jarvis2 a écrit:
un ultra a écrit:
Simply the Best a écrit:
Et bien maintenant, il y en a 12 ...
Un malheur n'arrivant jamais seul, je rejoins le 12. Et de 13.
C'était moi le 12.Je me doutais bien pour toi,
faaaaaaaasciste!
Votez Jean Marie pour voir si Simply osera faire un second tour virtuel avec N'a qu'un oeil!
Avec tes pseudo-analyses en bois vermoulu, on a donc trouvé à quoi tu servais sur le forum. Je profite néanmoins de ton invertion pour débattre sur la nature même du Front National. Vous aurez certainement compris que j'exècre ce parti au plus haut point, pourtant je réfute la comparaison simpliste FN=fascisme. La complexité des choses fait que l'extrême-droite n'est pas forcément synonyme de fascisme. Certains doivent avoir les cheveux qui se dressent sur la tête, mais j'affirme calmement que Le Pen n'est pas fondamentalement fasciste. En effet, nous nous heurtons d'emblée à un problème de définition. Or, il me semble que l'on doit comprendre la nature originelle du facsisme pour en cerner les contours : il s'agit d'abord d'une doctrine politique visant à bouleverser de manière révolutionnaire (une idée pas franchement de droite d'ailleurs) la société de fond en comble dans le but d'encadrer totalement l'individu de sa naissance à sa mort dans un système s'appuyant sur des valeurs morales d'extrême-droite (la femme au foyer et autres choses de cet accabit).
En outre, le facsisme est au départ foncièrement anti-capitaliste (Mussolini était d'ailleurs un homme d'extrême-gauche avant 1914, comme d'autres fascistes français notoires tels que Déat et Doriot). Le fascisme a donc une doctrine économique interventionniste. Ce mouvement comporte donc au moins autant d'éléments provenant des idées de gauche que de droite. Evidemment, le "fascisme le plus abouti", c'est-à-dire le nazisme, y ajoute un aspect "original" : le racisme et l'antisémitisme. Or, à mon avis, on confond trop souvent ces notions avec le fascisme. Mais n'oublions pas qu'il existe notamment un antisémitisme d'extrême-gauche.
En fait, je ne pense pas que Le Pen ait l'objectif de révolutionner la société, bien au contraire ! Ses valeurs sont franchement réactionnaires et il s'affirme comme ultra-libéral. Le Pen est donc un gros con de l'extrême-droite française, héritière de l'ultra-droite xénophobe de Charles Maurras. Par contre, son acolyte Mégret porte en lui des germes plus prononcés...