www.forumsmc.com

Forum des supporters du Stade Malherbe Caen
Nous sommes le 14 Mai 2025 12:14

Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]




Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 1513 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74 ... 101  Suivante
Auteur Message
Répondre en citant le message  MessagePosté: 27 Mai 2013 15:23 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Mar 2013 01:08
Messages: 14707
:lol:

_________________
Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 27 Mai 2013 15:24 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 09 Juil 2007 12:54
Messages: 16378
Localisation: Paris
Vous êtes mes seuls lecteurs, c'est ma malédiction.

_________________
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 27 Mai 2013 15:35 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Mar 2013 01:08
Messages: 14707
Ah nan nan, je ne te lis pas.

mon mépris est déjà au delà de ce que tu mérites.

_________________
Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 27 Mai 2013 15:39 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 09 Juil 2007 12:54
Messages: 16378
Localisation: Paris
C'est bien.

_________________
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 27 Mai 2013 15:42 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 28 Mar 2013 01:08
Messages: 14707
Bon ok je m'excuse.

_________________
Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 27 Mai 2013 15:58 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 09 Juil 2007 12:54
Messages: 16378
Localisation: Paris
Mais la schizophrénie sans déconner...

Bon sinon il y a un papier de numerama sur l'atmosphère politique du moment autour de la transcription en loi des préconisations du rapport Lescure et on dirait que ça risque de ne pas se dérouler exactement comme le voudrait Aurélie Filippetti

_________________
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 28 Mai 2013 08:41 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 09 Juil 2007 12:54
Messages: 16378
Localisation: Paris
La Cnil, futur juge d'Internet

Et

Le CSA prend ses distances avec la riposte graduée

_________________
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 07 Juin 2013 22:27 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 09 Juil 2007 12:54
Messages: 16378
Localisation: Paris
Un papier signé Julian Assange intitulé Le fardeau du geek blanc au sujet du livre The New Digital Age, ("La Nouvelle Ere numérique") d'Eric Schmidt et Jared Cohen.

Julian Assange a écrit:
Le livre The New Digital Age, ("La Nouvelle Ere numérique", non encore traduit) est un projet clair et provocateur d'impérialisme technocratique rédigé par deux de ses principaux thaumaturges, Eric Schmidt et Jared Cohen. Dans cet essai, ils créent le nouveau langage de la puissance américaine au XXIe siècle. Ce langage traduit la relation plus proche que jamais qu'entretiennent la diplomatie américaine et la Silicon Valley, M. Schmidt étant le président exécutif de Google, tandis que M. Cohen, ancien conseiller de Condoleezza Rice et d'Hillary Clinton, dirige aujourd'hui le think tank Google Ideas.

Les auteurs se sont rencontrés dans Bagdad occupée en 2009, et c'est là que le projet de livre a vu le jour. Déambulant parmi les ruines, les deux hommes s'enthousiasmèrent à l'idée que la technologie était en train de transformer une société laminée par l'occupation américaine. Ils parvinrent à la conclusion que l'industrie technologique pouvait être un puissant agent de la politique étrangère américaine.

Le livre vante le rôle joué par la technologie dans la manière dont les peuples et pays du monde sont peu à peu remodelés, qu'ils le veuillent ou non, à l'image de la superpuissance mondiale. Le style est austère, l'argumentation assurée et la réflexion banale. Mais ce n'est pas un livre conçu pour être lu. Il s'agit plutôt d'un appel destiné à entretenir des alliances.

VERTUS PROGRESSISTES

The New Digital Age est, avant tout, une tentative de la part de Google de se positionner comme le visionnaire géopolitique de l'Amérique – la seule entreprise capable de répondre à la question : "Où doit aller l'Amérique ?" Il n'est donc guère surprenant qu'un certain nombre des plus grands fauteurs de guerre soient convoqués pour apporter leur caution à cette défense du soft power occidental. Les remerciements mettent en exergue le nom d'Henry Kissinger qui, aux côtés de Tony Blair et de l'ancien directeur de la CIA Michael Hayden, a formulé avant même sa parution des critiques élogieuses du livre.

Les auteurs assument allègrement le fardeau du "geek" blanc. On voit surgir au fil des pages tout une série de faire-valoir à peau sombre aussi commodes qu'hypothétiques : femmes pêcheurs du Congo, graphistes du Botswana, militants anticorruption salvadoriens et bergers massaï analphabètes du Serengeti sont tour à tour docilement convoqués pour démontrer les vertus progressistes des téléphones Google connectés à l'empire occidental.

