jarvis2 a écrit :En tout cas,ce que je vois,c'est qu'avec la rentrée,les "professeurs" du forum ont de nouveau du temps pour venir parler de Malherbe...
où va l'Education?
ampli-reglage de la vis de tension de surface de la grille d'une anode comme la phase bias, obligé en tension tout autant que comme mécaniques de transport-déroulement de bande
oligone a écrit :Diogene a écrit :Tout au plus peut-on dire qu'il existe une tendance à la hausse du nombre d'ensaignants et à la baisse du nombres d'élèves.
Je ne dis rien de plus. Merci qd même de reconnaître les faits au bout de ta démonstration. Les chiffres sont là, implacables.
Bien sur ils sont la les chiffres, et alors?
Il y a beaucoup trop d'eleves par classe depuis des décennies, et il faut absolument profiter de la stagnation du nombre d'eleves pour améliorer la situation. Se baser uniquement sur les variations n'a aucun sens, ce sont les chiffres dans l'absolu qui ont un sens en l'occurence.
Tiens, un débat qui me concerne un peu.
Je parle ici que du lycée, mais y'a quand même quelque chose à préciser.
NickP, tu parles d'améliorer la situation des élèves, bien sur dans, l'absolu ce serait la chose à faire (an diminuant le nombre d'élèves, mais pas que).
En 1ère, on était plus de 30 en classe, en cours d'éco, puisque j'ai fait un BAC ES. En l'occurence, on aurait été 15 ou 50 ca aurait rien changé, parce que le prof était bon et savait tenir ses troupes. Les élements perturbateurs (1 ou 2) ne venaient plus à ses cours, ils pouvaient même pas y foutre le bordel.
M. Kolhauher était donc notre prof d'éco, talentueux, gueulard quand il fallait l'être. Il était charismatique et faisait passer son message de manière peu académique (imitation de Giscard ou autre) mais il était bon, il était compétent.
Et pourtant, sa salle de classe était une des plus pourries de l'étage, les chaises pétaient les unes après les autres (et pas que sous mon poids). Ce gars avait tellement la passion de son métier et il avait tellement l'envie de nous transmettre ses connaissances que l'état de la salle de classe ou le nombre d'élèves, dans ce cas n'a pas d'importance.
a côté de ca, le lycée Malherbe s'est trainé des boulets de profs (un prof d'Anglais, commiste, depressif qui faisait deux heures de cours par an et qui partait ensuite en maison de repos, la même histoire depuis 15 ans). Son remplacant n'était pas mieux, bref.
Pareil à la FAC. J'ai eu le malheur de faire un an en LLCE (littérature civilisation). Encore une fois, t'as une prof géniale qui sait tenir ses élèves qui aimes son métier, qui nous faisait bosser (même moi qui n'avait rien à branler ici) Mme ZIZI (c'est marrant Kainri hein? Ah bah nan il lit pas ce genre de sujets). A côté t'as la prof de Littérature, incompétente jusqu'au bout des ongles, conne bête et méchante. Vraiment à se demander ce qu'elle foutait là. La réponse: rien. Méthodes archaïques, pédagogie inexistante, je me demande encore comment elle a pu devenir prof.
Ce non-sens de l'éducation (qui sévit encore) s'appelle Mme. Schwartz-Gastine.
Entre les deux, t'as la mauvaise prof qui avait les salles de cours neuves et l'autre qui avait les vieilles sales, peu importe.
Donc, l'état du matériel certes, le nombre d'élèves par classe bien sur ca joue, mais y'a un moment ou faut faire un tri parmi les profs/enseignants, ou alors faut arrêter de s'étonner du manque de réussite ou de résultats.
Je parle ici que du lycée, mais y'a quand même quelque chose à préciser.
NickP, tu parles d'améliorer la situation des élèves, bien sur dans, l'absolu ce serait la chose à faire (an diminuant le nombre d'élèves, mais pas que).
En 1ère, on était plus de 30 en classe, en cours d'éco, puisque j'ai fait un BAC ES. En l'occurence, on aurait été 15 ou 50 ca aurait rien changé, parce que le prof était bon et savait tenir ses troupes. Les élements perturbateurs (1 ou 2) ne venaient plus à ses cours, ils pouvaient même pas y foutre le bordel.
M. Kolhauher était donc notre prof d'éco, talentueux, gueulard quand il fallait l'être. Il était charismatique et faisait passer son message de manière peu académique (imitation de Giscard ou autre) mais il était bon, il était compétent.
