www.forumsmc.com

C'est sympa.

Dans le même genre, y avait eu le musée éphémère à Lorient:

http://www.panoramic-360.info/museeephemere.htm

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Caen, ville forte riche, spacieuse, belle de ses rivières, de ses prairies, de son port de mer ; elle se pare de tant d'églises, de maisons et d'habitants que c'est à peine si elle se reconnaît inférieure à Paris. GUILLAUME LE BRETON. Philippide, 1. VIII.

Y'a quand même un sacré talent.

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"930,352 people don't understand the significance of the number in this sentence."

Je préfère payer 5% de plus n'importe quel service ou produit dans un magasin local, qui emploie des locaux et contribue à faire tourner l'économie locale, plutôt que de jouer l'individualiste en misant sur les achats en ligne, en cherchant comme un bon petit libéral le prix le plus bas, quel qu'en soit le prix à payer pour mes voisins.

+1

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I need to be myself, I can't be no one else.

Je serais d'accord si le surcout était de 5 % voire 10 ou 20. Mais sur les cds par exemple, je trouve tout ce que je veux et plutôt 50 % moins cher sur le net. C'est pas marqué pigeon...

Sauf pour les produits culturels, j'ai horreur de l'idée qu'il faille se contenter de ce que le libraire du quartier peut fournir, de ce que le ptit disquaire est en mesure de conseiller, de ce que leur fournisseur peut poussivement acheminer d'ici trois semaines si on fait une commande avec des arrhes.
Je n'aime pas le protectionnisme culturel pas plus que je n'aime l'impérialisme culturel.
Même si je me prête au jeu comme tout le monde je trouve que tout le côté marchand et suiveur du culturel est dégradant.
On va tous voir le même film en même temps, on lit le même bouquin, on bouffe les mêmes plats, on en dit les même choses c'est à se pendre.
Même la rébellion culturelle est cartographiée au millimètre.

J'aimerais que personne ne gagne jamais d'argent à penser, faire ou distribuer du culturel, qu'il n'y ait aucun intérêt ni local, ni global à s'y consacrer rien que pour voir ce qui resterait debout, ce qui intéresserait vraiment les gens ce qui serait vivant et pas sous respiration artificielle.

Bon, si on cherchait des symptômes de dépression suite à mon arrêt tabagique en voici un.

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« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
This is such a mind fuck.

Le principe de régulation de l'économie par l'action individuelle n'est pas moins libéral.

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Alors Baliballon, quelle est votre analyse ?

Le soucis avec Amazon c'est qu'ils paient leurs impôts au Luxembourg, les règles autorisant ce genre de choses sont vraiment absurdes.

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« Les capitalistes nous vendront la corde avec laquelle nous les pendrons. »
Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
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J'ajoute que pour un besoin d'hygiène culturelle, je vote Karibou, tous les jours.

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Alors Baliballon, quelle est votre analyse ?

Je déteste attendre une livraison, surveiller son arrivée et galérer avec le suivi d'envoi. Le surplus lié à l'achat "en live", c'est un peu ma façon de payer pour ma satisfaction immédiate. (Sans compter que dans le cas des fringues, rien ne vaut un essayage en bonne et due forme, un toucher, un contact. Je ne suis pas gaulée comme la mannequin sur la photo, alors l'achat direct évite les coups de déprime de l'"après-réception"...).

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"Life's a bitch and then you meet one."

Tu es belle Marie

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UL!

