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Les 4 groupes qui m'interessent au Hellfest cette année sont tous programmés le dimanche.

Khold


Cannibal Corpse, jamais vu en live pour ma part.


NoFX, et la 4e meilleure chanson de tous les temps. (derrière 2 EmperoR et 1 Obtained Enslavement, classement du 24 janvier 2015)


Samael, rare en France, et emmené depuis 25 ans par Vorph, un type du calibre d'Ihsahn, et une des voix du metal.

NoFX, et la 4e meilleure chanson de tous les temps. (derrière 2 EmperoR et 1 Obtained Enslavement, classement du 24 janvier 2015)

Cannibal Corpse, en technique pure, c'est des malades! Après, le souci, c'est que je n'arrive pas à supporter sur le long terme la voix....

The decline, je l'ai chopé y a deux le semaines. Le disque est très joli.

Tu rigoles. C'est surtout le groupe le plus spectaculaire de la terre.

The decline, je l'ai chopé y a deux le semaines. Le disque est très joli.

vu la taille de la feuille d'alu il doit pas éxeder les 35 mn

Du mainstream en festival : la nalyse du Landry

Si certains ont fort critiqué les premières annonces de Beauregard, c'est avant tout par goût personnel.
Qui commente la musique le plus ? Ses spécialistes. Ses passionnés. Pas par snobisme, mais tout simplement parce que c'est leur univers.

Il y a deux approches différentes de la musique : en passionné ou en divertissement.

Les festivals regroupent depuis plus de 20 ans des spécialistes avant tout. Pas de tristes techniciens du son et autres snobs, mais des jeunes qui aiment creuser et découvrir. Et la nature du phénomène, la culture qui va avec le festival.
S'est formé un public exigeant, car son souhait principal tourne autour de ces deux poles (approfondissement et découverte).

Prendre le virage du mainstream, c'est prendre le risque de dégoûter ces gens. Or ce sont eux qui ont fait les festivals.

On peut comprendre que ce que l'on nomme "le grand public" nouvellement acquis à ces évènements goûte peu ce qu'il considère comme un snobisme.
Mais aller voir ce qu'on ne peut déjà éviter à la radio et à peu près partout, ou ce qui a été populaire dans les mêmes conditions, à coup de marketing des majors n'est pas le trip initial.

Le grand pari semble de fédérer les deux publics. Or quand on balance l'artillerie lourde grand public au début, on envoie une sorte de message. S'il est involontaire, c'est bêta.
Le message peut être interprété ainsi : festivals comme prolongement de l'industrie musicale dominante. C'est une quasi déclaration de guerre.
Or comme on disait au départ, ce sont les "fidèles" qui ont fait les festivals. Prendre le risque de les écarter est quasi suicidaire. Car ce sont eux qui réservent 6 mois à l'avance, font du camping et toute la culture du festival. En face le public nouveau est beaucoup plus volatile. Il hésitera jusqu'au dernier moment entre un tournoi de foot, une partie de pêche ou un dîner en famille chez la belle-mère.

Vu comme ça, il me semblerait logique que les réservations peinent (je n'en sais rien). Mais ça peut décoller plus tard. Peut être trop tard si ce public "spécialiste" s'est choisi un autre week-end ailleurs ou qu'il se met un "combat contre les majors" en tête. On verra.