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Maux d'école sans remèdes ?

LE MONDE DES LIVRES | 29.08.2013 à 07h34 • Mis à jour le 29.08.2013 à 17h47 |
Par Gilles Bastin
Dans un lycée parisien en juin.
L'école française se porte mal. La prochaine rentrée des classes, avec ses troupes nombreuses d'enfants rejoignant leurs maîtres, donnera bien l'occasion de quelques clichés émouvants, mais elle ne pourra faire oublier le malaise qui mine cette institution : rythmes scolaires peu adaptés, crise des vocations professorales, faible efficacité de l'éducation dispensée aux élèves, inégalités de traitement entre ceux formés dans les établissements d'élite et les autres en sont quelques symptômes.

Les enquêtes PISA (Program for International Student Assessment) menées par l'OCDE depuis 2000 traduisent à leur manière cette crise éducative. Portant sur 65 pays et mesurant de façon homogène les compétences acquises par les élèves de 15 ans en lecture, mathématiques et sciences, ces enquêtes placent la France en piètre position : 22e en mathématiques et en lecture, 27e en sciences ! Elles montrent aussi que les inégalités entre ceux qui réussissent le mieux et les plus faibles ont eu tendance à augmenter entre 2000 et 2009. Elles classent enfin la France à l'avant-dernière place en termes d'équité scolaire : loin de donner à chacun l'opportunité de choisir son destin, l'école française reproduit massivement les inégalités sociales qui lui préexistent. De tous les pays de l'OCDE – à l'exception de la Nouvelle-Zélande –, la France est celui dans lequel les dés du destin scolaire sont le plus pipés.

Faut-il s'en étonner ? Dès les années 1960, les sociologues ont multiplié les enquêtes empiriques sur l'inégalité des chances scolaires. Pierre Bourdieu, pour ne citer que lui, qualifia de "magie sociale" le fait que l'école laisse inchangées les hiérarchies fondées sur la possession familiale de capital économique et culturel et, dans le même temps, les légitime en leur donnant l'apparence de la méritocratie scolaire. Comme d'autres, il pensait qu'en dévoilant les "trucs" de cette magie sans magicien, les sciences sociales feraient œuvre de libération. La cécité française à la ségrégation croissante dont l'école est le lieu jusqu'à aujourd'hui prouve malheureusement l'échec de cette idée. Tout se passe finalement comme si, en France, les maux de l'école ne connaissaient pas de remèdes.

DÉGOÛTER LES ÉLÈVES

A lire le pamphlet de Gabriel Cohn-Bendit, Pour une autre école, l'explication de l'incurabilité du mal est simple : ce sont les enseignants eux-mêmes qui sont au coeur de la maladie ! Obsédés par la discipline qu'ils enseignent et mal à l'aise avec ces "jeunes" que seuls les "pédagos" comprendraient – tel l'auteur lui-même –, gardiens déboussolés d'un temple où se pratiqueraient encore la dictée et les problèmes de trains qui se croisent en gare de Poitiers, ils ne feraient rien d'autre que dégoûter les élèves de l'apprentissage. Une "autre" école s'impose d'urgence pour Cohn-Bendit : suppression de la notation, recrutement des enseignants au sortir du BAFA (le diplôme des animateurs de centres de vacances) et rejet de l'"obsession orthographique" en seraient les pierres angulaires. Le propos n'est pas dénué de pertinence, parfois, et il s'appuie sur une vie consacrée à la pédagogie "alternative", au service des "décrocheurs" du système. Mais il est caricatural. En faisant de la rencontre entre l'élève et l'enseignant, dans la classe, la clé de toute refondation scolaire, Cohn-Bendit s'interdit de penser les conditions d'une réforme d'ensemble du système éducatif. Il ne faudra pas qu'un sens de la repartie et des compétences d'animateurs aux enseignants de demain pour faire accéder tous les enfants à un savoir émancipateur ! Le faire croire conduit à caricaturer les enseignants, comme d'autres caricaturent les élèves en barbares incultes.

"BOURRAGE DE CRÂNES"

L'enquête que la sociologue Muriel Darmon consacre aux Classes préparatoires se présente de prime abord comme une illustration parfaite de cette école "disciplinaire" que Cohn-Bendit voit à l'œuvre dans chaque salle de classe. Dans les "prépas" scientifiques et commerciales, dans lesquelles la sociologue a enquêté pendant deux années, se trouvent en effet concentrés les bons élèves du secondaire, majoritairement des enfants de professions libérales et intellectuelles, de cadres supérieurs. Qui plus est, le savoir scolaire leur est souvent inculqué sur le mode du "bourrage de crânes", selon un des nombreux mythes dont est friand le système des "prépas".

