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Ben voyons, c'est bien entendu de la faute d'internet.

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« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
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Répondre en citant le message  MessagePosté: 26 Oct 2013 15:16 
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C'était surtout un tacle glissé pour prémunir de toute posture binaire (huhu), mais il est vrai qu'on peut rapidement disserter sur des questions métaphysiques. On en revient à notre débat de naguère sur le rapport de l'homme au réseau. J'estime, peut-être à tort, que la neutralité du réseau est une chimère. A moins d'ériger le Réseau à l'état d'idée pure, les écueils me semblent sérieux pour accéder à cette utopie. Le plus gênant, en effet, c'est qu'un pouvoir qui proclame des valeurs démocratiques agisse d'une manière que n'auraient pas renier Louis XIV, Staline ou je ne sais qui. C'est un petit peu ce que dit Jaron Lanier dans l'interview que tu as postée : "Le problème n'est pas qui a accès à l'information, mais qui fait quoi avec cette information". Au nom des valeurs les plus belles, on a eu recours à la guillotine, à la bombe atomique et à Guantanamo...

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L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.


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Répondre en citant le message  MessagePosté: 26 Oct 2013 15:48 
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La neutralité du réseau n'est pas une chimère ni une utopie c'est simplement un concept idéal tout comme la liberté. Et si on ne peut atteindre la liberté absolue on n'en conclut pas pour autant qu'il faut cesser de s'en soucier.
Il se trouve que ce principe de neutralité des réseaux est autant philosophique que technique, il faut le mettre en oeuvre dans les esprits comme dans les câbles, que chacun sache bien pourquoi sans lui il y a un manque.

La neutralité du réseau est un de ces concept pour lequel ça vaut le coup de s'informer, de se former, de questionner, de revendiquer, de contester, de manifester, d'agir.

Personne ne la garantit et sans doute que personne ne la verra jamais exercée universellement dans son acception la plus pure mais personne ne pourra nier non plus que c'est vers elle qu'il faut tendre dès lors que l'on accepte de répondre honnêtement à la question:
Ou réside l'intérêt de tous ?.

Le plus gênant, je suis d'accord avec toi c'est de constater (s'il y avait encore besoin de le constater) que les valeurs humanistes arborées par les USA ne sont définitivement pas fruits d'une véritable réflexion, d'une authentique philosophie, mais de circonstances historiques qui les ont rendues pratiques à un moment.
Être dans cette posture servait bien aux pères fondateurs à justifier leurs actions et à fédérer leur continent tout en prenant part à la fin de leur ennemi monarchique.

On voit ici que dans d'autres circonstances et opportunités vitales comme la constitution d'un réseau de communication mondial, les USA et d'autres pays n'hésitent pas à être le contraire absolu de ce qu'ils clament être à la face du monde depuis 200 ans.

A nouvel espace, nouvelle identité.
On va sans doute devoir en avaler des couleuvres avant de pouvoir s'ajuster à la condition numérique.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 26 Oct 2013 17:48 
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Une chronique érudite par Hans Magnus Enzensberger (Poète, écrivain, traducteur et journaliste) en lien étroit avec la problématique actuelle de l'espionnage de masse par le biais des réseaux: Le terrorisme publicitaire.

Je colles le tout ici au cas ou ça passerait du mauvais côté du paywall sur le site du monde:

Le terrorisme publicitaire


Cliquez ici pour faire apparaître le contenu caché
Elle fut toujours bruyante. Aujourd'hui, on peut encore entendre, sur un certain nombre de marchés, la voix des camelots. Elle est agaçante, mais inoffensive. Lorsque la révolution industrielle lança le coup d'envoi de la consommation de masse, la réclame passa au régime industriel. Dans les milieux qui se prenaient pour l'élite, on tint longtemps pour vulgaire de se vanter soi-même, ou de vanter ses produits. Le fait que le secteur ait rebaptisé son activité « publicité » n'a pas amélioré sa réputation.

Des natures moins snobs participent aujourd'hui comme jadis à des jeux-concours, échangent des bons de réduction et comparent remises et promotions-bonnes affaires. Comment peut-on parler avec autant de bonhomie du terrorisme de la publicité ? N'est-on pas trop optimiste ? Et en quoi le tam-tam du camelot a-t-il absolument à voir avec la politique ?

Même si la clientèle ingénue ne veut rien en savoir, il est un fait : la politique s'est très vite emparée de la publicité –− l'inverse étant tout aussi vrai. La publicité est devenue, au plus tard à partir des années 1920, une force politique. Les partis se sont imposés comme des marques commerciales déposées et, afin d'obtenir des parts de marché, ont lutté plutôt au moyen de slogans qu'au moyen d'arguments.

