Evidemment, vous n'avez rien compris. Ces histoires de temps de parole, c'est surtout du temps perdu. Les journalistes ont autre chose à faire que jouer du chronomètre et perdre leur temps - et faire perdre leur temps aux français - avec des candidats "pas sérieux", que "personne ne connait" (la preuve, ils ne sont jamais invités dans les émissions radio tv).
Là dessus, Je soutiens fermement l'ensemble des journalistes qui critiquent ce dispositif imbécile qui prétend faire de la parole de Cheminade l'équivalent de la parole de Sarkozy pendant cette campagne - et les autres (au nom de quoi, au fait ?).
J'irai même plus loin en faisant gagner du temps à tout le monde en proposant deux possibilités pour éviter cette tannée :
1- ce ne sont plus les maires, mais les journalistes qui accordent leurs parrainages aux candidats. De cette façon, les français seront protégés des candidats que la presse jugera farfelus et/ou sans intérêt. Avec ce principe, seuls Sarkozy, Bayrou, Hollande et Le Pen auraient été candidats et la démocratie s'en porterait mieux.
2- ce ne sont plus les français, mais les journalistes qui votent pour le premier tour. De cette façon, on évite le défilé des débiles et ridicules, des mecs qui pavanent en bavant leurs élucubrations qui indisposent les journalistes, leurs chronomètres et dont les français n'ont rien à carrer puisque les journalistes les ne les jugent pas dignes d'intérêts.
Avec l'une de ces deux mesures, voire les deux, le scrutin gagnerait en intérêt en évitant les gens que personne ne connaît. S'ils veulent se faire connaître, ils n'ont qu'à se faire inviter dans les émissions. Comme les candidats sérieux.
_________________ Tel est mon bon plaisir.
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