où va l'Education?
- Simply the Best
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Sauf que dans ce cas précis, le père est gendarme...
Faut arrêter avec les clichés à 2 balles.
Avant quand un enfant faisait une connerie, il prenait une tarte dans la gueule par le prof et quand le père ou la mère étaient mis au courant il en prenait une 2ème...
Aujourd'hui c'est le prof qui prend une tarte par le parent qui est outré qu'on puisse toucher à son fils ou fille...
Merci Mai 68.
Faut arrêter avec les clichés à 2 balles.
Avant quand un enfant faisait une connerie, il prenait une tarte dans la gueule par le prof et quand le père ou la mère étaient mis au courant il en prenait une 2ème...
Aujourd'hui c'est le prof qui prend une tarte par le parent qui est outré qu'on puisse toucher à son fils ou fille...
Merci Mai 68.
Tiens, ton club s'est agrandi !
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- François de Malherbe
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Simply the Best a écrit :François de Malherbe a écrit :Le mec a été mis à pied aussi.
Evidemment, c'est totalement disproportionné, d'après les éléments que nous connaissons.
Hélas, je ne cache pas ma demi-surprise, en raison de la dérive actuelle de notre société consumériste où tout se vaut (dire connard à un prof, c'est presqu'un compliment pour les tarés intoxiqués de star ac) et où les recours en justice deviennent systématiques.
> La beauté de l'argumentation...
Si les élèves sont impolis, c'est à cause de la société de comsommation?
Et l'éducation des parents, ça ne compte pas?
J'ai essayé d'être le plus synthétique possible. Mais l'éducation des parents et l'avènement de ce que l'on a nommé "l'enfant roi" avec la société du zapping vont de paire.
C'est de l'entière responsabilité des parents que de faire croire à leurs enfants que tout se vaut et que la seule reconnaissance sociale qui soit importante est d'avoir du fric ou d'être connu.
Il faut replacer cette "impolitesse" dans un contexte (appelons-le "socio-culturel" pour faire bien) large.
Le gamin, il se sent devant son prof comme devant la star ac ; dès qu'il le gonfle, il a envie de taper "1" pour l'éjecter...
L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.
- matt_bellamy37
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Moi je me rappelle de mon instit qui avait un bâton en bambou et quand tu faisais trop le guignol, tu en prenait un bon coup! Ou alors il te prenait par l'oreille et là tu avais bien chaud! Et bien, il était du coup plutôt bien respecté et chose incroyable, je n'en suis jamais mort! Moi je ne suis pas contre une petite fessé ou un petit coup de règle sur les doigts, ça n'a jamais fait de mal! Ceci dit, comme déjà dit au dessus, il y a maintenant des avocats de grande envergure qui on surement des doigts meurtris et des oreilles en choux fleur...
Renaitra de ses cendres
- Simply the Best
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François de Malherbe a écrit :J'ai essayé d'être le plus synthétique possible. Mais l'éducation des parents et l'avènement de ce que l'on a nommé "l'enfant roi" avec la société du zapping vont de paire.
C'est de l'entière responsabilité des parents que de faire croire à leurs enfants que tout se vaut et que la seule reconnaissance sociale qui soit importante est d'avoir du fric ou d'être connu.
Il faut replacer cette "impolitesse" dans un contexte (appelons-le "socio-culturel" pour faire bien) large.
Le gamin, il se sent devant son prof comme devant la star ac ; dès qu'il le gonfle, il a envie de taper "1" pour l'éjecter...
Autant je peux être d'accord avec toi sur ton 1er point (l'enfant roi) autant je ne vois pas le rapport avec le dernier point de ton exposé.
Pourquoi un prof n'est pas respecté?
1) Soit les parents comme tu dis en font un "enfant roi" donc comme tout est permis à la maison, il ne comprend pas pourquoi quelqu'un "d'étranger" lui imposerait quoique ce soit.
2) Soit les parents pour diverses raisons ont eu eux-mêmes un conflit avec l'école et du coup soutiennent leur gamin quoiqu'il est fait.
Je crois que ce manque de respect est quand même spécifique à la France et ce phénomène n'a pas la même ampleur ailleurs où pourtant la société du zapping existe aussi.
Moi je suis au contact d'élèves tous les jours et ce qui me marque le plus c'est l'impression d'avoir en face de soi des jeunes blasés sans motivation ni envie.Ils arrivent à 16,17 ans en ayant déjà tout(fringues de marque,portable dernier cri, Ipod etc...)sans fournir le moindre effort.Les notions des valeurs les plus élémentaires comme le respect ou la politesse leur sont complètement étrangères et le fait de simplement hausser le ton est quasiment une insulte aux yeux de certains.L'éducation des parents est évidemment en question mais avec cette société de surconsommation ou tout est jetable et accessible dans l'instant,ils débarquent dans un milieu avec des règles à respecter et une demande de travail à fournir. Il y a un vrai décalage et certains parents pour qui l'enfant est roi ne peuvent comprendre qu'il se fasse seulement engueuler,alors une taloche c'est de suite au commissariat.
