STB l'avait annoncé ... C'est le début de la fin pour le PSG ...
Sanction en vue pour le PSG sur son financement
Le club de football serait sanctionné au titre du non respect du « fair-play financier » européen.
En dépit des dénégations, le Paris Saint-Germain (PSG) ne respecterait donc pas le « fair-play financier » de l’UEFA, l’organisation gouvernant le football continental que préside le légendaire Michel Platini. Comme l’avaient déjà indiqué « Les Echos », le PSG s’achemine bel et bien vers une sanction au regard des règles de ce dispositif visant à endiguer le déficit –chronique et abyssal– du football professionnel européen. L’issue de ce débat, qui remonte à la conclusion du faramineux « contrat image » signé par l’Autorité du Tourisme du Qatar (QTA), n’est plus qu’une question de jour.
Après des mois d’instruction, le comité ad hoc de l’UEFA en charge de l’application de son « fair-play financier » se réunira en effet le 1er mai à Nyon, siège de l’union du football européen, pour arrêter ses décisions. Celles-ci « seront communiquées ultérieurement, à une date qui n’a pas encore été fixée », précisait-on ce mardi à l’UEFA.
Une petite vingtaine de clubs concernés
Selon les médias britanniques, « moins d’une vingtaine » de clubs se verraient infliger une sanction dont Manchester City, propriété d’Abu Dhabi et financé à grands frais, et... le PSG. De son côté, « Le Parisien »/« Aujourd’hui en France » indiquait ce mardi que le PSG a « scellé avec l’instance de contrôle le principe d’une amende de plusieurs dizaines de millions d’euros ». Cette sanction serait assortie d’objectifs financiers à respecter d’ici à un an, ajoutait notre confrère.
En substance, le PSG, dont les comptes sont quasiment à l’équilibre (3,5 millions d’euros de déficit net pour près de 400 millions de revenus –hors transferts– en 2012-2013, dernière saison pour laquelle les comptes sont disponibles), serait amené à revoir la nature de ses financements et/ou à les « recalibrer ». Le contrat conclu avec QTA pourrait être concerné. Représentant la moitié de ses revenus, celui-ci avait en effet été dénoncé par des clubs eu égard à la nature du signataire, le Qatar étant déjà « partie liée » au PSG, mais aussi à sa valeur, jugée disproportionnée (on parle de 150 millions à 200 millions d’euros par saison) par rapport à la réalité du marché.
Montée en puissance de la marque
Dans ce contexte, la stratégie de déploiement d’une marque PSG –plutôt haut de gamme– à l’échelle planétaire prend encore plus d’importance. Sa montée en puissance est d’ores et déjà tangible. Le club réalise 11 % de ses ventes de produits sur Internet à l’international, contre 1 % lors de sa reprise par le fonds Qatar Sports Investments il y a trois ans. Il les commercialise dans 75 pays étrangers contre une dizaine, le premier hors d’Europe étant... les Etats-Unis. Le PSG, qui réalise de 5 % à 10 % de ses revenus avec les produits licenciés, aura vendu 1,2 million de produits au cours de la saison 2013-2014, à comparer à environ 300.000 trois ans auparavant.
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