Landry a écrit:
Juste pour modérer mes propos : je n'ai rien contre cet homme en particulier, mais une conception bien confortable de l'éducation où parce qu'on doit faire l'épuration massive on ne fait aucun effort pédagogique dans les cours, par exemple. On balance bien magistralement, on s'amuse à entrer systématiquement dans l'anecdotique, on se délecte d'une arrogance intellectuelle sans limite.
On laisse les gens se débattre sans méthodologie claire, sans consigne indiscutablement identifiable des attentes et ensuite ceux qui n'ont pas encore les clés mais qui aimeraient se les voir inculquer se retrouvent à mariner.
À une époque où la recherche est facilitée par les technologies contemporaines, un savoir encyclopédique est assez anecdotique (il en faut, de là à être capable de réciter de tête tous les ministres de tel gouvernement de Louis XIV, pfff). Développer les capacités à faire des liens, une culture plus générale pour bien comprendre la valeur de chaque information dans un contexte sociétal, ses évolutions, etc. et développer des facultés plus transversales est plus intéressant qu'un concours de bites d'érudition.
C'est une opinion qui vaut ce qu'elle vaut, mais pour moi ils sont obsolètes car c'est un modèle repoussoir, alors que la France n'a jamais autant eu besoin de gens qui connaissent bien leur histoire.
Alors oui, ne pas affaiblir le niveau, mais je crois bien qu'en favorisant ainsi un seul type de capacité ils ne l'auront pas aidé sur le long terme, le niveau.
Mais qu'est-ce qu'il t'a fait Alain Leménorel pour que tu lui en veuilles à ce point ?