Diogene a écrit:
- Si on considère le ration temps/but, expliquez mois pourquoi on s'obstine à titulariser Maz'??
Tout simplement parce que Compan est censé être le finisseur de l'équipe : son rôle principal est d'abord de marquer des buts (ce qui est indispensable pour gagner des rencontres de football), tandis que Mazure a plus un rôle d'organisateur au sein de l'attaque. Intrinséquement, le duo Compan-Mazure constitue naturellement notre ligne offensive type : la complémentarité entre ces 2 joeurs est patente, l'un étant plus buteur que passeur et réciproquement. En revanche, lors du retour de Seb Mazure, je continue de penser que la concurrence entre Compan et Samson pour le poste de buteur ne doit pas être une question tabou.
Diogene a écrit:
Gérer un joueur, ce n'est pas uniquement envisager sa seule perf'. Que fait-on de son rôle dans le groupe, de son moral etc... Le mettre sur le banc, ne serait-ce pas lui retirer la confiance du coach? Dans ce cas, est-ce vraiment utile de prendre le risque de démobiliser un joueur aux qualités indéniables?
Oui, mais ta remarque est également valable pour Samson. Si ce dernier continue à remplir parfaitement son rôle de joker ou de remplaçant de luxe, alors qu'un des 2 autres attaquants patine dans la semoule sur plusieurs rencontres, ne va-t-il pas ressentir un sentiment d'injustice et se démobiliser ? Je ne suis surtout pas un capitaliste intégriste, mais la concurrence est là pour booster les joueurs. Aucune place ne saurait être acquise. Il n'y a pas de sénateurs au SMC !
Jesperolsen a écrit:
Une attaque Samson-Mazure, tu fais une croix sur beaucoup de prises de balles dos au but !
Et alors ? Tout ça c'est un beau discours théorique. Mais soyons pragmatiques : si on gagne des matchs avec une attaque Mazure-Samson, quelle importance ?
Pour moi, la plus belle attaque en Europe des 20 dernières années était composée du duo Romario-Stoickhov. Or, que je sache, le Barça s'appuyait sur leurs qualités propres de perforation. La tactique doit s'adapter aux joueurs qui sont sur le terrain et non l'inverse.