Schmidt et Cohen proposent une vision savamment banalisée du monde de demain : ils prévoient que les gadgets en circulation d'ici quelques décennies ressembleront beaucoup à ceux d'aujourd'hui – en plus cool. Le "progrès" avance au rythme de la propagation inexorable de la technologie américaine. Aujourd'hui déjà, environ un million d'appareils portables pilotés par Google sont activés chaque jour. Google, et donc le gouvernement américain, s'immiscera dans les communications de tout être humain vivant ailleurs qu'en Chine (vilaine Chine !). Les produits deviennent de plus en plus merveilleux ; les jeunes urbains actifs dorment, travaillent et font leurs achats avec plus de facilité et de confort ; la démocratie se trouve subvertie par les technologies de surveillance, et le contrôle est rebaptisé avec enthousiasme "participation".

Les auteurs jettent un regard amer sur la grande victoire des Egyptiens en 2011. Ils rejettent avec mépris les revendications de la jeunesse égyptienne, affirmant que "le mélange de militantisme et d'arrogance est quelque chose d'universel chez les jeunes". La mobilisation sur les réseaux sociaux signifie que les révolutions seront "plus faciles à déclencher" mais "plus difficiles à terminer". En raison de l'absence de dirigeants forts, elles ne pourront déboucher, explique M. Kissinger, que sur des gouvernements de coalition dégénérant peu à peu en autocraties. Le livre affirme en outre qu'il n'y aura "plus de printemps" (mais la Chine est dans les cordes).

Schmidt et Cohen fantasment sur l'avenir de groupes révolutionnaires disposant de "solides ressources financières". Une nouvelle "équipe de consultants" "utilisera les données pour façonner avec précision une personnalité politique".

Le livre reflète les tabous et les obsessions du département d'Etat. Il évite toute critique significative d'Israël et de l'Arabie saoudite. Il affirme de manière parfaitement ahurissante que le mouvement latino-américain pour la souveraineté, qui depuis trente ans a libéré tant de gens des ploutocraties et des dictatures soutenues par les Etats-Unis, n'existe tout simplement pas. Se référant aux "dirigeants vieillissants" de la région, le livre confond l'Amérique latine avec Cuba. Et bien entendu, les auteurs s'inquiètent des croque-mitaines préférés de Washington : la Corée du Nord et l'Iran.

CYBERTERRORISME

En dépit du fait qu'il n'est responsable que d'une fraction infime des morts violentes dans le monde, le terrorisme reste une des premières préoccupations des milieux de la politique étrangère américaine. Comme c'est une obsession qu'il convient d'alimenter, un chapitre entier est consacré à "l'avenir du terrorisme". Nous y apprenons que cet avenir sera le cyberterrorisme. S'ensuit un long passage où sont complaisamment nourries les peurs, notamment sous la forme d'un scénario catastrophe dans lequel les cyberterroristes prennent le contrôle des systèmes de régulation du trafic aérien américain, envoient des avions s'écraser contre des immeubles, coupent les réseaux de distribution d'électricité et déclenchent des tirs d'armes nucléaires. Puis les auteurs s'empressent de mettre les militants participant à des sit-in numériques dans le même sac que ces terroristes.

Mon point de vue est très différent. L'avancée des technologies de l'information telle qu'incarnée par Google annonce la fin de la vie privée pour la plupart des êtres humains et entraîne le monde vers le totalitarisme. Mais si MM. Schmidt et Cohen nous disent que la disparition de la vie privée aidera les gouvernements des "autocraties répressives" à "cibler leurs citoyens", ils soulignent également que les gouvernements des démocraties "ouvertes" la considéreront comme "un cadeau" leur permettant de "mieux répondre aux préoccupations des citoyens et des consommateurs". En réalité, l'érosion de la sphère privée individuelle en Occident et la centralisation concomitante du pouvoir rendent inévitables les abus, rapprochant de plus en plus les "bonnes" sociétés des "mauvaises".

La partie concernant les "autocraties répressives" décrit différentes mesures de surveillance : dispositions juridiques autorisant l'installation de portes dérobées sur les logiciels afin de pouvoir espionner les citoyens, contrôle des réseaux sociaux et collecte d'informations sur des populations entières. Toutes ces mesures sont déjà largement en usage aux Etats-Unis. En fait, certaines d'entre elles – comme l'obligation faite à tout profil de réseau social d'être lié à un nom réel – ont été lancées par Google lui-même.

