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Genre y'a même pas un Polanski et ils casent 2046...
Aberration et demande de ban.

Cette liste est déjà plus cohérente puisqu'elle parle de cinéma mondial et non presque exclusivement américain. Après, on peut évidemment discuter sans fin. Pour Chaplin par exemple, ils se sont contentés de 2 films (si j'ai bien vu) alors qu'on pourrait les mettre presque tous, au moins le Dictateur et les Temps modernes. Personnellement j'ajouterais aussi ParisTexas, que d'aucuns trouveraient chiant à mourir mais qui me bouleverse à chaque fois que je le vois, et bien d'autres encore (Le voleur de bicyclette, Nous nous sommes tant aimés ...). Et depuis 2010 il y a (sans doute) quelques films à ajouter.

En même temps, le concept de "Liste des meilleurs"...
Et puis, BigD a raison, doit y avoir 230 films ricains dans cette liste. Ca n'a aucun sens.

vlà l'bordel de la subjectivité du sétièmart

Désormais auteur, Xavier s'est construit une belle vie avec Wendy, une anglaise avec laquelle il avait partagé une colocation à Barcelone. Ensemble, ils ont deux beaux enfants. Ils forment le couple idéal. En apparence, car brusquement Wendy quitte Xavier pour partir avec son nouvel amant américain à New York. Elle veut emmener les enfants avec elle au grand damn de Xavier qui se résoud à vivre dans la Grosse Pomme. Heureusement, il peut compter sur ses amies Martine et Isabelle. Alors que celle-ci, désireuse de devenir mère, lui demande de lui faire un enfant, Xavier, sans papiers, tente de s'adapter à la vie américaine et fait le point sur sa vie...

Soudain veuf et seul, le cafetier Henri engage pour l'aider une jeune fille venue d'un centre pour handicapés mentaux, Rosette. Entre eux naissent une complicité, une amitié, un lien indéfinissable et beau que ce film explore avec beaucoup de sensibilité et une inspiration poétique rare.

C'est méta casse gueule les films avec les handi mentaux, c'est comme les reconstitutions de faits historiques édifiants comme la rafle ou la marche.
Ça donne toujours des films de merde que personne n'a le cœur de conchier comme de juste.

Les bons sentiments sont systématiquement la cible des critiques. Souvent parce qu'ils sont faciles à identifier, donc simple à moquer.
La force d'Henri, c'est assurément la distance prise avec le handicap. L'angle de vue n'est pas vraiment moral. Et on est loin des niaiseries que tu cites. Yolande Moreau en a rien à carrer des bons sentiments. Du coup, elle dispense la critique de contorsions et de pincettes. Conchier Henri, qui manque parfois de profondeur, est donc parfaitement envisageable. Même si, à mon sens, son charme indiscutable et sa poésie originale devraient nous l'interdire.

J'ai pas vu Henri mais je fais confiance à Yolande Moreau pour traiter son sujet d'une chouette façon. Sinon je suis plutôt d'accord, le registre des bons sentiments se fait discréditer très facilement par les feignants de la critique avide de distinction au rabais mais tout comme un projet artistique autour des bons sentiments est selon moi plus qu'à son tour victime du syndrome du poil dans la main de la part de son auteur lorsque qu'il ne sert pas tout simplement à dissimuler une incapacité à bien faire.

Bref je trouve que c'est meta casse gueule.