Pourtant, à y regarder de plus près, c'est une institution paradoxale que Darmon a observée. Il s'y exerce, certes, une forme de "violence" sur les élèves, mais celle-ci est à la fois retenue et "enveloppante". L'institution "prépa" règne sur la vie biologique et psychique des élèves. A la différence d'autres institutions totalitaires, elle ne fonctionne cependant pas par l'homogénéisation de ses reclus. Au contraire, elle les singularise en permanence par la notation et fait de la fabrique de la personnalité – en classes commerciales notamment – un exercice scolaire comme les autres.

La prépa ne fait donc pas que sélectionner des élèves dotés miraculeusement de dispositions qui n'auraient plus alors qu'à s'y épanouir. Pour Darmon – qui puise son inspiration chez Michel Foucault et Erving Goffman –, elle fabrique un véritable type humain et l'ajuste petit à petit à son devenir. La clé de cette fabrication est l'apprentissage de la gestion du temps : ceux qui arriveront à dominer le temps – souvent issus de milieux dominants socialement – seront aussi les dominants du monde du travail. La violence préparatoire, en un mot, est laborieuse : "La jeunesse préparatoire est une jeunesse privilégiée, sélectionnée, socialement triée et mise au travail, une jeunesse dorée dominée par sa domination, une rencontre paradoxale du privilège et du labeur."

SÉGRÉGATION SCOLAIRE

C'est finalement dans le livre des trois sociologues Georges Felouzis, Christian Maroy et Agnès van Zanten que l'on trouvera la raison la plus évidente de l'aveuglement français en matière d'inégalités scolaires. Leur analyse, Les Marchés scolaires, fondée sur le dépouillement de très nombreuses enquêtes internationales, vise à mesurer la pertinence du concept de "marché scolaire" pour décrire les systèmes éducatifs dans des contextes nationaux très différents. En mettant en avant l'idée que le choix d'une école dépend, d'une part, de la demande exprimée par les parents et, d'une autre, de l'offre proposée par les établissements, les auteurs se donnent les moyens de comprendre les phénomènes de ségrégation scolaire comme le produit de la rencontre de deux stratégies. Les parents, d'un côté, traduisent leurs désirs de mobilité sociale de multiples façons (déménagements vers les quartiers où l'offre scolaire est de qualité, recherche d'informations sur les établissements de la ville, investissement dans la vie des écoles). Les écoles, de l'autre, sont engagées – plus ou moins ouvertement selon les pays – dans des logiques de concurrence et de "marketing" scolaire (ouverture de classes à options, offre d'activités périscolaires).

Les effets qui résultent de la promotion du libre choix parental et de l'autonomie de décision des établissements sont dans la plupart des pays les mêmes : une augmentation de la ségrégation scolaire. Ils sont paradoxalement d'autant plus forts en France que le choix parental n'y est pas ouvertement défendu et repose donc sur la capacité à maîtriser un système largement opaque, comme l'illustre le cas de l'assouplissement de la carte scolaire, en 2007.

La lecture de ces trois ouvrages n'est pas propre à rassurer quant à la possibilité de traiter un jour le mal de l'injustice scolaire en France. Faut-il encore espérer que la publication des résultats de la vague 2012 de l'enquête PISA, en décembre, produise un choc salutaire ?

Pour une autre école. Repenser l'éducation, vite!, de Gabriel Cohn-Bendit, Autrement, "Haut et fort", 144 p., 12 €.

Classes préparatoires. La fabrique d'une jeunesse dominante, de Muriel Darmon, La Découverte, "Laboratoire des sciences sociales", 328 p., 24 €.

Les Marchés scolaires. Sociologie d'une politique publique d'éducation, de Georges Felouzis, Agnès van Zanten, Christian Maroy, PUF, "Education et société", 228 p., 19,50 €.

