knais a écrit:
En tout cas, interview intéressante de Sorbon dans le OF du jour où on voit qu'il joue parfaitement son rôle de capitaine. Il compare un peu cette saison avec celle où on luttait avec Lorient pour la montée en L1 et où on s'était fait baiser à cause du goalaverage.
Jérémy Sorbon : « On va prouver qu'on est là mentalement »Allez, je la fais à la Benoit :
En bon capitaine, Jérémy Sorbon affiche un discours résolument positif et optimiste pour la fin de la saison, malgré la défaite à Guingamp vendredi. Après les mots, des actes sont attendus dimanche contre Istres.
© David AdemasLigue 2. Défait par Guingamp à la dernière seconde, Caen aura l'obligation de battre Istres dimanche en match en retard pour rester dans le coup. Son capitaine positive à fond, bat le rappel des troupes et promet une réaction immédiate.
Entretien
A chaud vendredi soir, vous avez pris la parole dans le vestiaire : quels ont été vos mots ?
C'est vrai que j'ai vu des têtes baissées, et le but, c'était justement de leur dire de la relever, que ce match devait nous servir pour le sprint final et qu'on allait y arriver en jouant ensemble comme ça. C'était mon rôle de capitaine, je peux le faire parce que j'ai déjà vécu ce genre d'épisode. On savait qu'ils pouvaient pousser jusqu'au bout, on l'a payé à la dernière seconde, c'est ainsi, mais dès lundi on va s'y remettre.
Il y a eu un message particulier pour Damien Perquis, après cette erreur sur l'action du but ?
On n'en a pas discuté directement à chaud, on verra les images, je ne sais pas, mais ce n'est pas le plus important. Il faut qu'on soit solidaire les uns des autres. On avait dit que ce n'était pas un tournant, et qu'il ne faudrait pas se prendre la tête en cas de défaite.
Il vaut mieux retenir le mieux constaté par rapport au dernier nul tristounet à Tours ?
On pouvait s'en vouloir là-bas de ne pas avoir pris les 3 points, parce qu'on n'était pas dedans en première mi-temps, mais là on a fait un bon match et pour les prochains je suis persuadé que ça va sourire. La chance, il faut savoir la provoquer : Guingamp l'a fait, à nous de le faire.
Finalement, cette défaite va permettre de juger la capacité de réaction de votre équipe, alors que le sprint final se jouera d'abord dans les têtes...
Complètement. On a joué dernièrement des matches compliqués contre des équipes qui luttent pour leur survie, maintenant Guingamp va jouer ces équipes-là, et ça ne va pas être simple non plus pour eux. Istres est capital, on le sait, il va falloir gagner mais on mettra tout ce qu'il faut, offensivement on se lâchera pour marquer. On sera ensuite dans le sprint final, face à des concurrents directs, et je suis persuadé qu'on répondra présent.
D'abord, il faut absolument battre Istres mais aussi Arles-Avignon à la fin du mois ?
Oui, c'est évident si on veut aborder ce mois d'avril en confiance. Depuis plusieurs semaines, on s'est bien repris à domicile, et ça, c'est très important. Là, on va jouer deux fois de suite à d'Ornano : commençons déjà par Istres, si on gagne on sera 3e au goal-average, et on verra ensuite.
Que vous inspire ce resserrement autour du podium, avec Angers qui est revenu à votre hauteur, Nîmes à un point ?
Cela montre qu'on n'a pas le droit de se relâcher, parce que les autres ne le feront pas. J'ai déjà vécu ce genre de scénario ici, par exemple en 2006 quand on était au coude à coude pour la montée avec Lorient, qui avait fini par nous passer devant pour deux buts à la dernière journée... Ce sera dur mais on va lutter jusqu'au bout, parce qu'on sait que ça peut se jouer à rien.
Peut-être à la différence de buts, justement, comme en 2006 ?
C'est possible, mais de toute façon, maintenant, il faut gagner, gagner, gagner, être conquérant pour ça. On ne doit même pas regarder ce que font les autres, on le fera seulement une fois qu'on aura remporté nos matches. Là, on va surtout bien se reposer la tête.
Vous ne croyez pas à la thèse du coup de massue ?
Non, pas du tout, justement il ne faut pas ! On va se mobiliser et se relever, et on prouvera lors des prochains matches qu'on est là mentalement.
Recueilli par Guillaume LAINÉ. Ouest-France