Au cours des années de crise et de guerre civile qui succédèrent en Allemagne à la première guerre mondiale, la propagande avait atteint des proportions effrayantes. Aucune dictature du siècle ne s'en sortirait sans la « créativité » de spécialistes en publicité. Ce furent eux qui s'occupèrent des formulations les plus efficaces lorsqu'il fut question de campagne de dénigrement antisémite, d'agit-prop, de procès spectacles, de préparatifs de guerre et de culte de la personnalité.

« UN PEUPLE, UN REICH, UN FÜHRER »

Après 1945, il devint inenvisageable de faire des affaires avec des paroles du genre « Un peuple, un Reich, un Führer », ou avec des mises en scène de réunions politiques de masse à la Leni Riefenstahl. Aussi, lorsqu'en 1989 ce fut un peu plus qu'un mur qui tomba, et lorsque disparurent les banderoles qui proclamaient ce que signifiait apprendre à triompher de l'Union soviétique, les spécialistes émérites de l'agit-prop durent chercher du regard de nouveaux champs d'activité. Etant donné leur souplesse d'esprit, il ne leur fut pas difficile de s'adapter lorsque sonna l'armistice de la guerre froide.

Le besoin de tels spécialistes avait déjà pris une forte importance depuis le développement des médias de masse. Balzac et Zola savaient, en leur temps, que la presse ne pouvait pas vivoter de la seule vente des journaux. Les agences publicitaires fleurissaient au fur et à mesure que se développait l'édition de magazines et de journaux à sensation. Lorsque la radio et la télévision devinrent des médias de masse, elles conclurent en Amérique un pacte à la vie à la mort avec la « Madison Avenue » à New York, où se sont historiquement installées les grandes agences de publicité. Les films et les informations seraient interrompus et rallongés de façon routinière par des intermèdes publicitaires.

Ce que cela impliqua comme conséquences politiques et sociopsychologiques n'a été jusqu'à présent qu'insuffisamment exploré. Une armée d'universitaires-consultants, de sociologues et de spécialistes en études de marché, qui se mit au service des industries concernées, s'est chargée de ne pas le faire. Dans une économie de la captation de l'attention, il ne doit qu'en tout dernier lieu être question d'élucider le monde dans lequel on vit. On s'évertuera pour cette raison à privatiser l'espace public et à soutirer à la population le temps qui lui est laissé pour vivre sa vie. La publicité a atteint ces objectifs.

Elle a dévasté l'habitat avec ses panneaux lumineux, ses enseignes et ses banderoles. Les grands axes de circulation, les gares et les stations de bus et métro sont encombrés de toutes parts de panneaux-écrans sur lesquels un quelconque « annonceur » cherche à écouler quelque chose. Avec la même violence, la publicité s'introduit dans l'espace privé des hommes et leur vole autant de temps que possible. Personne ne peut aujourd'hui entrer dans un cinéma sans être importuné par les beuglements de la publicité. Un autre vieux moyen de communication, le téléphone, a lui aussi été colonisé par les entreprises de marketing et autres voleurs d'attention. La grande famille des publicités-déchets fait, avec ses prospectus et ses newsletters, l'essentiel des échanges postaux.

Il est difficile de comprendre quelle longanimité permet à l'humanité de tolérer ces abus. La résistance s'organisa de façon timide : « Pas de publicité ! », lit-on sur de nombreuses boîtes aux lettres, une requête ignorée par les distributeurs d'ordures sous-payés qui doivent remplir leurs quotas. Aucune protection n'est à espérer de la part des institutions étatiques.

Tout cela fait pourtant partie d'une phase de l'évolution technique qui donne déjà une impression de suranné. Car la puissance politique de la publicité a pris au cours des trois, quatre dernières décennies une ampleur sans précédent. Ce furent l'invention de l'ordinateur et la mise en place d'Internet qui rendirent cela possible.

LES MISES À JOUR SONT TRAFIQUÉES

Depuis, Google, Facebook, Yahoo & Co –- et leurs valeurs boursières –- éclipsent les vieux monstres de l'industrie lourde et des capitaux financiers. Tout le monde apparaît dans leurs fichiers clientèle. Leur principe de base est de ne générer par eux-mêmes aucun contenu. Cette tâche, ils la laissent à d'autres médias ou bien aux utilisateurs, qui leur fournissent gratuitement informations ou détails sur leurs vies privées. Ce modèle commercial dépend du financement par la publicité. Ces groupes disparaissent s'ils ne font pas de la retape. Il n'y a pas de moteur de recherche neutre. Les mises à jour sont trafiquées, les recommandations d'achat falsifiées, les enfants rééduqués en bons petits clients. Certes, des géants du commerce comme Amazon doivent se coltiner comme avant l'expédition des biens matériels, et des groupes comme Microsoft ou Apple vivent encore de la vente de leurs logiciels et de leur matériel informatique. Mais qui veut gérer des milliards de clients doit collecter leurs données personnelles. Des méthodes mathématiques, qui s'avèrent de très loin supérieures aux méthodes jadis utilisées par les techniciens de la domination politique des polices secrètes, servent à cela.