Extraits
"L'école éduque et a toujours éduqué. Les enseignants qui prétendent uniquement instruire (transmettre des savoirs) éduquent comme tous les autres. Ils éduquent, par exemple, de façon obsessionnelle, à la ponctualité. Les partisans les plus acharnés du cours magistral en privent l'élève arrivé quelques minutes en retard. Le moindre déplacement, y compris pour aller aux toilettes, suppose l'autorisation du maître. (...) Le débat n'est donc pas de savoir si l'école doit éduquer ou non, mais quelle éducation elle doit donner. Education à la compétition de tous contre tous, à la soumission docile à l'autorité, ou au contraire éducation à l'entraide, à l'autonomie et à la démocratie ?"
Pour une autre école, pages 123-124
"[Les étudiants] intériorisent en effet un rapport au temps particulier, dont on peut faire l'hypothèse qu'il correspond à celui des régions les plus élevées de l'espace social, qu'il est le rapport au temps manifesté et requis par les classes supérieures auxquelles la scolarité les prépare de ce fait. Les élèves incorporent en effet l'urgence comme mode normal d'écoulement du temps et comme état, mental et corporel, quotidien ; (...) ils expérimentent enfin la labilité et la porosité des frontières du travail et du hors-travail caractéristiques des positions élevées, et la tendance des premières à reculer pour en venir à mettre toute la vie, y compris le loisir, au service temporel du travail."
Classes préparatoires, pages 184-185
"Ce changement démographique a engendré ou est allé de pair avec plusieurs phénomènes : tout d'abord, le maintien d'une offre scolaire excédentaire (...) ; ensuite la concentration de populations défavorisées relativement peu nombreuses dans les centres-villes ; et, enfin, l'affaiblissement de la légitimité des systèmes éducatifs à exiger une part très significative des dépenses publiques. Or, tous ces phénomènes ont contribué à fournir un cadre favorable au passage d'une gestion bureaucratique des flux d'élèves et de l'offre éducative vers des politiques de libre choix de l'école, de compétition entre établissements publics et de renforcement de la présence d'établissements privés."
Les marchés scolaires, page 45
Extraits
"L'école éduque et a toujours éduqué. Les enseignants qui prétendent uniquement instruire (transmettre des savoirs) éduquent comme tous les autres. Ils éduquent, par exemple, de façon obsessionnelle, à la ponctualité. Les partisans les plus acharnés du cours magistral en privent l'élève arrivé quelques minutes en retard. Le moindre déplacement, y compris pour aller aux toilettes, suppose l'autorisation du maître. (...) Le débat n'est donc pas de savoir si l'école doit éduquer ou non, mais quelle éducation elle doit donner. Education à la compétition de tous contre tous, à la soumission docile à l'autorité, ou au contraire éducation à l'entraide, à l'autonomie et à la démocratie ?"
Pour une autre école, pages 123-124
"[Les étudiants] intériorisent en effet un rapport au temps particulier, dont on peut faire l'hypothèse qu'il correspond à celui des régions les plus élevées de l'espace social, qu'il est le rapport au temps manifesté et requis par les classes supérieures auxquelles la scolarité les prépare de ce fait. Les élèves incorporent en effet l'urgence comme mode normal d'écoulement du temps et comme état, mental et corporel, quotidien ; (...) ils expérimentent enfin la labilité et la porosité des frontières du travail et du hors-travail caractéristiques des positions élevées, et la tendance des premières à reculer pour en venir à mettre toute la vie, y compris le loisir, au service temporel du travail."
Classes préparatoires, pages 184-185
"Ce changement démographique [fin du baby-boom> a engendré ou est allé de pair avec plusieurs phénomènes : tout d'abord, le maintien d'une offre scolaire excédentaire (...) ; ensuite la concentration de populations défavorisées relativement peu nombreuses dans les centres-villes ; et, enfin, l'affaiblissement de la légitimité des systèmes éducatifs à exiger une part très significative des dépenses publiques. Or, tous ces phénomènes ont contribué à fournir un cadre favorable au passage d'une gestion bureaucratique des flux d'élèves et de l'offre éducative vers des politiques de libre choix de l'école, de compétition entre établissements publics et de renforcement de la présence d'établissements privés."
Les marchés scolaires, page 45

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Notre projet pour la mise en place de la semaine de 4 jours 1/2 a été approuvé en juin (et signé par les autorités compétentes) après de nombreuses heures de concertation entre enseignants, avec la mairie, les parents d'élèves, les intervenants hors temps scolaire ... Cet après-midi on reçoit à l'école un coup de fil de l'inspection nous informant qu'une commission s'est réunie et a rejeté notre projet ! On fait comment à 3 jours de la rentrée ?


