www.forumsmc.com

La médiocrité générale des dirigeants européens est effrayante, je sais pas si Tzipeas réussira à remettre de l'ordre dans 30 ans de gabegies dans son pays, mais il a à faire à une palanquée de couards capables de se noyer pour 2 Mld d'euros. Ils me font penser aux dirigeants de 1914. Les conséquences ne seront pas les mêmes, mais à force de fausses intransigeances, de petits compromis politiques sans visions globales, ils nous emmène vers un beau bordel.
L'avenir de l'Europe ne passera vraiment pas par les états nations.

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Make Le Forum great again !

Hollande semble se plier à la position allemande ...

vu le rapport de force actuel, ce ne serait pas très étonnant. je vois pas bien comment il pourrait devenir soudain un leader vis à vis de ses collègues européens alors que depuis 3 ans il tente désespérément de jouer le conciliant...

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Paris Drakkars × Wikipédia (archives, lchab) × bsky

La France dépend t elle tant que ça de l'Allemagne économiquement?
C'est peut être le moment de reprendre une position de force dans l'UE avec tous les pays du bassin méditerranéen derrières nous.

J'dis ça mais j'pige que dalle hein.

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La Xbox, c'est pour les homos!

ce n'est pas si révisioniste que ça, enfin c'est pas la base du propos si on lit bien.
aussi bon que le journal d'un fou de gogol !!! http://franceresiste.jimdo.com/tortures ... on-nantua/
http://franceresiste.jimdo.com/est-ce-l ... rit%C3%A9/
une barre, une vraie.

peut-etre un émule de ça http://www.bibleetnombres.online.fr/2_CV_Lucifer_1.htm , bien que si la forme se ressemble, le fond est différent, car l'un se méfie des évangéliques, l'autre y est.

mais c'est aussi beau.

Se brouiller avec l'Allemagne n'aurait probablement pas beaucoup d'impact d'un point de vue économique (le politique n'a plus son mot à dire dans ce domaine)mais juste par curiosité j'ai regardé les stats et bien pour info, les échanges commerciaux avec l'Italie, l'Espagne, le Portugal et la Gréce n'atteignent même pas le montant des échanges France-Allemagne (environ 170 milliards et 1er investisseur européen en France)

Ok, on a une légère dépendance tout de même.
Merci de l'info.

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Oui, enfin l'Allemagne n'est pas mois dépendante que nous de ses pays partenaires européens qui constituent l'essentiel de ses débouchés.

L'attitude dogmatique de l'Allemagne nous entraîne depuis des années sur un sentier de croissance molle et génératrice d'instabilité. Et que fait-on ? On accélère dans cette voie, sans que les sociaux-démocrates (Français comme Allemands) n'y trouvent rien à redire. A croire qu'ils n'ont jamais cru au discours "l'Europe politique viendra naturellement par la suite". Ils me dégoutent et ne sont pas à la hauteur de l'histoire.

