Telecaster a écrit:
Pourquoi prendre Fernandez ... Il a fait descendre un nombre impressionnant de club
Ah bon ?
Observons sans plus attendre la carrière et les clubs (liste exhaustive) :
Citation:
Après son passage à l'OM (en tant qu'assistant ndlr), Jean Fernandez part pour l'Arabie saoudite. Il rejoint le club d'Al Nasr Riyad. Dès sa première saison, Al Nasr Riyad décrocha le titre de champion d'Arabie saoudite et atteignit la finale de la Coupe de la Ligue.
Jean Fernandez rentre alors en France afin de s'occuper de sa mère, gravement malade. C'est ainsi qu'il rejoint le LOSC. Mais son passage à la tête du club nordiste s'achève dès l'été 1995. En effet, après cinq journées, Lille ne compte qu'un point (donc pas de relégation ndlr) (grâce à un match nul à Saint-Étienne). D'un commun accord avec Bernard Lecomte, le président du LOSC, Jean Fernandez se retire, et est remplacé par Jean-Michel Cavalli.
Après le décès de sa mère, il retourne en Arabie saoudite. Il y reste quatre années tout en remportant de nombreux titres. En effet, après son titre de champion de 1994, il devient champion du Golfe Persique en 1996 avec Al Shabab Riyad, puis remporte la Coupe d'Arabie saoudite en 1997 avec le même club. Retournant dans le club d'Al Nasr Riyad, il remporte la Coupe des coupes d'Asie en 1998.
Il envisage de rentrer en France mais le président de l'Étoile sportive du Sahel le recrute. Il reste une seule saison en Tunisie car il s'engage avec le FC Sochaux. Sous son impulsion, le club qui végétait en D2 remonte en D1 en remportant le titre de Champion de France de D2 en 2001. Jean Fernandez révèle alors de nombreux joueurs comme Benoît Pedretti, Mickaël Pagis, et Francileudo Santos qu'il avait découvert à l'Étoile sportive du Sahel lors de son passage en Tunisie.
Après trois années en Franche-Comté, il rejoint le FC Metz. Il fait monter le club de D2 en D1. Comme à Sochaux, il lance de jeunes joueurs : Emmanuel Adebayor, Mamadou Niang, ainsi que Franck Ribéry, qu'il repère au Stade brestois alors pensionnaire du National. Il relance même la carrière de Toifilou Maoulida qui était en disgrâce à Rennes.
En 2005, l'Olympique de Marseille lui propose de redevenir entraîneur du club phocéen. Il n'y reste qu'une année réalisant une belle deuxième partie de saison, marquée par une finale de Coupe de France et une 5e place en championnat.
En juin 2006, il quitte l'Olympique de Marseille pour des divergences de caractère avec le directeur sportif José Anigo et de pressions provenant de l'entourage marseillais. Il est désormais entraîneur à Auxerre. Il termine sa première saison à la barre du club bourguignon à la 8e place du championnat, notamment grâce à une bonne deuxième partie de saison, à quatre points seulement d'une qualification pour la Ligue des champions. Au début de la saison 2007-2008, et malgré le départ de son capitaine Benoît Cheyrou, il estime que son équipe possède un socle solide les quatre prochaines années1.
Néanmoins, la saison s'avère très délicate puisque l'AJ Auxerre n'assurera son maintien qu'à l'avant dernière journée. En cause notamment le recrutement défectueux : Maoulida en tête, il ratera deux penalties dès la 2e journée contre Bordeaux. Les supporters le prendront rapidement en grippe en le qualifiant de "chouchou" de Fernandez. Cela précipitera son départ pour Lens dès le mercato d'hiver. Malgré cette saison difficile, Jean Fernandez est maintenu à la tête de l'AJA. Si on note une évolution dans le jeu lors de la saison 2008-2009, le club bourguignon compte 3 points de moins à la trêve que lors de la pénible saison précédente. Cependant, une excellente deuxième moitié de saison lui permet d'atteindre de nouveau la 8e place du championnat.
Lors de la saison 2009-2010, l'AJ Auxerre connaît un début de championnat délicat avec un seul point pris lors des quatre premières journées. Le club se reprend et s'empare de la tête du championnat à l'issue de la 14e journée. L'AJA termine finalement la saison à la troisième place et se qualifie pour le tour préliminaire de la Ligue des Champions. En raison de l'excellente saison de l'équipe, Fernandez est nommé meilleur entraîneur de la saison aux trophées UNFP. Pour répondre à une rumeur de transfert l'annonçant à Bordeaux, il annonce au soir de la dernière journée qu'il reste l'entraîneur de l'AJ Auxerre. En août 2010, à l'issue du tour préliminaire, il qualifie son équipe pour la Ligue des Champions au détriment du Zénith Saint-Pétersbourg.
Le 2 juin 2011, arrivé en fin de contrat, il annonce son départ de l'AJ Auxerre malgré une proposition de prolongation de contrat du président Gérard Bourgoin2. Trois jours plus tard, l'arrivée de Jean Fernandez à l'AS Nancy Lorraine est officialisée3. Une fois de plus le départ de son équipe en championnat est délicat et ce n'est qu'après une série exceptionnelle en mars 2012 (victoires à domicile contre Lyon, Montpellier et le PSG) que l'ASNL s'extirpe de la fin de classement pour terminer le championnat en roue libre. Le début de saison 2012-2013 est encore plus poussif puisque Nancy ne compte que 5 points après 11 journées. Rien ne s'arrange ensuite. Dernier à l'issue des matchs aller, avec une seule victoire lors de la toute première journée, Jean Fernandez décide de quitter le club lorrain le 10 janvier 20134 alors que le climat est tendu avec le président Jacques Rousselot5.
Le 22 avril 2013, Louis Nicollin, président de Montpellier, annonce que Jean Fernandez sera le prochain entraineur de son équipe à partir de la saison 2013-2014, remplaçant ainsi René Girard, en fin de contrat6.
Bon j'ai bien cherché pour mettre du rouge, mais rien trouvé ...