La menace est là mais les auteurs ne s'en rendent pas compte. Ils empruntent à William Dobson l'idée que les médias, dans une autocratie, "autorisent une presse d'opposition tant que les opposants au régime comprennent où se situent les limites tacites". Or ces tendances commencent à se manifester aux Etats-Unis. Personne ne doute de l'effet dissuasif qu'ont eu les investigations dont ont fait l'objet l'agence de presse Associated Press et le journaliste James Rosen de la chaîne d'information Fox News. Mais on n'a guère lu d'analyses sur la façon dont Google s'est plié aux demandes relatives à l'assignation de Rosen. J'ai moi-même fait l'expérience de ces tendances.

FUNESTE OEUVRE

Le département de la justice a reconnu en mars dernier qu'il entamait sa troisième année d'enquête sur WikiLeaks. La déclaration du tribunal spécifie que ses objectifs visent "les fondateurs, propriétaires ou gérants de WikiLeaks". Le 3 juin s'est ouvert le procès d'une source présumée de WikilLeaks, Bradley Manning, procès au cours duquel vingt-quatre témoins à charge devraient déposer à huis clos.

Ce livre est une funeste oeuvre dans laquelle aucun des deux auteurs ne possède le langage lui permettant ne serait-ce que d'appréhender, et encore moins d'exprimer, le mal centralisateur titanesque qu'il contribue à édifier. "Ce que Lockheed Martin a été au XXe siècle, nous disent Schmidt et Cohen, les entreprises de technologie et de cybersécurité le seront pour le XXIe." Sans s'en rendre compte, ils ont redécouvert et appliquent la célèbre prophétie de George Orwell.

Si vous voulez avoir une vision du futur, imaginez des Google Glass bénéficiant de la sanction de Washington, fixée – pour l'éternité – sur des visages humains totalement inexpressifs. Les zélateurs du culte des technologies ne trouveront guère dans ce livre de quoi les inspirer, et d'ailleurs ils n'ont pas l'air d'en avoir besoin. Mais c'est une lecture essentielle pour quiconque est impliqué dans la bataille de l'avenir, en vertu d'un impératif tout simple : connais ton ennemi.

© 2013 "The New York Times", traduit de l'anglais par Gilles Berton

_________________
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 08 Juin 2013 07:17 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 09 Juil 2007 12:54
Messages: 16378
Localisation: Paris
Dans l'article cité dans le post juste au dessus Julian Assange s'inquiétait de la proximité des entreprises de la silicon valley avec le gouvernement américain, les révélations faites par le Guardian ces derniers jours établissent au grand jour cette proximité.

Toutes ces entreprises détenant les données privées des individus ainsi que des secrets industriels et professionnels divers et variés qui peuvent transiter sur leurs serveurs dans les communications de leurs utilisateurs les offrent directement aux yeux des agences de contre espionnage US comme le FBI et la NSA.

Un accès secret, sans limite et sans contrôle à l'intimité de toute la planète au nom de la "sécurité" du peuple américain: c'est le programme "Prism"


Le FBI aurait accès aux serveurs de Google, Facebook, Apple, Microsoft, Yahoo! et d'autres géants d'Internet

Image

Le Monde a écrit:
Le scandale Verizon, qui a éclaté après les révélations du Guardian sur la saisie automatique des centaines de millions de données téléphoniques de citoyens américains, pourrait bien constituer la première étape d'une série de révélations sur les pratiques d'espionnage des communications opérées dans le plus grand secret par l'Etat américain. Le quotidien britannique affirme, en effet, dans son édition de vendredi 7 juin, que l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et le FBI ont ainsi accès aux serveurs de neuf géants américains de l'Internet, dont Microsoft, Yahoo!, Google et Facebook, pour y surveiller les activités d'étrangers.

Le quotidien américain The Washington Post publie des documents sur ce programme secret, fournis par un ancien employé du renseignement. Ces documents, dont une présentation PowerPoint, expliquent le partenariat entre l'agence d'espionnage NSA et les sociétés Internet. Le programme secret, au nom de code "Prism", est en place depuis 2007 et permet à la NSA de se connecter aux serveurs des entreprises, via un portail, pour consulter des informations sur des utilisateurs dont il existerait des éléments permettant de penser "raisonnablement" qu'ils sont à l'étranger, le tout sans ordonnance de justice. La loi américaine protège ses citoyens d'une surveillance faite sans ordonnance, mais les personnes hors du territoire ne bénéficient pas de cette protection et peuvent être espionnées en toute légalité.

