Notes OF. Certaines sont encore trop gentilles vu le spectacle pitoyable offert par nos chèvres.
Le SM Caen s’est fait corriger à Michel d’Ornano dans cette 29e journée de Ligue 1 par une équipe de Saint-Etienne largement supérieure (0-5). Les Caennais ont sombré de tous les côtés et le naufrage est collectif. La Ligue 2 n’a jamais été aussi proche pour le Stade Malherbe.
SAMBA (2/10) : le gardien caennais était l’une des rares satisfactions de ces dernières semaines. Hier, il a précipité la chute des siens. Et celle-là sera peut-être définitive, au cours d’une soirée crépusculaire, qui a très vite viré au pathétique Son incroyable faute de main, sur une frappe quasi anodine d’Hamouma, a mis la tête de son équipe au fond du seau après cinq petites minutes. Vu l’enjeu et le contexte, c’est évidemment difficilement pardonnable. Incroyable de maîtriser autant l’art de se tirer une balle dans le pied. De montrer autant de faiblesses mentales, d’un point de vue collectif et individuel.
Fusillé dans le désert sur les quatre autres buts stéphanois, Brice Samba a regardé tout ça avec effroi et impuissance.
GENEVOIS (non noté) : son deuxième match de rentrée a viré au cauchemar. Dépassé à droite, puis sorti sur une énième blessure dès la 41’, alors qu’il venait de passer dans l’axe. Remplacé par ZAHARY (3), noyé dans la galère de la deuxième période.
GRADIT (1) : pris par Hamouma sur le premier but, en retard sur le deuxième où il couvre l’attaque des Verts, passif sur le troisième, il a coulé dans l’axe puis n’a guère été mieux en latéral droit.
DJIKU (2) : de retour de suspension, il a été le moins mauvais des défenseurs. Mais on ne peut pas le retirer du constat global, qui renvoie à un véritable naufrage collectif. Spectateur des terribles faiblesses d’un onze sans dessus dessous, qui n’avait pas le droit de se résigner aussi vite, d’être aussi friable mentalement.
GUILBERT (2) : aligné à gauche, comme en octobre contre Guingamp, il a montré quelques intentions, lui, au moins. Mais coupable défensivement sur au moins deux des trois buts verts. Milieu droit au cours d’une interminable deuxième période.
DIOMANDÉ (1) : dire qu’il a été dépassé face à Cabella and co est un euphémisme. Maladroit, loin du porteur, en retard. Catastrophique.
CRIVELLI (1) : comme à Rennes, on l’a retrouvé sur un côté, dans un rôle que l’on qualifiera de surprenant pour un avant-centre de métier, avant de le revoir dans l’axe à 0-3. Abandonné et sans impact.
KHAOUI (1) : on espérait que son duo avec Fajr, intéressant à onze contre onze du côté de Rennes, rehausse la créativité de l’équipe. On n’a rien vu, si ce n’est un milieu de terrain totalement à la rue.
FAJR (1) : dans l’axe d’un 4-1-4-1 puis à gauche d’un 4-2-3-1, il était porté disparu. N’a trouvé aucune solution devant lui, et s’est pris de bec avec Diomandé au cœur de la tempête.
JOSEPH (1) : il fêtait seulement sa 2e titularisation en L1, après celle du 13 février contre Nantes, et devait assumer de grosses responsabilités avec l’absence de Ninga. Mais il n’en est pas encore capable. Trop tendre. Le néo-pro a tout loupé et s’est fait sortir dès la mi-temps. Remplacé par IMOROU (3), dépassé sur les 4e et 5e buts stéphanois.
TCHOKOUNTÉ (1) : en pointe puis en soutien axial de Crivelli, mais jamais dangereux, trop limité malgré sa bonne volonté. L’attaque caennaise n’a pas existé un instant face au but de Ruffier. Remplacé par BEAUVUE (64’), encore une fois parfaitement anonyme.
_________________ Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.
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