Politique locale
- bigdudu
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Re: Politique locale
Amateur de merguez.
- Ghost of Benoit Caen
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Re: Politique locale
Ghost of Benoit Caen a écrit :et qui va prendre la suite ?
Lui
http://www.lesnouvellesdefalaise.fr/201 ... a-merguez/
Re: Politique locale
Si j'ai bien compris ce n'est justement pas lui qui reprend la boutique, ce sera son fils.
L'entrepreneur de Falaise reprend la partie industrielle / grande consommation vendue il y a quelques années...
Donc pour avoir les vrais merguez artisanales, il semblerait qu'il failles aller dans la boutique en centre ville. Faites donc vivre le commerce de proximité !
L'entrepreneur de Falaise reprend la partie industrielle / grande consommation vendue il y a quelques années...
Donc pour avoir les vrais merguez artisanales, il semblerait qu'il failles aller dans la boutique en centre ville. Faites donc vivre le commerce de proximité !
Re: Politique locale
Déjà que j'étais inconsolable de la fermeture de Poupinet... 
"Life's a bitch and then you meet one."
Re: Politique locale
Nan mais tu t'rends compte ! Une institution pareille !
Et personne pour reprendre la boutique...
Et personne pour reprendre la boutique...
"Life's a bitch and then you meet one."
Politique locale
Ca faisait longtemps que le nom des propriétaires n'était pas Poupinet. J'étais d'ailleurs au lycée avec le fils du propriétaire. J'me souviens avoir passé quelques soirées au dessus de la boutique à jouer à la console ou picoler.
ampli-reglage de la vis de tension de surface de la grille d'une anode comme la phase bias, obligé en tension tout autant que comme mécaniques de transport-déroulement de bande
Politique locale
Y en a beaucoup des charcutiers qui s'installent tout court ?
ampli-reglage de la vis de tension de surface de la grille d'une anode comme la phase bias, obligé en tension tout autant que comme mécaniques de transport-déroulement de bande
- Xavi Jacob
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Re: Politique locale
Landry a écrit :Ça me désole qu'un jeune charcutier actuel préfère s'installer sous le nom maxijambon* en zone commerciale de périphérie plutôt que de reprendre un monument de coeur de centre-ville comme ça...
Trop cher ? Aucune compréhension de l'image à exploiter ? Ren à péter de la part des clients ?
*smiley Michel Ade
Je connais un boucher qui était à son compte dans une petite commune et qui a préféré malgré tout son attachement à sa boutique aller se faire salarier dans un supermarché et travailler 15 heures de moins par semaine pour le même revenu tout simplement.
Kikapété de platine
Re: Politique locale
Landry a écrit :Ça me désole qu'un jeune charcutier actuel préfère s'installer sous le nom maxijambon* en zone commerciale de périphérie plutôt que de reprendre un monument de coeur de centre-ville comme ça...
Trop cher ? Aucune compréhension de l'image à exploiter ? Ren à péter de la part des clients ?
*smiley Michel Ade
De ce que j'en sais, c'est la principale raison.
I need to be myself, I can't be no one else.
- Ghost of Benoit Caen
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Re: Politique locale
Le 30 octobre prochain, la librairie de l'Université déménage...
En 1957, quelques mois avant l'inauguration de la toute nouvelle Université dont la reconstruction avait été décidée par la ville de Caen, Jean-Claude Marie a la brillante idée d'ouvrir une librairie rue de Geôle, au pied du tout nouveau campus. C'est la naissance de la Librairie de l'Université, qui va nourrir quelques dizaines d'années durant, des générations d'étudiants et d'enseignants et alimenter nombre de centres de recherche et de bibliothèques universitaires. En 1998, monsieur Marie prend sa retraite et vend sa libraire à Mme Colin-Lejeune, qui renonce à poursuivre l'aventure trois ans plus tard. Le brouillon de culture décide alors de reprendre le flambeau, fort d'une compétence de librairie universitaire déjà reconnue et comptant déjà dans sa clientèle institutionnelle, une grande partie des bibliothèques de l'Université. Devenue établissement du brouillon de culture, la librairie de l'Université connaitra alors un nouveau développement et une croissance continue jusque vers la fin des années 2000.