SKYPE, "UN DES ACCÈS LES PLUS RICHES"

Selon le journal, "les analystes qui utilisent le système sur un portail Internet à Fort Meade doivent entrer des 'sélecteurs', ou mots-clé de recherche, de façon à ce que la probabilité que la cible soit étrangère dépasse 51 %". Skype, AOL, Youtube, Apple et Paltalk participeraient également au système, et la plateforme d'hébergement de fichiers Dropbox devrait être ajoutée prochainement.

Selon le Guardian, la NSA peut consulter "les courriers électroniques, les chats vidéo et audio, les vidéos, les photos, les chats comme Skype, les transferts de fichiers, les détails des réseaux sociaux, et plus". Les communications par Skype peuvent être espionnées en direct. Il s'agit de "l'un des accès les plus riches (...) pour la NSA", selon le Guardian. Plus de 77 000 rapports de renseignements ont ainsi cité PRISM.

"PAS D'ENTRÉE CACHÉE"

Dans un communiqué adressé aux deux quotidiens, Google a démenti l'existence de liens directs entre ses serveurs et les services de renseignement américains. "Nous ne divulguons de données à l'Etat fédéral qu'en accord avec la loi, et nous examinons ces demandes avec attention. Des personnes affirment que nous avons créé une 'porte d'entrée cachée' pour l'Etat dans nos systèmes, mais Google n'a pas de 'porte d'entrée cachée' pour que l'Etat accède à des données privées d'utilisateurs".

Le responsable de la sécurité de Facebook, Joe Sullivan, a également publié un communiqué employant des termes similaires. Apple a, lui aussi, nié avoir connaissance de ce programme, par la voix de so porte-parole, Steve Dowling : "Nous ne fournissons aucun accès direct à nos serveurs à des agences gouvernementales, et toute agence de ce type recherchant des données sur un client doit obtenir un mandat judiciaire".

"CELA VA AU-DELÀ D'ORWELL"

Mais ces révélations ont concrétisé les pires craintes des défenseurs des libertés individuelles, qui tentent depuis des années de faire la lumière sur l'utilisation par le gouvernement du Patriot Act, la loi votée après le 11-Septembre. "Cela va au-delà d'Orwell", a dénoncé Jameel Jaffer, de l'ONG American Civil Liberties Union (ACLU), en référence au livre futuriste de George Orwell, 1984.

Une poignée d'élus, démocrates comme républicains, a dénoncé une atteinte à la vie privée "indéfendable et inacceptable", selon les mots du sénateur Bernie Sanders. "La saisie et la surveillance par la NSA de quasiment tous les clients de Verizon est une attaque stupéfiante contre la Constitution", a dénoncé le républicain Rand Paul.

De son côté, la Maison Blanche a démenti espionner les citoyens américains ou les personnes vivant aux Etats-Unis. Des parlementaires ont ensuite confirmé que le programme existait sous cette forme systématique depuis 2007, mais ne concernait que les "métadonnées" telles que le numéro appelé et la durée d'appel, et non le contenu des conversations. Sans confirmer formellement l'existence de ce programme, la Maison Blanche a assuré qu'il était indispensable à la lutte antiterroriste.

"La priorité numéro un du président est la sécurité nationale des Etats-Unis. Nous devons avoir les outils nécessaires pour faire face aux menaces posées par les terroristes", a déclaré un porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest. Le système a permis d'éviter "un attentat terroriste important" aux Etats-Unis "ces dernières années", a même assuré le président républicain de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, Mike Rogers.

Le directeur du renseignement américain, James Clapper, a estimé, pour sa part, que ces fuites menaçaient la sécurité nationale. Dans un communiqué, M. Clapper a indiqué que "la divulgation non autorisée d'une ordonnance de justice secrète [forçant l'opérateur américain Verizon à livrer à l'Agence nationale de sécurité la totalité des données téléphoniques de ses abonnés] pose une menace potentielle à notre capacité à identifier et à répondre aux risques auxquels est confronté notre pays".

"ILS PEUVENT VRAIMENT VOIR VOS IDÉES"

En 2006, le quotidien USA Today avait provoqué la stupeur en révélant que la NSA récoltait secrètement les données de communications d'Américains auprès des grands opérateurs. Le programme ne concernait alors que les communications entre un interlocuteur situé aux Etats-Unis et un autre à l'étranger. Il avait ensuite été transféré sous l'autorité d'une cour secrète de 11 juges chargés d'approuver toute écoute. Verizon s'est contenté de relever dans un communiqué que la compagnie était légalement obligée d'obéir à une telle ordonnance.