Et pourtant, sa salle de classe était une des plus pourries de l'étage, les chaises pétaient les unes après les autres (et pas que sous mon poids). Ce gars avait tellement la passion de son métier et il avait tellement l'envie de nous transmettre ses connaissances que l'état de la salle de classe ou le nombre d'élèves, dans ce cas n'a pas d'importance.
a côté de ca, le lycée Malherbe s'est trainé des boulets de profs (un prof d'Anglais, commiste, depressif qui faisait deux heures de cours par an et qui partait ensuite en maison de repos, la même histoire depuis 15 ans). Son remplacant n'était pas mieux, bref.
Pareil à la FAC. J'ai eu le malheur de faire un an en LLCE (littérature civilisation). Encore une fois, t'as une prof géniale qui sait tenir ses élèves qui aimes son métier, qui nous faisait bosser (même moi qui n'avait rien à branler ici) Mme ZIZI (c'est marrant Kainri hein? Ah bah nan il lit pas ce genre de sujets). A côté t'as la prof de Littérature, incompétente jusqu'au bout des ongles, conne bête et méchante. Vraiment à se demander ce qu'elle foutait là. La réponse: rien. Méthodes archaïques, pédagogie inexistante, je me demande encore comment elle a pu devenir prof.
Ce non-sens de l'éducation (qui sévit encore) s'appelle Mme. Schwartz-Gastine.
Entre les deux, t'as la mauvaise prof qui avait les salles de cours neuves et l'autre qui avait les vieilles sales, peu importe.
Donc, l'état du matériel certes, le nombre d'élèves par classe bien sur ca joue, mais y'a un moment ou faut faire un tri parmi les profs/enseignants, ou alors faut arrêter de s'étonner du manque de réussite ou de résultats.
I never forget a number. Names? In one ear and out the other. Places? Nope. Faces? That's rich. But, numbers? I have a gift. I guess that's why I'm an accountant.
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sylvio
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- Localisation : euh à peu près là, ouais...
ah t'as eu Schwartz-Gastine? pas de bol, c'est vrai...
D'accord avec toi, segarko, la passion du prof est un élément déterminant. Mais prends le cas des langues vivantes, que tu dois bien connaitre. Tu t'imagines arriver à faire parler 35 élèves suffisamment pour qu'ils progressent tous? Oui, certains y arrivent mieux que d'autres, mais quasi impossible d'obtenir un résultat satisfaisant.
On sait tous qu'a 35, un élève a moins de mal à se coller au radiateur et a attendre que ca se passe qu'a 24. Mais la encore, oui, le role du prof est crucial...
EDIT: de plus, Segarko, gérer une classe de 35 élèves en ZEP, c'est pas non plus la meme chose qu'a malherbe: ce n'est souvent pas seulement 2 fauteurs de trouble qu'on a a gérer mais un peu plus, et le temps qu'on perd à ca, on le PERD vraiment.
Cela dit, les élèves de malherbe mériteraient eux aussi des classes a 24
D'accord avec toi, segarko, la passion du prof est un élément déterminant. Mais prends le cas des langues vivantes, que tu dois bien connaitre. Tu t'imagines arriver à faire parler 35 élèves suffisamment pour qu'ils progressent tous? Oui, certains y arrivent mieux que d'autres, mais quasi impossible d'obtenir un résultat satisfaisant.
On sait tous qu'a 35, un élève a moins de mal à se coller au radiateur et a attendre que ca se passe qu'a 24. Mais la encore, oui, le role du prof est crucial...
EDIT: de plus, Segarko, gérer une classe de 35 élèves en ZEP, c'est pas non plus la meme chose qu'a malherbe: ce n'est souvent pas seulement 2 fauteurs de trouble qu'on a a gérer mais un peu plus, et le temps qu'on perd à ca, on le PERD vraiment.
Cela dit, les élèves de malherbe mériteraient eux aussi des classes a 24
Modifié en dernier par sylvio le 31 août 2007 12:06, modifié 1 fois.
C'est bien ce que je pensais. Idem pour le second degré.
Quelques chiffres :
1990 : 364 000 enseignants / 1 530 000 lycéens
2001 : 424 000 enseignants / 1 450 000 lycéens
…
Entre 1990 et 2001, le nombre d'élèves accueillis dans l'enseignement secondaire a diminué de 129 500 élèves (soit une baisse de 2,4 %), passant de 5 390 700 à 5 261 200 élèves.
Le nombre de profs ? Il a augmenté !
