www.forumsmc.com

C'est difficile de vivre sans respirer. Mais c'est vrai que 10 années d'apnée ça doit créer des lésions irréversibles. Ça s'trouve, Paris est une ville géniale et j'm'en souviens pas…
D't'façon, vivre à moins d'un quart d'heure de la Mer devrait être interdit par les conventions de Genève.

*Homme libre, toujours tu chériras la Mer. Charles Apollinaire*

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Alors Baliballon, quelle est votre analyse ?

http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 047802.php

"Pour les jeunes, l'amour se gère comme une carrière."
Sur une chaine info, j'ai entendu que pour certains l'amour se négocierait. Bref, c'est le 'je pense à ma gueule d'abord'...

La gueule de la conception !
Merde quoi, l'amour c'est l'absolu, le sens du sacrifice, l'essentiel.
Alors déjà, parler de carrière au sens professionnel, c'est moche, là je sais plus quoi dire...

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Just a perfect day
You make me forget myself
I thought I was someone else
Someone good
Lou Reed

Un zapping de conneries youtube anglo saxonnes

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« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.

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« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.

Tu as mis un lien Premium. Mais comme j'ai été plutôt choqué, comme toi apparemment, et que le lien a déjà tourné dans mon entourage, je le remet accessible à tous :

http://www.leparisien.fr/laparisienne/s ... 048571.php

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Berrichonne, ma cochonne, on te tamponne !

Non mais faut relativiser le truc, hein.
La question posée comme ça, déjà, c'est un peu limite : "« Diriez-vous qu’on gère de plus en plus sa vie amoureuse comme sa carrière?".
Je ne suis pas sûre que les jeunes auraient spontanément répondu "carrière" si on leur avait demandé à quoi leur faisait penser l'amour.
Ensuite, les 18-24 ans, pour beaucoup, hélas, ne savent pas encore vraiment à quoi ressemble une carrière.
Je trouve l'enquête nullissime, et les constats qui en sont tirés assez minables également.
Rassurez-vous, amis romantiques, l'amour, le vrai, a encore de beaux jours devant lui. Et peu importe qu'il naisse derrière un écran ou profite d'un coup de pouce technologique...Ces jeunes en manque d'expérience découvriront un jour, pour la plupart d'entre eux, qu'il n'y a rien de plus différent du travail que l'amour.

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"Life's a bitch and then you meet one."

Pas mieux.

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Berrichonne, ma cochonne, on te tamponne !

Merci 8s,
J'avais pas trop envie de raquer pour lire une reportage publicitaire du Parisien commandité par une entreprise matrimoniale autoproclamée mythique. D'autant moins envie, que les conclusions sur les apparentes aspirations* des sondés coïncident en tout point avec les vœux** émis par la marque à l'égard de sa cible. Cible qu'elle s'emploie ainsi à formater à grand renfort de billets tordus dans les organes de presse.
*Les amours d’aujourd’hui ont beau fréquemment démarrer dans les nimbes virtuels d’Internet, les jeunes générations ont une vision de la conquête amoureuse très… terre à terre.
** Evaluer son potentiel, exploiter toutes les opportunités qui se présentent, présenter son meilleur visage… Et si c’était « juste » une manière d’augmenter ses chances de s’autoriser à « fondre » le moment venu?

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Alors Baliballon, quelle est votre analyse ?

- Dis Arcisse, tu crois qu'on peut avoir des convictions de gauche et une sexualité de droite?
- Oui je crois bien Vile motte.
- Alors c'est ça la gauche moderne?
- Faut croire Vile Motte
- Dis Arcisse, c'était quoi la lutte des classes à ce compte là?
- .... par exemple, quand tu sors avec une fille qu'est en 4ème alors que t'es en 3ème
- ....
- Non?
- Tu sais Arcisse, je crois que t'es vraiment gauche moderne comme mec

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Sous l’Iris, sous la peau
Sous les ongles et dans l’étau

Ouais, voilà, la mascarade marketing n'aura jamais le dernier mot face au frisson du premier rencard, fasse à la dimension grandiose du premier baiser.
Fuck Meetic.

Edit : J'ajoute que l'évocation de la carrière dans ce papelard miteux est aussi dégueulasse que celle de l'amour. Non mais la gueule. Ah ça, on va en ramasser à la petite cuillère des futurs dépressifs, le jour où ils auront compris qu'ils sont remplaçables, corvéables et victimes de l'ingratitude du grand et destructeur monde du travail.

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"Life's a bitch and then you meet one."

- .... par exemple, quand tu sors avec une fille qu'est en Terminale alors que t'es en 3ème

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La musique à Arcisse
https://talitres.bandcamp.com/album/luck-accident
https://gunsofbrixton.bandcamp.com/album/inlandsis

- .... par exemple, quand tu sors avec une fille qu'est en Terminale alors que t'es en 3ème
- Arcisse, je t’arrête tout de suite, c'est carrément.... DU FEMINISME ton truc-là

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Sous l’Iris, sous la peau
Sous les ongles et dans l’étau

Je pense (introduction à l'ouverture d'une tribune intellectuelle de haute volée) que ce sujet doit cependant être traité différemment selon qu'il s'agisse de l'homme ou de la femme.

En effet, loin de tout idéalisme et allant (pour une fois) dans le sens des voix féministes qui dénoncent une société machiste, nombre de femme sont encore dans le schéma qui veut qu'un homme soit attirant par son ambition, sa stature sociale, son niveau de vie. Nombre de femmes font un lien direct entre la qualité intrinsèque et la réussite sociale. Alors me faites pas chier avec les chiffres, je ne dit pas que c'est majoritaire ou minoritaire mais c'est une réalité, et ça s'explique forcément par une histoire sociale qui a pu amener à cela. Par exemple, est-ce commun un couple qui voit l'homme gagner moins que sa femme ? Pas vraiment. Il est alors évident qu'on s'installe dans une course au plus beau trophée : le meilleur niveau de vie pour les femmes et le plus beau cul pour les hommes. Y'a mieux à côté ? Hop je change.
Globalement la femme reste sécurisée par le fric et refuse une émancipation totale, elle se complait dans un compromis qui l'arrange. L'homme s'en fout du moment que sa femme a un beau cul et qu'il peut la trimballer dans son cabriolet (arrétez moi si je fais dans la caricature).
Est-ce que la nature des relations est aussi profonde et tant désintéressée qu'avant ? Est-ce que la capacité à la conversation ne s'amenuiserait pas ? Est-ce que les gens prennent le temps ?

Je pense que ce sondage pue la merde mais il ne faut pas nier la réalité de nos concitoyens qui est souvent affligeante et surtout portée par un individualisme exacerbé.
Les sensibles et romantiques sont des faibles et vont tous crever.

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Proute. Et j'assume.