Rien ne remplacera le conseil du libraire, du petit disquaire qui te fait écouter ou te parle de son dernier coup de coeur... Après, sur internet, il y a aussie le même type de service, mais c'est rarement sur le site où tu achètes (l'exemple d'amazon est flagrant : zéro conseil, c'est complètement impersonnel et basé sur les "meilleures ventes").
Pour la FNAC et Virgin, c'est Amazon en moins bien (moins de fond, plus de marketing à vomir, du parti-pris plus évident pour les gros fournisseurs...). Y a bien quelques vendeurs sous-payés, désoeuvrés et sans aucune connaissance des produits qu'ils vendent, mais je préfère encourager les petits magasins indépendants avec une vraie ligne éditoriale, une vraie prise de risque en terme de goûts et l'embauche de personnes intéressées et connaisseuses des produits.
En tout cas, pour les produits culturels, et si on veut acheter. Après y a les médiathèques, quand on ne cherche pas les nouveautés.
Là où je diverge, donc, de Karibou et rejoins en grande partie Marie, c'est que je suis contre la déshumanisation des services et préfère avoir un homme, ou mieux, une femme (nan, j'déconne, j'men fous), plutôt que rester comme un con devant mon PC. Après, comme j'ai un gros besoin de lecture et que ma médiathèque n'est pas immense, je commande d'occase mes produits sur la plateforme Amazon (ce qui est différent d'acheter neuf à Amazon).
Qu'est-ce que je dit comme conneries aujourd'hui...

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[...] si j’étais médecin et que je sauve la vie à quelqu’un, et que ce quelqu’un à son réveil se mette à remercier Jésus, j’aurais envie de lui enfoncer une paire de forceps dans le cul en lui conseillant de demander à Jésus de venir les lui enlever.

Même si je suis pas d'accord ta réflexion a le mérite de fonctionner dans la réalité contrairement à la mienne.
Par contre je trouve que tu peux disposer de conseils sur Amazon, certaines personnes font du commentaire critique sur ce site leur hobby, et sont relativement doué.
J'avais déjà mentionné l'utilisateur surnommé Présence concernant les comics mais il n'est pas le seul et j'imagine que chaque domaine commercialisé sur Amazon dispose de son spécialiste sachant écrire suffisamment névrosé pour pondre des milliers de chroniques en bénévole.

J'avais même posté un japonais dans zeouaib qui chroniquait et critiquait sur youtube toutes les soupes de nouilles déshydratées du marché.
L'info, le conseil, la communication qui fait progresser le bousin tu l'as aussi et surtout derrière ton PC.

Maintenant j'ai un ami libraire BD et j'ai toujours eu de bonnes discussions avec lui sur plein de sujets culturels différents, le mec est intelligent, curieux et très sociable, se tenant au courant de toute l'actualité à l'ancienne, c'est à dire via les clients qui discutent avec lui, les représentants d’éditeurs qui font de la retape, les médias traditionnels, les rencontres avec les auteurs...

Il a 10 ans de plus que moi et a jamais cherché à maitriser le numérique et le net, il ne se sert pas de ça dans sa vie et ne l'utilise pas pour s'informer ou se cultiver.
Bin il est au taquet avec les moyens dont il dispose mais il a toujours un train de retard lorsqu'on cause comics tous les deux, il a des centres d'intérêt que je ne partage pas donc il a évidemment des trucs pertinents à me dire et à m'apprendre sur des tas de sujets.
Mais concernant un sujet dont nous sommes à priori tous les deux "spécialistes" on va dire, bin la différence est flagrante entre quelqu'un qui se sert du virtuel et quelqu'un qui ne s'en sert pas.

L'argument du mec qu'est calé et qui guide les gens vers des trucs qui respirent l'humain authentique label rouge fait main avec les tripes qui sue de l'âme ne vaut pas grand chose lorsqu'il s'agit de promouvoir le commerce de proximité à mon avis.

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Влади́мир Ильи́ч Улья́нов
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S'agissant du besoin légitime que tu décris (l'humain), il est vain de l'envisager dans un échange commercial.

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Alors Baliballon, quelle est votre analyse ?

Exactement, et même paradoxalement la déshumanisation des services culturels les rend un peu plus humains dans le sens ou pour le consommateur ça affute le sens critique et la recherche active d'information, la comparaison et le besoin de rendre compte du fruit de ses efforts, ce qui donne souvent lieu à débat.
Et en plus les gens apprennent à mieux écrire.

Maintenant l'agenda de tout ça est toujours dicté par le monde de l'industrie culturelle, si ils veulent que tu causes de Hugues Aufray alors que t'en a rien à secouer de cette larve ils peuvent s'organiser pour que t'en vienne tout de même à le faire.

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