Abidbol a écrit:
Ça, c'est l'idée que tu te fais de l'intention du réalisateur, qui n'est peut être pas ce qu'il en est réellement ni ce que peut ressentir d'autres spectateurs.
non ce n'est pas qu'une idée, à lire
cette interview je suis totalement conforté dans ce que j'ai dit.
Abidbol a écrit:
T'as le droit de pas aimer pour des raisons esthétiques, politiques, à cause du jeu des acteurs, de la photographie, de la mise en scène, des incohérences du scénario, de la musique, du montage, bref tout ce qui compose un film, mais "2h10 pour en arriver à ce qu'on avait compris dès les premières minutes, c'est long." C'est tout sauf un argument critique.
C'est un argument critique puisqu'il s'agit du contenu et de sa narration, de sa mise en scène.
Tout le long du film j'ai ressenti un désagréable sentiment de facilité dans les allégories et les symboles (facile ne veut pas dire mauvais, c'est juste frustrant) ou de vide que certains appelleront de la poésie, et tout ceci dans la contemplation d'une idée qu'on aimerait voir transcendée par une réponse plutôt que suggérée avant d'être hurlée.
Pour résumer j'ai la sensation justement d'un film qui a été pensé à partir d'une idée et que le réalisateur a voulu transformer en objet esthétique (masturbatoire bien souvent), se perdant en chemin puisque pour ma part ni l'un ni l'autre ne sont réussis.
Ah oui et la photo est médiocre.
Seul point + : la prestation du jeune Guy Lagache.