La publicité a ainsi adopté une nouvelle dimension politique. Car les groupes américains qui dominent l'Internet sont des alliés des « Etats dans l'Etat ». Les relations qu'ils entretiennent avec les services secrets reposent sur de solides intérêts communs ; groupes industriels comme services secrets ont besoin de toutes les informations disponibles permettant de contrôler la population. On se met d'accord sur le fait que les droits fondamentaux ne sont que des vestiges de temps révolus. De façon très obligeante, l'un des protagonistes les plus puissants, le créateur de Facebook, Mark Zuckerberg, est convaincu que l'époque de la sphère privée est terminée.

Alors que la politique européenne fait celle qui ne se doute de rien, joue à la dégonflée, on remarque que ceux qui s'opposent aux « Etats dans l'Etat » viennent justement des Etats-Unis. Les lanceurs d'alerte traités de traîtres, comme le sont M. Manning et M. Snowden, restent fidèles à la Constitution de leur pays.

Il est difficile de déterminer avec précision qui est aux manettes dans le camp de la surveillance et du contrôle. S'agit-il desdits « services » étatiques, qui se sont émancipés de tout contrôle démocratique ? Leur père fondateur, J. Edgar Hoover, le patron du FBI, avait déjà réussi à intimider des présidents avec ses dossiers. Aujourd'hui, les chefs de gouvernement regardent de monstrueux services jouer aux patrons.

S'agit-il donc de ces organisations qui gardent la situation bien en main, en se cachant derrière les acronymes des services de renseignement comme NSA, DGSE et BND ? Ou bien s'agit-il plutôt de leurs complices, les groupes industriels d'Internet, qui maîtrisent les données ? Ce partenariat forme un univers politique parallèle dans lequel la démocratie ne joue plus le moindre rôle.

On trouve encore dans cette association un troisième larron : la criminalité organisée. Là encore, il n'est pas évident de comprendre à quoi on a affaire. Certes, tout « utilisateur » sait bien que des syndicats du crime internationaux s'activent en permanence sur la Toile afin de voler des données, afin de semer spams, attaques par hameçonnage, virus et chevaux de Troie, afin de blanchir l'argent de la drogue, de faire du commerce d'armes. Et saisir ainsi toutes les occasions d'argent sale que le flux de données a à offrir. Mais les frontières entre les affaires civiles et militaires, entre les cellules d'espionnage et les cellules terroristes sont floues, car toutes les parties utilisent les mêmes méthodes et recrutent les mêmes informaticiens, hackeurs et cryptographes à partir d'une même pépinière de talents.

Cela vaut pour un autre participant à ce jeu avec la Toile. Il est de loin le plus petit. Son rôle est celui du trouble-fête. Parce que l'anonyme guérillero du Web fonctionne à l'écart de toute forme d'organisation hiérarchique, en s'en passant fort bien, il est difficilement saisissable. Cette forme avancée de résistance civique réserve probablement encore aux services secrets plus d'une fâcheuse surprise.

Ce qui est beau dans le régime post-démocratique dans lequel nous vivons, c'est son silence. Les rôles du gardien d'immeuble-espion et du délateur sont désormais assurés par des millions de caméras de surveillance et de téléphones portables. Pour la très grande majorité des gens, c'est chose assez agréable. Doit-on alors appeler progrès historique le fait de découvrir que la surveillance totale et le contrôle total de la population s'avèrent également possibles avec des moyens relativement non violents, relativement peu sanglants ?

Cette situation est garantie par la domination des services secrets et leur alliance avec la publicité. Qui s'accommode donc de ce régime le fait à ses risques et périls.


Traduit de l'allemand par Frédéric Joly

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 29 Oct 2013 21:22 
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Une carte répertoriant les câbles sous-marins qui transportent les données numériques dans le monde en 2013.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 15 Nov 2013 20:24 
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Wikileaks a révélé le 13 novembre 2013 des documents de travail datant eux du 30 aout 2013 concernant le Trans-Pacific Partnership Agreement (TPP), en français l'accord de partenariat trans-pacifique.

Il s'agit d'un traité économique et même du plus grand traité économique jamais négocié.
Il est bien entendu piloté par les USA et négocié avec 12 nations du pacifique.

La France n'est donc pas directement concernée mais c'est tout de même un avant gout du traité de libre échange entre les USA et l’Europe qu'on va bientôt nous servir.

Donc parmi tous les chapitres que couvre ce traité et il y en a beaucoup celui qui fait le plus parler de lui est celui de la propriété intellectuelle.
En gros les usa essaient de rejouer la pièce Acta mais en pire tant qu'à faire.

