Cette histoire de Besson démission, j'avoue que c'est un peu la goute d'eau. Peut être que je dirai aitre chose dans un mois en fonction de l'évolution de la situation mais aujourd'hui, j'en ai ras le bol de l'amateurisme de Royal, de son absence de vision pour notre pays, de la pauvreté du débat politique et je me dis que décidément le PS a fait trés fort entre le soutien au TCE ( à rebrousse poil de la majorité des électeurs de gauche et des l'électorat populaire) et la désignation d'une candidate qui semble ne pas avoir la stature. Je me dis au secousr Fabius reviens, mais sans illusion, elle ira au bout car, comme m'a confié un de ses principaux soutiens dans le département à qui je pronostiquais son effondrement en cours de campagne : "de toute façon si elle est battue cette fois ci, ça ne fait rien, elle sera en position pour dans 5 ans (comprenez mais si j'ai misé sur le bon canasson)

"
Or moi j'en ai rien à battre du PS de ses "militants" pour une bonne part carrièristes et qui ne raisonne qu'en fonction de leurs intérêts personnels matèriels. Si le PS perd les présidentielles, et les législatives, les municpales et les cantonales derrière, il l'aura bien mérité. Je me suis battu 15 ans pour qu'il est à nouveau un dicours et un programme de gauche au service de la solidarité et de la partie de la population qui a le plus besoin qu'on défende ses intérêts. Aujourd'hui la gauche du PS est laminée. Sa droite électoraliste y a tous les pouvoirs. Si le bateau coule elle sera seule responsable.
Si le PS perd les élections à venir, il explosera car sa seule raison d'être c'est devenu permettre à ses memebres d'être élus. Ce sera alors l'opportunité d'une recomposition politique longtemps attendue avec je le souhaite l'émergence d'un grand parti de la gauche réformiste (pas simplement gestionnaire), l'émergence d'une force à vocation majoritaire entre les sociaux-libéraux et les islamo-gauchistes opportunistes qui soutiennent Bové ou Besancennot.
A plus court terme, si la campagne de Royal continue à laisser indifférents les électeurs de gauche, voire à leur faire honte comme ce fut le cas aujourd'hui, je crains que nous ayons à passer un cap supplémentaire dans la logique du moindre mal : en 2002, nous avons voté Chirac au deuxième tour pour faire obstacle à Le Pen, dans dexu mois, devrons nous voter Bayrou dés le premier tour pour faire obstacle à Sarkozy?