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« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
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Maux d'école sans remèdes ?

LE MONDE DES LIVRES | 29.08.2013 à 07h34 • Mis à jour le 29.08.2013 à 17h47 |
Par Gilles Bastin
Dans un lycée parisien en juin.
L'école française se porte mal. La prochaine rentrée des classes, avec ses troupes nombreuses d'enfants rejoignant leurs maîtres, donnera bien l'occasion de quelques clichés émouvants, mais elle ne pourra faire oublier le malaise qui mine cette institution : rythmes scolaires peu adaptés, crise des vocations professorales, faible efficacité de l'éducation dispensée aux élèves, inégalités de traitement entre ceux formés dans les établissements d'élite et les autres en sont quelques symptômes.

Les enquêtes PISA (Program for International Student Assessment) menées par l'OCDE depuis 2000 traduisent à leur manière cette crise éducative. Portant sur 65 pays et mesurant de façon homogène les compétences acquises par les élèves de 15 ans en lecture, mathématiques et sciences, ces enquêtes placent la France en piètre position : 22e en mathématiques et en lecture, 27e en sciences ! Elles montrent aussi que les inégalités entre ceux qui réussissent le mieux et les plus faibles ont eu tendance à augmenter entre 2000 et 2009. Elles classent enfin la France à l'avant-dernière place en termes d'équité scolaire : loin de donner à chacun l'opportunité de choisir son destin, l'école française reproduit massivement les inégalités sociales qui lui préexistent. De tous les pays de l'OCDE – à l'exception de la Nouvelle-Zélande –, la France est celui dans lequel les dés du destin scolaire sont le plus pipés.

Faut-il s'en étonner ? Dès les années 1960, les sociologues ont multiplié les enquêtes empiriques sur l'inégalité des chances scolaires. Pierre Bourdieu, pour ne citer que lui, qualifia de "magie sociale" le fait que l'école laisse inchangées les hiérarchies fondées sur la possession familiale de capital économique et culturel et, dans le même temps, les légitime en leur donnant l'apparence de la méritocratie scolaire. Comme d'autres, il pensait qu'en dévoilant les "trucs" de cette magie sans magicien, les sciences sociales feraient œuvre de libération. La cécité française à la ségrégation croissante dont l'école est le lieu jusqu'à aujourd'hui prouve malheureusement l'échec de cette idée. Tout se passe finalement comme si, en France, les maux de l'école ne connaissaient pas de remèdes.

DÉGOÛTER LES ÉLÈVES

A lire le pamphlet de Gabriel Cohn-Bendit, Pour une autre école, l'explication de l'incurabilité du mal est simple : ce sont les enseignants eux-mêmes qui sont au coeur de la maladie ! Obsédés par la discipline qu'ils enseignent et mal à l'aise avec ces "jeunes" que seuls les "pédagos" comprendraient – tel l'auteur lui-même –, gardiens déboussolés d'un temple où se pratiqueraient encore la dictée et les problèmes de trains qui se croisent en gare de Poitiers, ils ne feraient rien d'autre que dégoûter les élèves de l'apprentissage. Une "autre" école s'impose d'urgence pour Cohn-Bendit : suppression de la notation, recrutement des enseignants au sortir du BAFA (le diplôme des animateurs de centres de vacances) et rejet de l'"obsession orthographique" en seraient les pierres angulaires. Le propos n'est pas dénué de pertinence, parfois, et il s'appuie sur une vie consacrée à la pédagogie "alternative", au service des "décrocheurs" du système. Mais il est caricatural. En faisant de la rencontre entre l'élève et l'enseignant, dans la classe, la clé de toute refondation scolaire, Cohn-Bendit s'interdit de penser les conditions d'une réforme d'ensemble du système éducatif. Il ne faudra pas qu'un sens de la repartie et des compétences d'animateurs aux enseignants de demain pour faire accéder tous les enfants à un savoir émancipateur ! Le faire croire conduit à caricaturer les enseignants, comme d'autres caricaturent les élèves en barbares incultes.

"BOURRAGE DE CRÂNES"

L'enquête que la sociologue Muriel Darmon consacre aux Classes préparatoires se présente de prime abord comme une illustration parfaite de cette école "disciplinaire" que Cohn-Bendit voit à l'œuvre dans chaque salle de classe. Dans les "prépas" scientifiques et commerciales, dans lesquelles la sociologue a enquêté pendant deux années, se trouvent en effet concentrés les bons élèves du secondaire, majoritairement des enfants de professions libérales et intellectuelles, de cadres supérieurs. Qui plus est, le savoir scolaire leur est souvent inculqué sur le mode du "bourrage de crânes", selon un des nombreux mythes dont est friand le système des "prépas".