Personnellement je suis partagé devant cette "héllenopathie" et cette "germanophobie".
Autant je suis d'accord pour dire que beaucoup de grecs souffrent et souvent ceux qui sont le moins responsable de la situation (comme en France d'ailleurs, il est facile de réduire les pensions de retraités, geler ou diminuer les salaires des fonctionnaires ou matraquer les classes moyennes qui sont autant de victimes captives), autant il faut dire que beaucoup également se foutent de la gueule des pays bailleurs et créanciers.
Car entre les fonds structurels (corruption + gabegie), la PAC (des centaines de troupeaux de brebis fantômes et de vergers d'oliviers morts depuis longtemps) et les aides directes à la dette, cela fait quand même beaucoup pour un petit pays qui n'a pas fait beaucoup d'efforts depuis 1981 pour développer son système fiscal.
Les grecs demandent la solidarité de l'Europe mais la solidarité commence d'abord en interne par l'acceptation de l'impôt et la redistribution qui en résulte.
Dans le cas de la Gréce l'investissement public, la politique sociale et la construction de l'Etat a été financée quasi exclusivement par subventions et emprunt.
Syriza n'est évidemment pas responsable de cette situation mais je n'ai pas l'impression qu'ils montrent beaucoup d'empressement à remédier à cette situation, de peur de s'aliéner certains électeurs sujets à la phobie fiscale.
Il est d'ailleurs notable qu'un des arguments au rejet des propositions de l'état grec dont la hausse de la TVA et de l'impôt sur les société a été l'incapacité justement de cet Etat à collecter convenablement l'impôt...
Je ne reviendrai pas sur toute les anecdotes que tout visiteur en Gréce aura pu vivre: cash only, lecteur de carte "cassé", -15 % si paiement en cash ou encore des routes larges comme des pistes d'aéroports en pleine montagne de Créte où j'ai pu voir passer un pick up en 2 heures (mais les subventions allaient baisser si toute la dotation de l'année n'était pas utilisée).
Enfin bref compliqué tout cela, mais pour moi tout n'est pas noir (les méchants allemands) ou noirs ( les gentils grecs) et inversement !

Je suis d'accord avec tout ça.
Mais l'attitude visant à préférer la sortie de la Grèce plutôt que de la maintenir au sein de la zone Euro en refusant de négocier sur la restructuration de la dette et en imposant des hausses de TVA plutôt que des hausses d'impôt sur les sociétés et les grands patrimoines, c'est vraiment jouer avec le feu pour des raisons dogmatiques.
L'austérité n'est pas la solution, et si la Grèce est le pire des exemples, la méthode employée là-bas ne fonctionne pas plus ailleurs.
Sur la réforme fiscale et la baisse des dépenses publiques, il est faux de dire que la Grèce n'a pas fait d'efforts. Si la Grèce était au plein-emploi, c'est le pays qui aurait aujourd'hui l'excédent budgétaire primaire le plus élevé de toute l'Europe (voir le blog de Krugman : ici).

Et une fois qu'on aura un précédent de sortie de la zone euro, je ne donne pas longtemps avant que de nouvelles attaques visent les pays membres de la zone euro jugés comme les plus faibles.

N'empêche qu'en Grèce, tu peux t'appeler Euclide et être ministre.

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C'est pas comme si je débarquais sur ce site et balancait ça comme un étron et repartait.

Et si tu ne vois pas l'ironie de mon message, je ne peux rien pour toi.

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Caen, ville forte riche, spacieuse, belle de ses rivières, de ses prairies, de son port de mer ; elle se pare de tant d'églises, de maisons et d'habitants que c'est à peine si elle se reconnaît inférieure à Paris. GUILLAUME LE BRETON. Philippide, 1. VIII.

De rien, ce matin il y a ce brave Yannis Varoufakis, ancien ministre des finances de la Grèce de son état qui vient de remettre une pièce dans le monnayeur du conflit Franco-Allemand.

Sa tribune entière parue le 10/07/2015 dans le guardian: Germany won’t spare Greek pain – it has an interest in breaking us.



Le papier du monde au sujet de sa tribune dans le guardian: Pour Varoufakis, l’Allemagne utilise la crise grecque pour imposer son modèle disciplinaire en Europe

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« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.

Chers amis bien pensants :

Voici le programme d’un politique représentant la « vraie » gauche comme Mélenchon les aime …


Grèce: le contenu de l'accord

AFP le 13/07/2015 à 13:13, mis à jour à 15:01

Au terme de près de 17 heures de négociations marathon, les chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro sont parvenus à un accord sur un éventuel troisième plan d'aide international à la Grèce, assorti de conditions draconiennes.

En voici les principaux points:

AVANT TOUTE CHOSE

"Vu le besoin de rétablir la confiance", considérée comme rompue par le gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras, la Grèce doit "légiférer sans délai".