Citation:
l’accord du TPP sur la propriété intellectuelle propose l’octroi de nouveaux brevets, la création d’une propriété intellectuelle sur les données, l’extension des termes de protection pour les brevets et copyrights, l’accroissement des privilèges des ayants droit, et l’augmentation des peines pour infraction à la propriété intellectuelle. Le texte du TPP réduit le champ des exceptions pour tous les types de propriété intellectuelle. Négocié dans le secret, le texte proposé est néfaste pour l’accès au savoir, néfaste pour l’accès aux soins, et profondément néfaste pour l’innovation.

[...]
— l’accès aux soins vitaux seraient restreints, tandis que la portée des brevets serait étendue aux méthodes chirurgicales par exemple —

[...]la création d’un motif de poursuites spécifique contre le fait de casser les mesures techniques de protection. Les USA veulent que ce motif de poursuites spécifique s’étende même aux cas où le droit d’auteur n’est pas applicable, comme par exemple les œuvres du domaine public, ou bien les données qui ne sont pas protégées par le droit d’auteur.[...]


Je tire ma quote d'un article du site framablog sur le sujet.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 16 Nov 2013 09:44 
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Ca finira en guerre c't'histoire.

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Caen, ville forte riche, spacieuse, belle de ses rivières, de ses prairies, de son port de mer ; elle se pare de tant d'églises, de maisons et d'habitants que c'est à peine si elle se reconnaît inférieure à Paris. GUILLAUME LE BRETON. Philippide, 1. VIII.


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Ça n'augure rien de bon en effet.

Vendredi dernier j'ai assisté à une nouvelle conférence donnée par mon héros Benjamin Bayart, c'était à Telecom Paris-Tech et le tout a été filmé.

Le titre de la conférence est Comprendre un monde qui change : Internet et ses enjeux on peut donc en télécharger la captation en SD 360p ou bien en HD 720p, deux formats sont disponibles, le .mp4 et le .webm.

La conférence est divisée en 2 parties, d'abord l'exposé de Benjamin Bayart qui dure 2h15 et qui à mon humble avis est extrêmement intéressant pour le béotien comme pour le spécialiste, et dans un second fichier se trouve la séance de questions posées par l'auditoire présent ce soir là, il y en a pour 1h30.

Je ne saurais trop vous encourager à visionner au moins l'exposé, c'est abordable par n'importe qui et ça vous affutera beaucoup pour discuter et réfléchir ce sujet de plus en plus présent qu'est le numérique en général.
Je peux vous assurer que ce sera pas 2 heures foutues en l'air.


A noter pour ceux qui seraient très friands de conférences au sujet d'internet que celle de Bayart s'inscrit dans un cycle intitulé Il était une fois Internet.

Sur le site web https://confs.fr/ vous pourrez ainsi retrouver l'ensemble des conférences du cycle.
Pour le moment il y a donc celle de Bayart qui s'adresse à tout le monde et d'autres à venir notamment sur la question du copyright et du partage qui seront tout aussi fédératrices.

Quelques autres ciblent des problématiques techniques spécifiques d'internet et intéresseront donc à priori un public plus chevronné et quelque peu "lettré" technologiquement parlant mais rien d'insurmontable pour les curieux néanmoins.



Sans transition, pour les gentils individus impuissants que nous sommes face à l'ampleur de la surveillance généralisée des réseaux et des données je voulais vous faire savoir qu'il existe bel et bien des moyens de résistance.

Ces moyens résident avant tout dans les choix que nous faisons en termes d'équipement matériel et logiciel.
On peut aussi faire le choix d'encrypter au maximum ses données.

Les alternatives aux logiciels propriétaires les plus couramment utilisés sont souvent peu connues du grand public, le site Prism-Break les liste clairement et ce pour chaque domaine d'utilisation.

Chacun pourra prendre connaissance de solutions rencontrant ses besoins et faire beaucoup, peu, ou pas du tout de changement à ses habitudes.
L'essentiel étant de comprendre la portée de ses choix ainsi que de saisir sa faculté à en faire d'autres.

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Répondre en citant le message  MessagePosté: 18 Nov 2013 22:37 
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Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres.


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Bah alors zorro tu as abandonné ton combat ?

http://www.lemonde.fr/technologies/arti ... 51865.html


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Comme dirait l’autre, « ça durera ce que ça durera » mais comme disait ma grand-mère, « ce qui est pris n’est plus à prendre ».


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C'est pas parce que moi je vois encore un peu ma bite que les frères cholestérol peuvent me pourrir en toute quiétude.

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dede la sardine 2011 a écrit:
Bah alors zorro tu as abandonné ton combat ?

http://www.lemonde.fr/technologies/arti ... 51865.html



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Oh non. Continue.

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Bien vu rantanplan, toujours aussi marrant.

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