Pourtant, à y regarder de plus près, c'est une institution paradoxale que Darmon a observée. Il s'y exerce, certes, une forme de "violence" sur les élèves, mais celle-ci est à la fois retenue et "enveloppante". L'institution "prépa" règne sur la vie biologique et psychique des élèves. A la différence d'autres institutions totalitaires, elle ne fonctionne cependant pas par l'homogénéisation de ses reclus. Au contraire, elle les singularise en permanence par la notation et fait de la fabrique de la personnalité – en classes commerciales notamment – un exercice scolaire comme les autres.

La prépa ne fait donc pas que sélectionner des élèves dotés miraculeusement de dispositions qui n'auraient plus alors qu'à s'y épanouir. Pour Darmon – qui puise son inspiration chez Michel Foucault et Erving Goffman –, elle fabrique un véritable type humain et l'ajuste petit à petit à son devenir. La clé de cette fabrication est l'apprentissage de la gestion du temps : ceux qui arriveront à dominer le temps – souvent issus de milieux dominants socialement – seront aussi les dominants du monde du travail. La violence préparatoire, en un mot, est laborieuse : "La jeunesse préparatoire est une jeunesse privilégiée, sélectionnée, socialement triée et mise au travail, une jeunesse dorée dominée par sa domination, une rencontre paradoxale du privilège et du labeur."

SÉGRÉGATION SCOLAIRE

C'est finalement dans le livre des trois sociologues Georges Felouzis, Christian Maroy et Agnès van Zanten que l'on trouvera la raison la plus évidente de l'aveuglement français en matière d'inégalités scolaires. Leur analyse, Les Marchés scolaires, fondée sur le dépouillement de très nombreuses enquêtes internationales, vise à mesurer la pertinence du concept de "marché scolaire" pour décrire les systèmes éducatifs dans des contextes nationaux très différents. En mettant en avant l'idée que le choix d'une école dépend, d'une part, de la demande exprimée par les parents et, d'une autre, de l'offre proposée par les établissements, les auteurs se donnent les moyens de comprendre les phénomènes de ségrégation scolaire comme le produit de la rencontre de deux stratégies. Les parents, d'un côté, traduisent leurs désirs de mobilité sociale de multiples façons (déménagements vers les quartiers où l'offre scolaire est de qualité, recherche d'informations sur les établissements de la ville, investissement dans la vie des écoles). Les écoles, de l'autre, sont engagées – plus ou moins ouvertement selon les pays – dans des logiques de concurrence et de "marketing" scolaire (ouverture de classes à options, offre d'activités périscolaires).

Les effets qui résultent de la promotion du libre choix parental et de l'autonomie de décision des établissements sont dans la plupart des pays les mêmes : une augmentation de la ségrégation scolaire. Ils sont paradoxalement d'autant plus forts en France que le choix parental n'y est pas ouvertement défendu et repose donc sur la capacité à maîtriser un système largement opaque, comme l'illustre le cas de l'assouplissement de la carte scolaire, en 2007.

La lecture de ces trois ouvrages n'est pas propre à rassurer quant à la possibilité de traiter un jour le mal de l'injustice scolaire en France. Faut-il encore espérer que la publication des résultats de la vague 2012 de l'enquête PISA, en décembre, produise un choc salutaire ?

Pour une autre école. Repenser l'éducation, vite!, de Gabriel Cohn-Bendit, Autrement, "Haut et fort", 144 p., 12 €.

Classes préparatoires. La fabrique d'une jeunesse dominante, de Muriel Darmon, La Découverte, "Laboratoire des sciences sociales", 328 p., 24 €.

Les Marchés scolaires. Sociologie d'une politique publique d'éducation, de Georges Felouzis, Agnès van Zanten, Christian Maroy, PUF, "Education et société", 228 p., 19,50 €.

