. C’est comme ça qu’on comprend toutes les données d’un problème. Ça veut pas dire qu’on change d’avis, ça veut dire qu’on s’en fait un « à soi » qui tient compte de tous les paramètres. C’est d’ailleurs ça, une décision politique: c’est celle qu’on prend « en dépit de », mais en le sachant.

Je me méfie des « penseurs » et autres « références » parce qu’ils n’expliquent pas, ils cherchent à convaincre. Moi Je ne veux pas être convaincu que l’opinion de l’autre est la meilleure, Je veux me forger ma propre opinion, en toute liberté.
Je ne veux pas n’ecouter que des gens qui veulent convaincre, Je veux également - et davantage - écouter ceux qui expliquent, ceux qui donnent les clés, charge à chacun derrière de se faire son opinion.

Pour toutes ces raisons, Je me méfie des références: Je préfère me forger ma propre opinion plutôt que porter celle des autres sans jamais les interroger. Le plus beau cadeau d’une éducation, c’est l’approche critique.

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Tel est mon bon plaisir.

Quand je parle de références, il s'agit aussi de faits étayés. Depuis septembre 2018, nous apprenons que le Petit Paris disposait d'informations très intéressantes au sujet de Macron. Or, que s'est-il passé en 2017 ? Un pilonnage exclusif du candidat Fillon.
Toi, par exemple, tu le connaissais Bernard Mourad ? Tu connaissais les liens intimes entre les Macron et les Niel ? Tu connaissais Mimi Marchand ? Tu savais que Macron déjeunait toutes les semaines avec Bernard Arnault ? Qu'il avait 25 conseillers à Bercy, au lieu des 15 prévus, dont 10 en communication dans l'unique optique de préparer la présidentielle ?
Les électeurs n'en étaient pas informés...

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Toutle monde a ses petits secrets, même ceux que tu cites.Et je parierais pas qu'ils seraient aussi avouables...
C est un faux débat de le déplacer sur ce plan et reprendre de A à Z la légiferation comme le fait Molko est bien plus réaliste.C'est le pragmatisme qui donne des resultats.
Les bons sentiment en politique c'est très bien, mais ça suffit pas.Il faut une technicité.

CMB

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26 Août 2014 : Le jour où la France fut libérée ...
30 Août 2016 : La marche vers la lumière a commencé...

Dans ton cas, à defaut d'autre choses...

Oui, mais avec le recul, on ne peut qu'être surpris par le "dézingage" en règle du candidat Fillon, au profit exclusif de Macron. Il faut rappeler que la presse "qui compte" est l'apanage de 9 milliardaires. Curieux qu'aucune info ne soit sortie sur l'un et que l'autre subisse une cabale en règle. Il faut dire que les "hommes de l'ombre du pouvoir" n'avaient certainement pas anticipé la spectaculaire surprise Fillon lors des primaires de la droite et qu'il était sans doute black-listé.
Tout ceci ne reste d'ailleurs qu'une question de personnes et de docilité, puisque le "droite - "gauche" est une comédie intégrale pour les hommes d'influence. Rappelons le rôle cardinal tenu par Jean-Pierre Jouyet dans l'ascension de Macron. Ce même Jouyet qui travailla aussi bien pour Fillon que pour Hollande. Ça n'a aucune importance, après tout.
A écouter, d'ailleurs, l'interview récente d'Arnaud Montebourg sur BFM concernant le renoncement des politiques françaises dans le cadre des traités actuels de "l'Europe allemande" :

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À cette nuance qui t'a peut-être échappée, c'est que Fillon representait un système que tu as sûrement honni ici même et continue de le faire, qui durait depuis un certain temps et que les casserolles commençaient à bouillir.
Et qu'un chevalier blanc immaculé, c'est plus porteur.
Je vais pas pleurer pour Fillon et tel Juppé, je souris.Car ça a dû lui faire plaisir aussi....
Il n'y a plus personne pour regretter que des corruptions actives soient balayées... Sinon ceux qui s'en serviraient comme argumentaire pour le moins subjectif, si ce n'est de mauvaise foi.

Pas d'accord sur Jouyet. Pas du tout, mais alors pas du tout. Sur ce sujet comme sur d'autres, on peut avoir une lecture "polémique" comme on peut en avoir une plus "modérée". D'ailleurs, si "droite" et "gauche" n'ont aucune signification réelle (ce que Je conteste d'ailleurs), Je ne vois pas ce qu'on lui reproche au gars Jean-Paul. En politique, ce qu'il a fait, c'est pas bien, mais on peut aussi voir un souci de servir l'Etat au delà des questions de petite politique. Pourquoi ce serait pas bien ? C'est juste une lecture différente des mêmes faits.

