Garcimor a écrit:
Culvin a écrit:
Je viens de voir Django Unchained ... Nul.
Rarement j'ai vu un film si inégal dans le ton, le rythme. Di Caprio de même que Waltz sont excellents, c'est bien la seule chose qui sauve le film. Après une intro prometteuse (encore que lambinante), on attend un film qui ne démarre jamais, hésitant entre plusieurs styles, mais ça doit être ça le talent Tarantino, le contre-pied partout, tout le temps et dans tous les sens.
En fait, tu n'aimes pas Tarantino, parce que c'est un peu ça dans tous ses films.
Certes Pulp Fiction et Reservoir Dog restent ses meilleurs films, mais le style de réalisation n'a jamais vraiment changé : rythme décousu, références multiple à un certain cinéma (série B entre autre), violence et films à sketch.
Tarantino a tendance à de se copier lui même, à recycler des scènes d'un film à l'autre et de prendre de plus en plus le contre pied jusqu'à l'outrance (c'est vrai t'as pas tort : choix des musiques, traitement de l'action...). Il y a peut être 20mn de trop dans Django (la fin surtout et peut être aussi le moent où ils font les chasseurs de prime).
Mais de là à dire que c'est une bouse, c'est vraiment exagéré. Rien que pour la scène du KKK, ce film est à voir.
Pas du tout. J'ai bien aimé Pulp Fiction par exemple.
Seulement d'une je ne trouve pas heureuse l'utilisation du contexte pour deux raisons : historiquement c'est sans interet, et au niveau du scenar c'est d'un creux, c'est incroyablement frustrant de prendre une trame si puissante pour un denouement si cucul.
De deux, une nouvelle fois ce qui avait été reussi dans Inglorious Bastards est ici malvenu, mal pesé, on frole le ton parodique et personnellement ca me saoule tant ca devient convenu et gratuit avec Tarantino. C'est fait sans finesse.
Pour finir, je ne goute pas du tout a la legitimité d'un film par rapport a une scene. Dans celui-ci, il y a plusieurs tres bonnes scenes, mais elles ne sont pas du meme registre, et les fils qui les rabibochent entre elles sont un peu trop voyants.
C'est un film tres pretentieux comme d'habitude avec Tarantino, sauf qu'il y a oublié l'elegance qui le sauve habituellement de la beauferie.