Petit article sur les arbitres (et les erreurs L1 et L2 confondus)
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Une nouvelle fois, les arbitres sont les stars de la Ligue 1. Une incroyable succession d’erreurs, de fautes de jugements et de décisions bizarres qui doivent amener les hommes en noir à se remettre en question.
Dans ces colonnes électroniques, nous avons l’habitude de défendre les arbitres. Mais cela ne doit pas donner l’impression aux hommes en noir que l’impunité leur est offerte. Acteurs du jeu, « membres de la famille football » selon Laurent Blanc, les arbitres doivent se montrer à la hauteur de la tâche s’ils veulent tendre vers le professionnalisme souhaité par tous. Or aujourd’hui, on se dirige plus vers l’amateurisme que vers autre chose. Coup de fatigue, coup de blues ? Toujours est-il que l’arbitrage général du week-end dernier a été affligeant sur une bonne partie des terrains. Et qu’une nouvelle fois, les hommes en noir sont devenus les stars de cette journée.
A Troyes, un penalty peu évident et une fin de match houleuse avec du côté lillois une réclamation pour insulte à un joueur. A Lens, c’est Marseille qui se fait pénaliser d’un penalty dans une opération surface propre qui marche surtout très bien quand les 25 caméras de Canal+ sont présentes. A Bordeaux, l’arbitre siffle la mi-temps alors que les Monégasques ont une occasion de rêve… A Paris, Marin marque un but nettement hors-jeu.
En L2, à Caen, le maillot de Lilian Compan fait deux mètres de long suite aux tirages de maillot montpelliérains sans que l’excellent M.Poulat ne donne les penaltys qui s’imposaient…
Bizarrement, Monsieur Poulat n’a pas donné de pénalty alors que la tendance est plutôt inverse avec 32 penaltys sifflés en neuf journées contre dix seulement à la même époque la saison passée. Et quand il n’y a pas de faute grossière, on peut pointer du doigt ces hommes en noir qui sortent carton sur carton dans des matchs aussi peu électriques que Rennes-Auxerre ! Quant à Lyon-Saint-Etienne, l’action amenant le penalty arrêté par Janot peut symboliser un week-end raté de l’arbitrage : une mauvaise façon de fêter le nouveau statut de l’arbitre. Membre de la famille comme les autres, ils doivent se remettre en cause comme un footballeur qui manque un but immanquable, un gardien qui rate un arrêt, un entraîneur qui ne relance pas son équipe ou un dirigeant qui rate le recrutement. Bienvenue dans la famille !