C'est à partir de la crise de 2008 qu'elle va commencer à rencontrer des difficultés. La fréquentation baisse, les prescriptions semblent de moins en moins nombreuses. Les libraires ne ménagent pourtant pas leurs efforts, développant une offre d'occasion, proposant des remises aux étudiants, multipliant des propositions de lecture hors des sentiers battus, tout en s'appuyant sur une communication renforcée. Mais force est de constater que les difficultés perçues au début comme conjoncturellement liées à la crise, s'avèrent en fait être le fruit d'une modification structurelle du rapport à la lecture dans le monde étudiant. A l'été 2012, lors du renouvellement quadriennal du marché des bibliothèques universitaires de Caen, le brouillon de culture perd l'intégralité des lots pour lesquels il était candidat. Manifestement, l'appel d'offre ne réclamait plus la compétence et la disponibilité des libraires, ce qui avait toujours permis au brouillon d'emporter le morceau, mais une plateforme internet apte à faciliter la confection des devis et la validation des bons de commande, avec une base de données solide et de puissants moteurs de recherche. Plus encore, les lots perdus ont été fortement diminués au profit d'abonnements à des revues numériques en ligne qui échappent complètement à la circulation économique du livre en librairie. C'est le coup de grâce.
Malgré une année d'effort pour maintenir la librairie de l'Université en vie, il faut se rendre à l'évidence: le monde universitaire n'a plus en 2013, besoin d'une librairie spécialement dédiée comme c'était le cas en 1957.
Alors? Alors nous ne baissons pas pour autant les armes; puisqu'il en est ainsi, nous nous appuierons sur l'idée qui avait donné naissance au brouillon en 1986: faire passer les étudiants devant un mur de littérature. Nous continuons la librairie universitaire en la redéployant dès ce 30 octobre au sein même du brouillon, où elle n'a d'ailleurs jamais cessé d'exister. Et puisqu'il en est ainsi, nous développons nous aussi un site internet puissant, où les lecteurs peuvent déjà réserver ou commander rapidement les livres qu'ils recherchent, suivre l'actualité du livre en région, et télécharger tous les livres numériques disponibles français. Et prochainement, des solutions numériques en ligne seront disponibles pour toutes les bibliothèques.
Bien sûr, la lecture étudiante existe toujours; bien sûr, la librairie universitaire a toujours sa raison d'être; peut-être même a-t-elle tout à gagner à se retrouver ainsi en compagnie des rayons littéraires. Et plus que jamais l'inscription gravée au fronton de notre librairie -située, ironie du sort, face à l'emplacement-même où se tenait jadis l'ancienne Université de Caen- continue d'être d'actualité: « au brouillon de culture, librairie générale & universitaire».... au brouillon de culture!
En 1957, quelques mois avant l'inauguration de la toute nouvelle Université dont la reconstruction avait été décidée par la ville de Caen, Jean-Claude Marie a la brillante idée d'ouvrir une librairie rue de Geôle, au pied du tout nouveau campus. C'est la naissance de la Librairie de l'Université, qui va nourrir quelques dizaines d'années durant, des générations d'étudiants et d'enseignants et alimenter nombre de centres de recherche et de bibliothèques universitaires. En 1998, monsieur Marie prend sa retraite et vend sa libraire à Mme Colin-Lejeune, qui renonce à poursuivre l'aventure trois ans plus tard. Le brouillon de culture décide alors de reprendre le flambeau, fort d'une compétence de librairie universitaire déjà reconnue et comptant déjà dans sa clientèle institutionnelle, une grande partie des bibliothèques de l'Université. Devenue établissement du brouillon de culture, la librairie de l'Université connaitra alors un nouveau développement et une croissance continue jusque vers la fin des années 2000.
