titi trèsloin a écrit:
C'est plutot la période Charteau, Le Mével, Pineau qui a été dure. Les 2000's, ça a été violent malgré Chavanel et Voeckler.
Plussoyage en règle. Mon regret c'est que mon adolescence, ma période où j'étais le plus féru de Tour de France, a coïncidé avec cette longue période de transition avec le peloton à deux vitesses, toute l'ère Armstrong en fait.
Mon idole c'était Virenque, mais celui d'après l'affaire Festina. La fois où j'ai le plus pleuré devant ma télé de toute ma vie, c'est quand il a gagné au Ventoux en 2002 (et entre parenthèse, Paris-Tours 2001 était grandiose aussi).
Ensuite, toutes ces années 2003-2010 où l'on devait comme le rappelle titi se reposer sur une improbable forme éblouissante du vieux briscard Christophe Moreau chez AG2R... C'était difficile. C'était la période avec d'un coté l'EPO deuxième puis troisième génération, et de l'autre les équipes françaises et quelques autres qui commençaient à se positionner publiquement et avec force dans la lutte contre le dopage.
Jérôme Pineau avait résumé il y a quelques années en interview : "On était une génération de français qui gagnait tout en junior et en espoir, puis une fois pro, plus rien. Maintenant on sait pourquoi, mais je suis content que les jeunes n'aient plus à vivre ce qu'on a vécu".
Mais tellement. Depuis plusieurs années, on a vu un Français gagner au sprint sur le TdF, gagner Milan-San Remo, un podium avec 2 Français sur les Champs, et un Giro où l'on a cru jusqu'au bout à la victoire finale. Franchement, il y a 5-6 ans je n'imaginais pas voir ça un jour (bon pour le sprint sur le TdF je me souviens de Jean-Patrick Nazon quand même). Je rêve de voir Bardet et Pinot en forme tous les deux l'an prochain avec Alaphilippe et Barguil (quid de son rôle si Dumoulin y est ?) en dynamiteurs. Ça peut être fantastique.