Mirror,mirror dis-moi qui est le plus Blow?
- François de Malherbe
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Simply the Best a écrit :Je crois que ce manque de respect est quand même spécifique à la France et ce phénomène n'a pas la même ampleur ailleurs où pourtant la société du zapping existe aussi.
C'est vrai qu'aux USA, mais aussi en Allemagne ou en Finlande, il y a carrément des fusillades dans les lycées
Pour le point que tu ne comprends pas, cela ne m'étonnes pas. Il existe une différence entre nous deux : toi, tu penses que le respect émanes uniquement de la personne (le professeur). Ceci est naturel évidemment : des gamins doivent le respect à n'importe quel adulte. Cependant, nous sommes ici dans la théorie. Or, dans une société imparfaite, il y a inévitablement des individus qui ne se soumettent pas aux règles tacites pour tout un tas de raisons.
"Jadis", il était plus facile que la "personne" se fasse respecter parce qu'elle exerçait une crainte sur les élèves. Aujourd'hui, cette crainte ayant quasiment disparu, ce type de respect est en recul. C'est un constat.
Mais, le respect s'impose aussi par le "savoir" et la capacité à délivrer ce savoir. Tu as beau être très autoritaire, tes classes seront très vite bordéliques si tes cours ne sont pas "carrés".
A notre époque, le respect ne se décrète donc pas, il s'impose.
Hélas, il est une attitude de remise en cause de la "sanctuarisation" du savoir et de l'école qui est inquiétante. Le savoir serait partout, à portée de main, dans tous les médias ; les profs n'étant qu'une variante possible de ce savoir. Ce glissement insidieux est le plus préoccupant. C'est dans ce sens que je parlais d'un discours néfaste qui affirme que "tout se vaut".
L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.
François de Malherbe a écrit :Simply the Best a écrit :Je crois que ce manque de respect est quand même spécifique à la France et ce phénomène n'a pas la même ampleur ailleurs où pourtant la société du zapping existe aussi.
C'est vrai qu'aux USA, mais aussi en Allemagne ou en Finlande, il y a carrément des fusillades dans les lycées![]()
Pour le point que tu ne comprends pas, cela ne m'étonnes pas. Il existe une différence entre nous deux : toi, tu penses que le respect émanes uniquement de la personne (le professeur). Ceci est naturel évidemment : des gamins doivent le respect à n'importe quel adulte. Cependant, nous sommes ici dans la théorie. Or, dans une société imparfaite, il y a inévitablement des individus qui ne se soumettent pas aux règles tacites pour tout un tas de raisons.
"Jadis", il était plus facile que la "personne" se fasse respecter parce qu'elle exerçait une crainte sur les élèves. Aujourd'hui, cette crainte ayant quasiment disparu, ce type de respect est en recul. C'est un constat.
Mais, le respect s'impose aussi par le "savoir" et la capacité à délivrer ce savoir. Tu as beau être très autoritaire, tes classes seront très vite bordéliques si tes cours ne sont pas "carrés".
A notre époque, le respect ne se décrète donc pas, il s'impose.
Hélas, il est une attitude de remise en cause de la "sanctuarisation" du savoir et de l'école qui est inquiétante. Le savoir serait partout, à portée de main, dans tous les médias ; les profs n'étant qu'une variante possible de ce savoir. Ce glissement insidieux est le plus préoccupant. C'est dans ce sens que je parlais d'un discours néfaste qui affirme que "tout se vaut".
Belle argumentation, je suis d'accord avec toi.
Malherbe in a coma, I know, I know - it's really serious
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boulle a écrit :je considere que la violence physique ou verbale est innacceptable.Il appartient à l'educateur de se controler.on nr sait pas tout dans cette histoire. que s'etaut il passer avant l'insulte?enfin la garde à vue semble déplacée.
Personne ne le conteste je pense. Pour un prof, gifler un élève relève clairement de la faute professionnelle.
L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.
Tout à fait, on doit pas tomber dans l'excès inverse, car l'école et le professeur ne peuvent être respectés que s'ils montrent l'exemple. Comment vouloir bannir la violence de l'école si les profs y cèdent ? Après, je n'ai rien à rajouter aux explications claires et pertinentes de FDM.
Personnellement, il ne m'est jamais arrivé de frapper un gamin. Par contre, j'en ai souvent eu l'envie quasi-irrépressible, et pourtant j'étais à jeun. J'ai quand même déjà renversé le contenu du cartable d'un élève sur sa table.
Personnellement, il ne m'est jamais arrivé de frapper un gamin. Par contre, j'en ai souvent eu l'envie quasi-irrépressible, et pourtant j'étais à jeun. J'ai quand même déjà renversé le contenu du cartable d'un élève sur sa table.