François de Malherbe a écrit:
Garcimor a écrit:
Mélenchon aurait du se présenter aux Primaires. Il a été nul sur ce coup.
Non, puisque le principe des primaires est une escroquerie sans non !
Les dés sont pipés. De Rugy n'en respecte même pas les règles : il soutient directement Macron !
Quant à Valls, il est où, il fait quoi, il dit quoi ?
La primaire EELV a désigné un candidat qui se retire parce qu'il n'aurait pas atteint la barre des 5% (on ne saura jamais s'il avait ses 500 parrainages du coup). Le tout en marchandant des circonscriptions entre états-majors politiques...
Pour le coup, dans la logique de la Ve République, ce sont bien Macron et Mélenchon qui sont dans le vrai : se présenter devant le peuple avec des mouvements affranchis des appareils politiques. C'est plutôt gaullien comme démarche, mêmes si les fins sont différentes.
Mais tu crois franchement que l'électeur de gauche en a quelques chose à foutre que Valls soutienne ou pas Mélenchon ou Hamon?
Tu crois franchement que des électeurs valsistes vont voter Hamon, même si Valls se renie en soutenant un programme et des frondeurs qu'il exècre?
Et même, s'il le faisait, personne ne serait dupe. D'autant qu'un soutien de Valls à Hamon ou Mélenchon serait comme un cadeau empoisonné.
Je rappelle aussi que le PS n'est propriétaire d'aucune voix.
Pour ma part, jamais je n'aurais voté Valls s'il était passé aux primaires.
Jamais un Vallsiste n'aurait voté Mélenchon. Je doute même qu'il vote Hamon puisque Macron passe pour un simili-Valls.
Ce que je vois là, c'est que l'électorat de gauche (pas les socio-démocrates hein) va être divisé au premier tour des Présidentielles et qu'il y avait une chance d'avoir un vrai mec de gauche contre Le Pen au second tour. Et donc une vrai chance de faire gagner la gauche.
C'est ce qui se serait passé si Mélenchon avait gagné la primaire.
Et s'il avait perdu, ce dont je doute vraiment, le PC aurait pu placer un candidat pour le remplacer.
Et il faut arrêter de nous prendre pour des abrutis. Bien sûr que le marchandage de circonscriptions, c'est le nerf de la guerre. C'est lui qui te permet d'avoir une majorité présidentielle dans l’hémicycle.