SegArkO a écrit:
La beauté des arguments.
Je passe sur la précision de ce que tu racontes ("les trois quarts des gens en France", "a peu près la moitié des français". Tiens Roger, tu m'en ressers un avant de partir).
C'est pas parce que le PS vote des trucs avec lesquels tu n'es pas d'accord que tu dois dire "je ne veux plus dire que je suis de gauche".
A moins que ce soit un prétexte pour aller faire un tour de l'autre côté. Tout au bout.
La précision : tous les sondages ne donnent pas exactement les mêmes chiffres, ça n'aurait pas de sens de dire "76.4% des Français". Surtout qu'un sondage ça donne une tendance, ça n'est pas un référendum.
Je ne parle pas que du discours du PS, mais de la gauche en général. Notamment d'un grand mépris des classes populaires qui est sous-jacent et qui même s'exprime à l'occasion de façon explicite. Je me souviens notamment lors de Maastricht d'un responsable socialiste qui atténuait la force du NON en expliquant que de toutes façons la plupart de ceux qui avaient voté NON était des illettrés, des ouvriers et que ceux qui avaient voté OUI au contraire étaient des gens instruits. Il y a eu le même genre de propos à gauche après le TCE. Sans parler du précédant maire de Colombelles, qui déclarait en 2012 dans le journal que les électeurs du FN étaient facile à reconnaître, c'était la France qui ne se lave pas. Si ça ce n'est pas exprimer le mépris des pauvres, en particulier les "petits blancs" (cf. Aymeric Patricot) ? Tout ça est pour moi antinomique de ce qu'est être de gauche. Je pourrais effectivement prétendre que moi je suis encore de gauche mais que c'est l'ensemble de la Gauche qui ne l'est plus, mais ce serait déraisonnable. Je suis orphelin de la gauche mais j'ai bon espoir qu'elle fasse sa révolution idéologique, comme elle a su le faire au Royaume-Uni par exemple avec Tony Blair et le New Labour (même si j'aurais beaucoup de désaccords avec lui).
Et pourquoi chercher des prétextes ? Si je me sentais en tout point d'accord avec la droite, je vois mal pourquoi j'aurais honte de le dire. Je ne suis pas manichéen : les gentils de Gauche versus les méchants de Droite.
Dans la mesure ou tu ne fais que répondre à côté, je vais m'arrêter là.