Extraits
"L'école éduque et a toujours éduqué. Les enseignants qui prétendent uniquement instruire (transmettre des savoirs) éduquent comme tous les autres. Ils éduquent, par exemple, de façon obsessionnelle, à la ponctualité. Les partisans les plus acharnés du cours magistral en privent l'élève arrivé quelques minutes en retard. Le moindre déplacement, y compris pour aller aux toilettes, suppose l'autorisation du maître. (...) Le débat n'est donc pas de savoir si l'école doit éduquer ou non, mais quelle éducation elle doit donner. Education à la compétition de tous contre tous, à la soumission docile à l'autorité, ou au contraire éducation à l'entraide, à l'autonomie et à la démocratie ?"
Pour une autre école, pages 123-124
"[Les étudiants] intériorisent en effet un rapport au temps particulier, dont on peut faire l'hypothèse qu'il correspond à celui des régions les plus élevées de l'espace social, qu'il est le rapport au temps manifesté et requis par les classes supérieures auxquelles la scolarité les prépare de ce fait. Les élèves incorporent en effet l'urgence comme mode normal d'écoulement du temps et comme état, mental et corporel, quotidien ; (...) ils expérimentent enfin la labilité et la porosité des frontières du travail et du hors-travail caractéristiques des positions élevées, et la tendance des premières à reculer pour en venir à mettre toute la vie, y compris le loisir, au service temporel du travail."
Classes préparatoires, pages 184-185
"Ce changement démographique a engendré ou est allé de pair avec plusieurs phénomènes : tout d'abord, le maintien d'une offre scolaire excédentaire (...) ; ensuite la concentration de populations défavorisées relativement peu nombreuses dans les centres-villes ; et, enfin, l'affaiblissement de la légitimité des systèmes éducatifs à exiger une part très significative des dépenses publiques. Or, tous ces phénomènes ont contribué à fournir un cadre favorable au passage d'une gestion bureaucratique des flux d'élèves et de l'offre éducative vers des politiques de libre choix de l'école, de compétition entre établissements publics et de renforcement de la présence d'établissements privés."
Les marchés scolaires, page 45
Extraits
"L'école éduque et a toujours éduqué. Les enseignants qui prétendent uniquement instruire (transmettre des savoirs) éduquent comme tous les autres. Ils éduquent, par exemple, de façon obsessionnelle, à la ponctualité. Les partisans les plus acharnés du cours magistral en privent l'élève arrivé quelques minutes en retard. Le moindre déplacement, y compris pour aller aux toilettes, suppose l'autorisation du maître. (...) Le débat n'est donc pas de savoir si l'école doit éduquer ou non, mais quelle éducation elle doit donner. Education à la compétition de tous contre tous, à la soumission docile à l'autorité, ou au contraire éducation à l'entraide, à l'autonomie et à la démocratie ?"
Pour une autre école, pages 123-124
"[Les étudiants] intériorisent en effet un rapport au temps particulier, dont on peut faire l'hypothèse qu'il correspond à celui des régions les plus élevées de l'espace social, qu'il est le rapport au temps manifesté et requis par les classes supérieures auxquelles la scolarité les prépare de ce fait. Les élèves incorporent en effet l'urgence comme mode normal d'écoulement du temps et comme état, mental et corporel, quotidien ; (...) ils expérimentent enfin la labilité et la porosité des frontières du travail et du hors-travail caractéristiques des positions élevées, et la tendance des premières à reculer pour en venir à mettre toute la vie, y compris le loisir, au service temporel du travail."
Classes préparatoires, pages 184-185
"Ce changement démographique [fin du baby-boom> a engendré ou est allé de pair avec plusieurs phénomènes : tout d'abord, le maintien d'une offre scolaire excédentaire (...) ; ensuite la concentration de populations défavorisées relativement peu nombreuses dans les centres-villes ; et, enfin, l'affaiblissement de la légitimité des systèmes éducatifs à exiger une part très significative des dépenses publiques. Or, tous ces phénomènes ont contribué à fournir un cadre favorable au passage d'une gestion bureaucratique des flux d'élèves et de l'offre éducative vers des politiques de libre choix de l'école, de compétition entre établissements publics et de renforcement de la présence d'établissements privés."
Les marchés scolaires, page 45



merci beaucoup :)

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Huhu. Ça me rappelle un lointain souvenir de 6e ou 5e, en cours d'allemand, où on apprenait à dire "je porte un pantalon", "je porte un t-shirt", etc...

Un de mes camarades les plus brillants avait alors sorti "Ich Tür ... ", littéralement "je porte (de chambre ou toute autre pièce d'ailleurs)".

Qu'est-ce qu'on avait rit. Faut dire, on savait s'amuser en ce temps là.


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