Abidbol a écrit:
Citation:
n a encore des services publics qui connaissent le logement, et on passe par la loi pour obliger les propriétaires à ces travaux. Pas de travaux--> logements déclarés inhabitables--> saisie des biens--> travaux réalisés par les offices hlm avec des prêts de l'état remboursés par les loyers.
J’ai rien contre des mesures fortes et coercitives en matière de logement, mais je suis pas certain que cette remise en cause de la sainte propriété privée soit largement partagée par les gilets jaunes.
Disons que tout le monde exige que certains changent leur manière de faire, à condition de n’être pas concerné. On le voit ici quand on parle changement de mode de vie, tout de suite, ça se crispe. Et c’est pas nouveau.
Simply the Best a écrit:
Le coeur du mouvement des gilets jaunes est nettement à droite voire extrême droite.
Certains oui, très clairement. En tout cas ceux à qui j’ai eu affaire récemment ne s’en cachent pas trop. Mais de là à généraliser à l’ensemble d’un mouvement qui se caractérise justement par son hétérogénéité, c’est une connerie que seul toi pouvait proférer. Très intéressant, parce que c’est scénario qui serait idéal pour Macron. Mais désolé, c’est pas ça.
l exile a écrit:
D'ailleurs ça se voit sur ce débat, ca chamaille pour des broutilles mais pas de réel envie de changement. On se croirait un peu en campagne présidentielle. Du technique, du politique, avec toujours plus de détails et de complexification pour bien noyer le fondamental.
Faux. D’abord parce que nombreux sont ceux qui veulent changer les choses. C’est juste qu’il y a désaccord sur l’objectif et les priorités.
Ensuite, la politique, c’est du technique aussi. Parce que fixer un cap, définir une orientation, c’est bien joli, mais sans savoir comment s’y prendre, ça sert à rien. Regardez Mercadal; il a un beau discours, ça fait rêver, mais tant que ça ne se traduit pas sur le terrain faute de traduction concrète, on reste l’équipe qui n’a gagné que trois matchs.
Donc une idée, sans savoir comment on finance, si c’est constitutionnel, s’il va exister une majorité pour la porter, comment rédiger un texte de loi qui la traduise, si personne ne va de facto ou de jure la vider de son essence ni comment on évaluera ses effets réels au regard des objectifs, le tout dans un environnement interdépendant, ça sert à rien.
La politique, c’est des idées et l’art de les appliquer. L’un ne peut aller sans l’autre, sinon ça donne les 30 dernières années.