C'est à partir de la crise de 2008 qu'elle va commencer à rencontrer des difficultés. La fréquentation baisse, les prescriptions semblent de moins en moins nombreuses. Les libraires ne ménagent pourtant pas leurs efforts, développant une offre d'occasion, proposant des remises aux étudiants, multipliant des propositions de lecture hors des sentiers battus, tout en s'appuyant sur une communication renforcée. Mais force est de constater que les difficultés perçues au début comme conjoncturellement liées à la crise, s'avèrent en fait être le fruit d'une modification structurelle du rapport à la lecture dans le monde étudiant. A l'été 2012, lors du renouvellement quadriennal du marché des bibliothèques universitaires de Caen, le brouillon de culture perd l'intégralité des lots pour lesquels il était candidat. Manifestement, l'appel d'offre ne réclamait plus la compétence et la disponibilité des libraires, ce qui avait toujours permis au brouillon d'emporter le morceau, mais une plateforme internet apte à faciliter la confection des devis et la validation des bons de commande, avec une base de données solide et de puissants moteurs de recherche. Plus encore, les lots perdus ont été fortement diminués au profit d'abonnements à des revues numériques en ligne qui échappent complètement à la circulation économique du livre en librairie. C'est le coup de grâce.
Malgré une année d'effort pour maintenir la librairie de l'Université en vie, il faut se rendre à l'évidence: le monde universitaire n'a plus en 2013, besoin d'une librairie spécialement dédiée comme c'était le cas en 1957.
Alors? Alors nous ne baissons pas pour autant les armes; puisqu'il en est ainsi, nous nous appuierons sur l'idée qui avait donné naissance au brouillon en 1986: faire passer les étudiants devant un mur de littérature. Nous continuons la librairie universitaire en la redéployant dès ce 30 octobre au sein même du brouillon, où elle n'a d'ailleurs jamais cessé d'exister. Et puisqu'il en est ainsi, nous développons nous aussi un site internet puissant, où les lecteurs peuvent déjà réserver ou commander rapidement les livres qu'ils recherchent, suivre l'actualité du livre en région, et télécharger tous les livres numériques disponibles français. Et prochainement, des solutions numériques en ligne seront disponibles pour toutes les bibliothèques.
Bien sûr, la lecture étudiante existe toujours; bien sûr, la librairie universitaire a toujours sa raison d'être; peut-être même a-t-elle tout à gagner à se retrouver ainsi en compagnie des rayons littéraires. Et plus que jamais l'inscription gravée au fronton de notre librairie -située, ironie du sort, face à l'emplacement-même où se tenait jadis l'ancienne Université de Caen- continue d'être d'actualité: « au brouillon de culture, librairie générale & universitaire».... au brouillon de culture!
Vieux con section Oilpé
Dans libéral il y a le mot liberté
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- François de Malherbe
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Re: Politique locale
Xavi Jacob a écrit :Landry a écrit :Ça me désole qu'un jeune charcutier actuel préfère s'installer sous le nom maxijambon* en zone commerciale de périphérie plutôt que de reprendre un monument de coeur de centre-ville comme ça...
Trop cher ? Aucune compréhension de l'image à exploiter ? Ren à péter de la part des clients ?
*smiley Michel Ade
Je connais un boucher qui était à son compte dans une petite commune et qui a préféré malgré tout son attachement à sa boutique aller se faire salarier dans un supermarché et travailler 15 heures de moins par semaine pour le même revenu tout simplement.
Il dit qu'il voit pas le rapporc !
L'histoire n'est pas la science du passé, mais la science des hommes dans le temps.
Re: Politique locale
François de Malherbe a écrit :Xavi Jacob a écrit :Landry a écrit :Ça me désole qu'un jeune charcutier actuel préfère s'installer sous le nom maxijambon* en zone commerciale de périphérie plutôt que de reprendre un monument de coeur de centre-ville comme ça...
Trop cher ? Aucune compréhension de l'image à exploiter ? Ren à péter de la part des clients ?
*smiley Michel Ade
Je connais un boucher qui était à son compte dans une petite commune et qui a préféré malgré tout son attachement à sa boutique aller se faire salarier dans un supermarché et travailler 15 heures de moins par semaine pour le même revenu tout simplement.
Il dit qu'il voit pas le rapporc !
c'est ça, tu le prendrais pas pour un jambon des fois ?
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titi trèsloin
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Re: Politique locale
Caen, ville forte riche, spacieuse, belle de ses rivières, de ses prairies, de son port de mer ; elle se pare de tant d'églises, de maisons et d'habitants que c'est à peine si elle se reconnaît inférieure à Paris. GUILLAUME LE BRETON. Philippide, 1. VIII.
Re: Politique locale
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