Pas d'accord non plus sur "les hommes de l'ombre" qui n'auraient pas vu Fillon. Quelques jours avant la primaire, c'est écrit en gros dans Le Monde que Fillon fait une remontée spectaculaire qu'on est "dans un match à 3", puis le lendemain que c'est plié, Fillon est très largement devant. Si le quidam peut le lire sur la méchante presse mainstream aux ordres du pouvoir, J'ai du mal à comprendre comment "les hommes du pouvoir" ne l'ont pas vu.

Des questions sur Macron il y en a eu dès le lancement de EM au printemps 2016 (mais encore faut-il la presse mainstream pour le savoir). Et puis, le sujet Fillon, ce ne serait pas plutôt comment le type a pu flouer tout le monde pendant 35 ans ? Le cas Fillon, c'est le télescopage entre l'axe de campagne du candidat et son comportement réel: Je comprends que ça focalise, surtout quand ça touche le présumé vainqueur. Et quoi ? Le mec était corrompu jusqu'à la moelle mais il aurait fallu le laisser au prétexte que certains pensent qu'un autre aurait fait pire, ce qui reste encore d'ailleurs à démontrer ?

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Tel est mon bon plaisir.

Et quand Macron aura ses marmites qui siffleront un nouveau chevalier blanc viendra sauver le peuple encore une fois.
Et ce à toute échelle, tant qu'on dira aux gens ce qu'ils veulent entendre.
Si c'était naturel que les humains décident pleinement de leur destinée ça se serait fait depuis longtemps...or, a grande échelle, pas celle d'un hameau isolé, ce qui s'en approche le plus, la démocratie, ne représente quoi...quelques secondes sur l e'chelle du temps humain, et l'histoire regorge plus de tyrans et despotes que d'exemple de vie dans la cité idyllique qui, si il a existé, n'a malheureusement pas perduré jusqu'à nous.
On peut donc voit la démocratie comme un enfant qui sait à peine lire , qui dit encore na!, au vu de l histoire de l humanité...Et malheureusement il y aura toujours des plus tordus que d'autres..Et je ne nierai pas que certains sont au pouvoir...
Pauvre François Fillon...quel dommage cette construction intellectuelle de faux emploi s fausses factures etc...tout ca pour rien...Ne trouves tu ça pas triste un peu?Et à cause de ça, un cerveau capable d'une telle ingéniosité, avec un système déjà en place s'est vu soufflé le schmilibilik par un jeune effronté qui, n'ayant pas son système à lui, sera donc plus malléable et moins gourmand ?
Rach' suis dèg....

1. Ce n'est pas qu'ils n'avaient pas vu Fillon sur le tard. Mais ils ne l'avaient sûrement pas anticipé en amont, en préférant s'appuyer sur une créature beaucoup plus docile. Après, nul doute que derrière les ennuis de Fillon, il y a également la patte vengeresse de Sarkozy et de ses amis. Il y a là cependant des rivalités à comprendre. Sarkozy détestait Niel, par rapport à son amitié de longue date avec Bouygues. Or, c'est François Fillon qui a décidé de l'octroi d'une licence téléphonique à Free (propriété de Niel à plus de 50 %, faisant de fait exploser sa capitalisation boursière), dans le seul but "d'emmerder" Sarkozy.
Or, dès 2016, Macron était déjà en cours de "création". L'enquête menée par Jean-Michel Décugis, Pauline Guena et Marc Leplongeaon a montré comment Michèle Marchand a été la pièce pivot de l'entreprise de communication qui fut mise en place avec l'aide de...Xavier Niel, qui avait fait de Macron son poulain dès le début des années 2010. Mimi Marchand a été présentée à Brigitte Macron par Niel, dans son hôtel particulier, afin de faire taire une information (la prétendue homosexualité de Macron) et de transformer le jeune premier en gendre idéal et génie de la finance. Selon les auteurs, l'opération aurait été à l'origine des...29 (!) unes dithyrambiques que Paris-Match et quelques autres ont octroyé aux Macron en quelques mois. Des "paparazades" ultra-orchestrées.

2. La presse mainstream n'est absolument pas méchante. Elle a des intérêts.

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Pour les petits bourgeois de gauche, la réalité est fasciste, il convient donc de la nier jusqu'à l'absurde s'il le faut : le niveau monte, l'immigration est une chance pour la France, ill n'y a pas d'insécurité mais un sentiment d'insécurité....

Personne n'a voté le flingue sur la tempe à ce que je sache.

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I need to be myself, I can't be no one else.