Comme il y a des gens qui aiment voici un nouveau titres dispo, bon le site assourdi pas mal le son!
Épisode 7 : Le killer
http://www.reverbnation.com/play_now/song_14781082?utm_campaign=opengraph&utm_content=song&utm_medium=link&utm_source=facebookEn 1957, un blanc alcolo white trash devient le seul rival potentiel du King. Jugé de « vulgaire », Jerry Lee Lewis, le killer, incarna le cauchemar des parents, soucieux du bien être mental de leur progéniture, fasciné par sa folie furieuse, son charisme sexuel et sa duplicité sudiste (la Bible dans une main, la bouteille et les pilules dans l’autre). Contrairement à Elvis, il aura la chance de ne pas avoir à se reposer sur un colonel Parker. N’ayant de fait pas à tricher, ni avec lui-même ni avec son public, il pourra donner libre cours à ses pulsions et à sa créativité. A ce titre, Bruce Springsteen dira de lui : « Cet homme ne joue pas du rock, il est le rock ». En effet, au-delà de la musique, le killer, a un CV pas croyable. Sa première femme était sa cousine alors âgée de 13 ans, il divorça d’elle comme des deux suivantes, sa 4ème femme mourra noyée dans sa piscine alors qu’elle voulait divorcer, la 5ème serait morte d’une overdose (un temps soupçonné, le Killer obtiendra un non-lieu, il faut dire que le juge était son propre cousin !) La 6ème, ben il en divorça également…Il a perdu deux fils dans des accidents de piscine et de voiture, il fit banqueroute 2 fois. Il fit de la prison en 76 pour avoir garé sa limousine devant les grilles de la demeure d’Elvis, attendant son rival un calibre 38 à la main. « J’avais trop bu. Mes deux péchés mignons : la bouteille et les femmes. Il me faut les deux quand j’en ai besoin, sinon je suis capable de faire n’importe quoi » ! Du king il dira aussi : « Je lui ai proposé de faire un show avec moi pour savoir qui était le meilleur. Il s’est dégonflé. » Des Beatles il dira : « Vous voyez mon petit doigt. Vous le voyez bien. Il y a, là, dix fois plus de talent que dans le corps entiers des 4 Beatles réunis ». Dernier survivant de l’écurie « SUN » il est pourtant celui ayant eu la vie de tous les excès, ce qui fera dire de lui : « même la mort a peur de Jerry Lee Lewis ». Sur scène, il mettait le feu, même à son piano après l’avoir aspergé de whisky, Il disait emmener le public en enfer avec lui. Il avait et a toujours une grosse paire de couilles en feu : Great Balls Of Fire !