Quelques chiffres :
1990 : 364 000 enseignants / 1 530 000 lycéens
2001 : 424 000 enseignants / 1 450 000 lycéens
…
Entre 1990 et 2001, le nombre d'élèves accueillis dans l'enseignement secondaire a diminué de 129 500 élèves (soit une baisse de 2,4 %), passant de 5 390 700 à 5 261 200 élèves.
Le nombre de profs ? Il a augmenté !
Modifié en dernier par oligone le 31 août 2007 13:21, modifié 2 fois.
pour rebondir sur segarko(sisi), je ne sais pas si c'est pareil chez les profs que chez moi, mais au début je suis arrivé plein de motivation, plein d'idées et d'envie de bien faire. puis au bout de quelques années, j'me suis dis:"c'est comme ça que ça marche(fait des trucs absurdes, réfléchit pas, obéi aux ordres, prend surtout pas d'initiative, fait de la lèche à la direction...), bon ben ok je vais pas passer mon temps à me battre et a réfléchir, je joue le jeu en attendant de me casser ailleurs(ou pas)".
j'ai bien peur qu'une grande partie du "j'branle rien"(sisi y en a beaucoup) dans la fonction publique vienne de là.
pourtant j'aime beaucoup le principe de "fonction publique", mais entre ceux qui veulent toucher à rien et ceux qui veulent tout supprimer, y a sans doute quelque chose de bien à faire.
edit: ceci explique peut être la médiocrité de certains profs.
j'ai bien peur qu'une grande partie du "j'branle rien"(sisi y en a beaucoup) dans la fonction publique vienne de là.
pourtant j'aime beaucoup le principe de "fonction publique", mais entre ceux qui veulent toucher à rien et ceux qui veulent tout supprimer, y a sans doute quelque chose de bien à faire.
edit: ceci explique peut être la médiocrité de certains profs.
Modifié en dernier par l exile le 31 août 2007 14:04, modifié 1 fois.
Mauvaise foi, moi ? Tu plaisantes. Je ne suis pas de ce genre, désolé.
Donc, à la rentrée 2005 : 419 000 enseignants.
Une baisse de 0,…
En revanche, la baisse des effectifs "élèves" dans le second degré est bcp bcp plus importante.
Autre chose, POUR LE SECONDAIRE, alors que le ratio prof / élèves est d'environ 13 pour la moyenne des pays de l'OCDE, en France nous affichons un ratio de … 12.
Désolé. Contre les chiffres, on ne peut rien. Vos critiques systématiques me semblent surtout très politisées… Comme le plus souvent.
Et, comme d'autres l'ont dit, si quantité rimait avec qualité, cela se saurait.
Donc, à la rentrée 2005 : 419 000 enseignants.
Une baisse de 0,…
En revanche, la baisse des effectifs "élèves" dans le second degré est bcp bcp plus importante.
Autre chose, POUR LE SECONDAIRE, alors que le ratio prof / élèves est d'environ 13 pour la moyenne des pays de l'OCDE, en France nous affichons un ratio de … 12.
Désolé. Contre les chiffres, on ne peut rien. Vos critiques systématiques me semblent surtout très politisées… Comme le plus souvent.
Et, comme d'autres l'ont dit, si quantité rimait avec qualité, cela se saurait.
oligone a écrit :Mauvaise foi, moi ? Tu plaisantes. Je ne suis pas de ce genre, désolé.
Donc, à la rentrée 2005 : 419 000 enseignants.
Une baisse de 0,…
En revanche, la baisse des effectifs "élèves" dans le second degré est bcp bcp plus importante.
Autre chose, POUR LE SECONDAIRE, alors que le ratio prof / élèves est d'environ 13 pour la moyenne des pays de l'OCDE, en France nous affichons un ratio de … 12.
Désolé. Contre les chiffres, on ne peut rien. Vos critiques systématiques me semblent surtout très politisées… Comme le plus souvent.
Et, comme d'autres l'ont dit, si quantité rimait avec qualité, cela se saurait.
Autre argument qui va à l'encontre de ton argumentation, Oligone, c'est qu'il faut réfléchir sur le long terme.
Une grande partie des enseignants von partir bientôt à la retraite. C'est un des métiers les plus touché par le papyboom et un de ceux qui recrutera le plus dans les années à venir.
Il faut donc anticiper: ne crois-tu pas que recruter seulement quand on en aura besoin est une mauvaise chose ?
Ne crois-tu pas qu'avoir à ce moment des profs avec de l'expérience aurait son avantage dans les 5/10 ans à venir ?
Modifié en dernier par Garcimor le 31 août 2007 14:10, modifié 1 fois.
