Landry a écrit:
Vi Garcimor, mais balancé comme ça je trouvais incomplet et stigmatisant. Les exemples suivants ont bien montré la complexité de la situation, et je suis d'accord dans de nombreux cas. Mais.
Étude de cas :
Je suis travailleur indépendant, j'ai mes raisons, je ne veux pas être salarié. Je crois ne faire de mal à personne. Je ne peux penser qu'une majorité de traducteurs rêve de travailler à la chaîne dans un open-space pour un salaire proche du SMIC. C'est surréaliste. Certains le font. Je considère qu'ils salopent le métier, n'ont aucune ambition, et engraissent des opportunistes qui profitent de leur travail alors qu'ils pourraient beaucoup mieux s'en tirer, par exemple en se soudant au sein d'une corporation d'indépendants réellement unie. Bref.
Je débute ma carrière en multipliant les petits clients. Et puis un jour une grosse boîte me fait confiance et m'en donne tellement que je ne travaille presque plus que pour elle, voire plus que pour elle. C'est dangereux, car on devient la "bitch" du client, on est d'accord. Mais en aucune façon je n'aurais envie de devenir son salarié (et il n'y a aucune subordination juridique). Et elle, elle fait exécuter des prestations en externe, je ne vois pas trop le mal vu que la situation sera meilleure (subjectif, soit) pour le prestataire que le salariat... Elle peut aussi bien dans ces cas là multiplier les prestataires externes pour ne pas être leur client unique, elle trouvera tjs un moyen de tricher.
PS : je n'ai pas qu'un client ))).
PS 2 : je retourne bosser, le patron gueule.
PS 3 : schizo.
Oui pas de problème.
C'est juste que tu prend des risques. Quoique tu pourras peut être l'attaquer au prud'homme, au moment voulu, pour du travail dissimulé ...
Le problème, c'est que beaucoup n'ont pas le choix... Et ça c'est problématique.
Autre problème avec le statut d'auto entrepreneur, c'est la concurrence déloyale avec les TPE/PME qui paient des cotisations plus élevées pour un travail équivalent.