D'ici mercredi, elle doit "rationnaliser le système de TVA et élargir sa base pour augmenter ses revenus", "améliorer la soutenabilité du système de retraites", "assurer l'indépendance de l'institut statistique ELSTAT", "mettre en place une Autorité fiscale indépendante et un mécanisme de réduction automatique des dépenses en cas de ratage des objectifs budgétaires".

Ces mesures sont impératives pour commencer à discuter d'un plan d'aide.

En sus, d'ici le 22 juillet, la Grèce doit "adopter un code de procédure civile" et transposer en droit grec une directive sur le renflouement des banques.


REFORMES

Outre ces préalables, le gouvernement grec doit "sérieusement renforcer ses propositions de réformes" s'il veut obtenir un accord.

Les créanciers exigent "un ambitieux programme de réformes des retraites", "des reformes plus importante du marché intérieur", notamment dans le domaines des soldes, des pharmacies, des boulangeries, de l'ouverture des commerce le dimanche...

Ils veulent aussi la privatisation du réseau de transport électrique (ADMIE).

Ils exigent une "modernisation" et un "examen rigoureux" du marché du travail afin d'"aligner les politiques de l'emploi sur les standards internationaux et européens".

Enfin, les créanciers veulent un "renforcement du secteur financier".


GESTION DES PRIVATISATIONS

Le gouvernement doit aussi "mettre en oeuvre un programme de privatisation plus développé", à travers la création d'un fonds ad hoc qui a fait l'objet d'âpres négociations.

"Les actifs grecs de valeur seront transférés à un Fonds indépendant qui les monnétisera par des privatisations ou d'autres moyens".

Ce Fonds devra générer 50 milliards d'euros, dont 50% serviront à recapitaliser les banques grecques au bord de l'asphyxie financière. 12,5 milliards serviront au désendettement et 12,5 milliards pour des investissements.

Ce Fonds sera basé en Grèce et sera géré par les autorités grecques sous la "supervision" des autorités euroépennes.


FONCTION PUBLIQUE

La Grèce devra "moderniser (...) l'administration grecque" et notamment la "dépolitiser" à travers un programme spécifique. La Grèce doit présenter ses projets sur ce point d'ici lundi prochain.


LE RETOUR DES INSTITUTIONS

La Grèce doit "normaliser les relations avec les Institutions (Commission, BCE, FMI, ndlr), y compris lors du travail sur le terrain à Athènes". Ces institutions sont honnies par le gouvernement Syriza et ses sympathisants.

De plus, elles auront un droit de regard sur certains projets de lois ou de référendum.


ANNULATION DE CERTAINES MESURES DE TSIPRAS

La Grèce devra revoir certaines des mesures adoptées par le gouvernement d'Alexis Tsipras qui sont contraires aux engagements des précédents gouvernements grecs.


82 A 86 MILLIARDS

L'ensemble de ce troisième programme pourrait représenter de 82 à 86 milliards d'euros. Les Institutions sont invitées à voir comment elles pourraient réduire l'enveloppe des financements.


GERER L'URGENCE

Les chefs d'Etat et de gouvernement demandent à l'Eurogroupe de trouver une solution transitoire pour permettre à la Grèce de faire face à ses besoins urgents de financements (12 milliards d'euros d'ici mi-août) et pour lui permettre de payer ce qu'elle doit, notamment au FMI.


BANQUES

les créanciers estiment qu'il faut prévoir de 10 à 25 milliards d'euros pour les banques, en cas de recapitalisation ou de liquidation.


DETTE


Des drapeaux grec et européen le 13 juillet 2015 à Athènes ( AFP / ARIS MESSINIS )

"L'Eurogroupe est prêt à évaluer, si nécessaire, des mesures additionnelles (allongement des délais de grâce et des maturités)", seulement si la Grèce a respecté ses engagements.


FMI

Le FMI continuera d'être associé au programme grec, y compris au delà de l'échéance de mars 2016, date à laquelle il devait s'achever.

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Le rassemblement de la gauche de gouvernement ne peut pas se faire avec LFI. Sauf à tout trahir de l’héritage de Blum