Isaac a écrit:
Je ne sais pas si il est mort de rire mais pour moi ça soulève plusieurs questions.
La justice peut-elle et doit-elle sanctionner des propos insinués ? En est-elle capable surtout ? Maitrise t-elle les contours de la liberté d'expression ?
Les sanctions prises ressemblent plus à des effets de communication, de réaction et d'exemplarité. Evidemment que je condamne tous ces actes, mais ce n'est pas l'idée que je me fais de la justice, dès lors qu'elle est contrainte par un contexte.
Ca me laisse très perplexe.
Garcimor a écrit:
J'ai à peu près le même avis.
"je vais prendre une kalash et tirer, comme eux, sur les mécréants", "bien fait pour leur gueule", "je ne suis pas Charlie" (parce que ça ne se fait pas de caricaturer le prophète), "je suis Cahrlie Coulibaly" ne sont pas des propos et ils n'ont pas tous la même portée.
Je ne connais pas la teneur des 3721 messages recensés sur les réseaux, mais je me demande sur quoi la justice met la frontière entre l'apologie et le droit de s'exprimer.
C'est la justice enfin le juge qui décide...c'est donc au cas par cas que les limites sont définies...
On va dire que presenter un delit ou un crime sous un jour favorable , en faire l'apologie est sanctionnée.La nouvelle loi s'applique aux actes terroristes.Sans le défendre je dirais que les propos de dieudonné relèvent plus d la provocation (mais sévère) que de l'apologie, il se situe à la limite en effet."Prendre une kalkash et tire"r c'est menance de mort minorée de la condition"...etc...
En parlant de contexte, une nouvelle loi peu appliquée voit ici l'occasion d'etre rodée...les messages sur les réseaux sociaux epluché, c'est parfois un début de piste pour les enqueteurs qui cherchent des filières...
Le fait de secouer le cocotier permet aussi d'eviter les émules, de banaliser cela...
Peut - etre un mal pour un bien.
Pour developper
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/art ... 55770.html