"Une expérience directe de ces systèmes et un sentiment d'horreur face à ses possibilités a poussé un officier du renseignement à fournir la présentation PowerPoint sur Prism et d'autres documents au Washington Post pour révéler ce qu'il estime être une intrusion choquante dans la vie privée", écrit le Washington Post. "Ils peuvent vraiment voir vos idées se former au fur et à mesure que vous les tapez", a confié cet officier au journal.


Les entreprises concernées par la divulgation du programme Prism nient farouchement leur implication.

_________________
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 08 Juin 2013 21:51 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 09 Juil 2007 12:54
Messages: 16378
Localisation: Paris
Devant les démentis des entreprises de la silicon valley, l'incrédulité générale et la volonté de décrédibiliser le travail des rédactions du guardian et du washington post, un nouvel élément détaillant clairement ce qu'est Prism a été dévoilé:

Image

Un article du guardian répondant aux questions les plus communes:

NSA scandal: what data is being monitored and how does it work?

Everything you need to know about data gathering from internet companies by the US National Security Agency

Les mêmes faits corroborés par la rédaction du NY Times.


Une petite intervention audiovisuelle en anglais résumant assez bien la situation:


_________________
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Juin 2013 13:15 
Hors ligne

Inscription: 04 Mai 2008 21:46
Messages: 4310
Y a des fois où j'aimerais être bilingue...

_________________
Caen, ville forte riche, spacieuse, belle de ses rivières, de ses prairies, de son port de mer ; elle se pare de tant d'églises, de maisons et d'habitants que c'est à peine si elle se reconnaît inférieure à Paris. GUILLAUME LE BRETON. Philippide, 1. VIII.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Juin 2013 14:21 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 09 Juil 2007 12:54
Messages: 16378
Localisation: Paris
Il y a du biscuit en français aussi mais c'est sûr que c'est essentiellement couvert par les rédactions anglo-saxonnes.

_________________
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Juin 2013 17:45 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 09 Juil 2007 12:54
Messages: 16378
Localisation: Paris
titi trèsloin a écrit:
Y a des fois où j'aimerais être bilingue...


Pour un traitement pertinent en français de l'actu numérique on peut se tourner vers Numerama qui fait bien le job, ils ont déjà quelques articles concernant le scandale Prism/NSA

_________________
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Juin 2013 21:54 
Hors ligne

Inscription: 04 Mai 2008 21:46
Messages: 4310
Merci, javais pas tout compris.

J'ai pas l'impression que les médias de masse en parlent beaucoup, alors que ça me parait particulièrement important. Enfin toujours plus que la 8eme victoire de Nadal quoi.

_________________
Caen, ville forte riche, spacieuse, belle de ses rivières, de ses prairies, de son port de mer ; elle se pare de tant d'églises, de maisons et d'habitants que c'est à peine si elle se reconnaît inférieure à Paris. GUILLAUME LE BRETON. Philippide, 1. VIII.


Haut
 Profil  
 
Répondre en citant le message  MessagePosté: 09 Juin 2013 21:58 
Hors ligne
Avatar de l’utilisateur

Inscription: 09 Juil 2007 12:54
Messages: 16378
Localisation: Paris
La source à l'origine des révélations faites cette semaine par les rédactions du Guardian et du Washington Post a pris la décision d'assumer publiquement ses actes et de révéler son identité.

Il s'agit d'Edward Snowden, un américain de 29 ans ayant travaillé en poste à Hawaï pour les services de renseignement US en qualité grosso modo d'administrateur réseau ayant la main sur toutes les données sensibles.
Voici son portrait rédigé par des journalistes du Guardian, il est interviewé dans un article ainsi qu'un film consultables sur le site du Guardian.

Il est désormais un peu comme le personnage principal d'Ennemi d'état, je recommande le visionnage de ce film d'ailleurs ça parle pile poil de la problématique soulevée cette semaine par Edward Snowden.

Image

_________________
« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.


Haut
 Profil  
 
Afficher les messages postés depuis:  Trier par  
Poster un nouveau sujet Répondre au sujet  [ 1513 messages ]  Aller à la page Précédente  1 ... 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74 ... 101  Suivante

Heures au format UTC + 1 heure [ Heure d’été ]


Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Guigui et 1 invité


Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets
Vous ne pouvez pas éditer vos messages
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages

Rechercher:
Aller à:  
POWERED_BY
Traduction par: phpBB-fr.com